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    MANILLE (ILE DE LUZON)


    Hébergement
    Nous avions réservé depuis la France à la Malate Pensionne – 1771, Adriatico Street – Malate : Bien
    Les chambres standards sont un peu petites. Préférer les catégories supérieures « Deluxe » ou « Executive ».
    Le personnel est sympathique et serviable.

    Site internet

     

    Restauration
    Aristocrat - Roxas Boulevard – Malate - à proximité de la mer, une institution à Manille : Bien
    Il y a également de nombreux restaurants dans les alentours, notamment dans la Mabini Street

     


    CALAPAN (ILE DE MINDORO)


    Hébergement
    Riceland 2 Inn – Del Pilar Street : Moyen

    Site internet

     

    Restauration
    Star Café & restaurant – JP Rizal Street (la rue principale)  : Bien

     


    ROXAS (ILE DE MINDORO)


    Hébergement
    Roxas Villa Hôtel – Près du marché : Moyen

    Restauration
    LYF Hôtel - Magsaysay Street  : Très Moyen

    Roxas est une petite ville "de passage", il y a vraiment très peu de choix d'hôtels et restaurants.

     


    ILOILO CITY (ILE DE PANAY)


    Hébergement
    « The Residence Hôtel » - 44 Général Luna Street : Bien. Le personnel est sympathique et serviable.

    Restauration
    --  « The Residence Hôtel » possède un beau restaurant avec terrasse donnant sur la rivière : Bien
    -- Ocean City Seafood – Luna Street : Bien

    Café
    JD Backery Café – Luna Street : Bien

     


    ILE DE GUIMARAS


    Hébergement
    Nous étions au "Valle Verde Mountain Spring Resort" – Ravina, en pleine nature, tenu par deux sœurs très sympathiques.
    Le cadre est très bien, très belle vue, mais il y a vraiment beaucoup de moustiques. Il faut également faire attention à la literie qui pour certains lits est assez dure….

    Restauration
    Possible au Resort sur commande : Bien

     

     

     

     

    Boissons
    Le Sa Payaw seafood Grill, à la sortie de San Miguel, peut vous concocter toutes sortes de cocktails...

     


    GUINTUBDAN (ILE DE NEGROS)


    Hébergement

    Refuge Raphaël Salas, sur les pentes du Mont Kanlaon : Certaines chambres sont avec vue, mais l’ensemble reste très moyen.

    Restauration
    Possible au refuge (cuisiné dans les familles aux alentours) : pas vraiment de choix – Correct.

     


    DUMAGUETE (ILE DE NEGROS)

     

    Hébergement
    Hotel Palwa – V. Locsin Streeet : Très bien

    Site internet

     

    Restauration
    Le Chin Loong à l’angle de Rizal Street et San José Street (restaurant chinois) : Très bien

     


    SANDUGAN (ILE DE SIQUIJOR)


    Hébergement 
    Kiwi Dive Resort, sur la plage de Sandugan : cadre symphatique. Ce resort possède tous les équipements pour faire de la plongée. Propriétaires sympathiques. Correct.

    Restauration possible sur place : Bien

     

     

     

     

     


    TAGBILARAN (ILE DE BOHOL)


    Hébergement
    Villa del Sol Pension House - V.P. Inting street. Elle est située juste à côté de la Villa Alzhun (on peut y accéder par la Villa Alzhun). Nous y avions une très grande chambre. Bien.

     

     

     

     

    Restauration
    -- Payag Jo’s Chicken Inato – Matiz-A Street : Bien
    -- Shiang Ma Nou Restaurant - Gallares Street : Bien
    -- Restaurant de la Villa Alzhun : Bien

     


    TRANSPORTS


    Longues distances terrestres :
    Il y a de nombreuses compagnies disposant de bus confortables sur les îles les plus importantes dont la compagnie CERES sur les îles de Panay et Negros.
    L’autre solution est de prendre des Vans, qui ne partent que lorsqu'ils sont pleins.

     

    Petites distances terrestres (voire longue distance):
    Jeepneys (croisement entre jeep et bus) : souvent bondés. Attention aux tarifs.

    Dans les villes, on utilise beaucoup les tricycles pour les petits déplacements.

     

    Inter-îles
    -- Ferries : nous n’avons utilisé que la compagnie MONTENEGRO qui est très bien

    -- Bateaux rapides :
        La compagnie OCEAN JET est très bien.
        Les bateaux de la compagnie DELTA sont assez « moyens »

    -- Pumpboats, ou bateaux à balancier : bien pour les petites distances…

     


    DIVERS


    Visas - IMPORTANT :
    -- Pour les séjours de 21 jours maximum, le visa est donné à l’arrivée aux Philippines.
    -- Pour les séjours supérieurs à 21 jours, il faut prendre son visa en France. Si certaines Compagnies aériennes ne demandent rien, d’autres exigent désormais systématiquement le visa au moment de l’embarquement.
    De plus, la solution d’arriver aux Philippines sans visa, et de demander une prolongation sur place, est plus onéreuse que de prendre son visa en France directement à l’ambassade.

     

     

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    Compagnie aérienne

    Etihad Airways



    Visa

    Obligatoire pour les séjours supérieurs à 21 jours



    Monnaie

    Le pesos

     

     

     

     

    Après un voyage confortable et sans encombre avec la Compagnie Etihad Airways, nous atterrissons aux Philippines.

    Nous voici à nouveau parties pour de nouvelles aventures..…

     

    Composées de plus de 7 100 îles, dont seulement 2 000 sont habitées, les Philippines, très occidentalisées, sont un des seuls pays d'Asie à dominante catholique.

     

    Nous avions réservé à l’avance notre chambre depuis la France. Notre hôtel se situe dans un quartier très animé de Manille, et bien qu’il soit fort tard, il y a encore du monde dans les rues.

    Après quelques heures de sommeil, nous partons faire un petit tour dans la ville. Nous avons décidé de ne pas nous attarder à Manille au début de notre voyage et de partir le lendemain, à destination de l’île de Mindoro. Nous occupons donc notre première journée à visiter un peu la ville mais surtout à vaquer à certaines obligations, faire du change, envoyer des nouvelles aux familles etc…

    Le jeepney, véhicule typique des Philippines

    Le lendemain matin, nous prenons la direction de Batangas en bus. La route est bonne, le bus s’arrête peu, et nous arrivons rapidement au port de Batangas, où nous réservons une place sur le prochain ferry en partance pour Calapan sur l’île de Mindoro.

    Quelques heures après, nous arrivons en vue de Calapan. Nous avons prévu d’y rencontrer Richard qui est susceptible de nous communiquer des renseignements sur l’accès au Mont Halcon, situé à quelques dizaines de kilomètres de là, ainsi que sur les ethnies qui vivent à proximité. Mais depuis le port, il nous faut encore rejoindre la ville… Nous faisons donc notre premier petit tour de « tricycle » du voyage…


    Encombrées de nos deux gros sacs à dos, nous prenons place dans un tricycle en compagnie d’une femme ainsi que ses deux enfants ! ! !

    Après notre installation à l’hôtel, nous partons à la recherche de Richard. Nous arpentons longuement les rues, de long en large, sans le trouver. L’adresse que nous possédons ne correspond à rien.

    C’est finalement lui qui nous accostera… Nous apprenons que l’accès au Mont Halcon, ainsi que ses alentours, ne sont pas autorisés pour l’instant, ceci afin de préserver la nature et lui permettre de se régénérer.

    La ville de Calapan n’étant pas particulièrement intéressante, nous décidons de ne pas nous y attarder et prévoyons également de quitter l’île de Mindoro rapidement. Ce n’est pas la saison idéale pour la visiter, et les routes du reste de l’île sont difficilement praticables à cette époque.

    Le lendemain donc, direction Roxas dans le sud de l’île d’où nous prendrons un ferry pour rejoindre l’île de Panay.

    Nous trouvons une place dans un Van, et nous voilà parties. Il fait beau et le paysage est agréable. Nous arrivons à Roxas en début d’après-midi, trop tard pour prendre le dernier ferry arrivant de jour à Panay.

    Nous nous résignons donc à prendre une chambre d’hôtel à Roxas, ville morne, peu intéressante, dont nous ferons 3 fois le tour avant de trouver « l’ hôtel » que nous cherchons… Mais l’extérieur de la ville est agréable, et permet quelques petites balades sympathiques au milieu des rizières.

    Le lendemain, nous nous rendons au port où nous réservons des billets sur le prochain ferry en partance pour l’île de Panay. Nous allons traverser le détroit de Tablas, réputé pour sa dangerosité à certains moments de l’année. Juste avant d’arriver, nous longeons la « fameuse » île de Borocay, très touristique… où se côtoient Philippins aisés, membres de la jet-set internationale, mais également voyageurs de bien d'autres horizons.

     

    Nous accostons assez tard, en fin d’après-midi, à Caticlan sur l’île de Panay, et avons juste le temps de sauter dans un bus qui part en direction d’Iloilo City, la capitale de l’île.

    Nous avons prévu de « poser nos bagages » quelques jours à Iloilo City, qui sera notre point d’attache pour sillonner une partie de l’île. Comme l’île de Mindoro, l’île de Panay n’est pas très touristique et les visites sont difficiles à organiser.

    Fort heureusement, nous faisons la connaissance de Daisy qui est anthropologue, ainsi que de son mari. Nous prévoyons donc de partir en leur compagnie en direction d’un village « Ati », une ethnie aborigène « Negrito » des Philippines.

     

    De nombreuses ethnies vivent aux Philippines, la principale étant les « Tagalog » qui comptent environ 16 millions de personnes. Les "Negrito", de petite taille, à peau noire, vivant à l'origine de chasse et de cueillette, se sont également reconvertis à l'agriculture.

     

    Le lendemain, après avoir passé un bon moment dans les embouteillages d’Iloilo, nous voici sur une route agréable longeant rizières et champs de canne à sucre. Après une dernière halte à Barotac Viejo, afin de compléter notre pique-nique, nous partons en tricyle en direction du village.

    Ce village, encadré de collines verdoyantes, possède une petite piscine naturelle creusée dans la roche. La famille de Reuel, le mari de Daisy, y a quelques connaissances. A notre arrivée, nous nous dirigeons vers la maison du chef du village afin d’y être présentées, puis nous faisons le tour du village ainsi que de ses cultures de plantes médicinales.

    En début d’après-midi, nous partons faire une randonnée dans les collines environnantes d’où nous avons une très belle vue sur l’île de Negros. Entre-temps, des nuages très sombres ont envahi le ciel, et c’est sous un très gros orage que nous redescendons au village.

     


     

    Mais la fin de la journée approche, et il est temps de prendre congés. Nous reprenons la route d’Iloilo.

    Le lendemain, nous partons en direction de Dingle, petite ville un peu plus au Nord. A proximité se trouve le parc national de Bulabog Puti-An, abritant de nombreuses grottes en pleine jungle. C’est également un endroit où il est possible de faire de la varape.

     

    Les nombreuses grottes du parc Bulabog Puti-An servirent de repaires aux Philippins durant la révolution contre les Espagnols. On trouve encore des inscriptions datant de l'époque dans certaines d'entre elles.

     

    Nous partons dans la jungle en compagnie de deux guides. La marche est rendue difficile en raison de la présence de nombreuses pierres recouvertes de mousse. A certains endroits, la végétation est très dense et nous ne voyons même pas où nous mettons les pieds. Nous effectuons un circuit pendant lequel nous aurons l’occasion de visiter 6 grottes, et ferons la rencontre de plusieurs serpents, mygales et scorpions ainsi que de beaucoup de chauve-souris….

     

    Pour notre dernière journée à Iloilo city, nous avons prévu de longer la côte sud afin de voir différentes églises espagnoles. Nous partons donc de bon matin en direction de Molo Antique Bus Terminal, une des gares routières d’Iloilo, où nous prenons un bus pour San Joaquin, le point le plus éloigné de notre excursion. Nous avons prévu de revenir ensuite sur nos pas en nous arrêtant dans les différentes petites villes intéressantes.

     

    San Joaquin possède l’église la plus « militarisée » des Philippines. Sa façade, construite en pierre de corail, retrace la bataille des Espagnols contre les Maures, à Tétouan au Maroc, en 1859.


    Ensuite nous reprenons un bus et nous dirigeons vers Miag Ao.

     

    La très belle église de Miag Ao, construite en 1786, servit de forteresse contre les pillards musulmans. Elle fait partie du patrimoine mondial de l’humanité. Les bas-reliefs de sa façade montre Saint-Christophe, portant l’enfant Jésus, dans une forêt de papayers et de cocotiers.

     

    Puis nous prenons la direction de Guimbal.

     

    L’église de Guimbal, construite en grès jaune, est postérieure à l’époque espagnole. A proximité, on peut voir une tour de guet datant du 17ème siècle, construite par les Espagnols afin de tenir à distance les pirates.


    Nous sommes de retour à Iloilo en fin de journée.

     

     

    Aujourd’hui, nous quittons l’île de Panay pour la petite île de Guimaras, très proche, réputée pour ses mangues, où nous prévoyons de séjourner deux jours. Pour nous y rendre, nous empruntons un « pumpboat » - bateau à balancier- au départ d’Ortiz Warf.


    Dès notre arrivée sur l’île, nous nous dirigeons vers notre « Resort » afin d’ y déposer nos bagages. Situé sur les hauteurs de l’île, il possède une vue panoramique sur les collines environnantes ainsi que sur la baie de Lawi. Quelques bungalows, logés dans la verdure, au milieu de palmiers, entourent une petite piscine, dans un cadre idyllique.

    Un point noir toutefois, et il est de taille, la présence de nombreux moustiques… très vorrrraces…

    Nous passons l’après-midi à nous promener sur les petites routes environnantes, au milieu des petits villages ainsi que des rizières. Le lendemain, nous prenons un tricyle afin de faire le tour de l’île. Nous partons en compagnie de Raul, chaudement recommandé par Daisy, en direction du Nord de l’île en empruntant des petites routes bien tranquilles, profitant des points de vue sur l’île de Panay.

    Visite de la belle petite église de Navalas située à la pointe nord de l’île, puis petite pause en bord de mer sur une petite plage déserte à proximité d’un village de pêcheurs.

     

     




     

     

    Le temps commence à se couvrir, et c’est sous une pluie battante que nous retournons à l'auberge. Nous commençons à essuyer la queue d’un typhon passant sur Manille.


    Nous restons bloquées toute la journée du lendemain dans notre bungalow, à l’abri des pluies et vents violents, toutes tentatives de sorties s’étant avérées vaines. Peu de déplacements sur l’île, écoles fermées et liaisons inter-îles également interrompues pour la journée.

    Cet épisode perturbe également nos prévisions. Nous avions envisagé de partir le lendemain en « pumpboat » en direction de l’île de Negros, ce qui finalement s’avérera trop dangereux en raison du passage du typhon. Nous repartons donc à Iloilo City d’où nous prenons un bateau rapide, bien plus sécurisé, pour Bacolod sur l’île de Negros.

    Notre premier point de chute sur l’île de Negros est le Mont Kanlaon où nous avons prévu de séjourner quelques temps à proximité de Guintubdan.

     

    Point culminant de l'île de Negros, à 2 435 mètres d'altitude, et d'un diamètre de 30 kilomètres à la base, le Mont Kanlaon, recouvert d'une végétation dense abritant une faune diversifiée, est un des volcans les plus actifs du centre des Philippines.

     

    De Bacolod, nous prenons tout d’abord un bus pour La Carlota. Nous empruntons ensuite une camionnette qui, traversant de beaux petits villages, ainsi que de nombreux champs de canne à sucre, et élevages de coqs, nous amène jusque Guintubdan sur les pentes du Mont Kanlaon.

     

    Bien que la majorité des pays occidentaux condamnent cette pratique, les combats de coqs sont très populaires aux Philippines.

     

    Nous allons loger au refuge « Raphaël Salas »  sur les pentes du volcan. Là encore, la présence d’étrangers n’est à nouveau pas courante, qui plus est deux femmes seules...

    Depuis le refuge, nous jouissons d’une très belle vue sur la plaine, vue se prolongeant jusqu’à la mer, au loin.

     

    Nous réservons un guide afin de randonner dans les alentours. Nous n’avons pas prévu de faire l’ascension du Mont Kanlaon. Son accès est limité, et il est nécessaire de demander un permis à Bacolod.

    Le lendemain, par une belle journée ensoleillée, nous partons sur les sentiers en compagnie de notre guide. De nombreuses cascades jalonnent les pentes du volcan, la végétation y est luxuriante. La randonnée est très agréable et peu difficile.






     

     

    Mais, il est temps pour nous de reprendre notre route. Le lendemain matin, un tricyle nous emmène sur la route principale un peu après La Carlota. De là, nous espérons trouver rapidement un bus pour Dumaguete, la capitale de l’île.

    Le temps passe, et nous sommes toujours au bord de la route à attendre… Sur les conseils de Philippins, nous nous résignons donc à emprunter un bus qui nous amènera déjà à mi-chemin. De là, nous espérons pouvoir repartir très rapidement.

    Malgré les longues attentes, le trajet est très agréable, le paysage, montagneux à certains moments, est très beau.

    Nous arrivons finalement à Dumaguete en toute fin d’après-midi.

    Dumaguete, située en bord de mer, est une ville très agréable. Elle possède même sa « promenade des anglais » avec vue sur l’île de Siquijor. C’est la première fois que nous rencontrons tant de touristes depuis notre arrivée aux Philippines. Nous prévoyons d’en faire notre base afin de pouvoir sillonner les alentours.

    Le lendemain est passé à prendre nos marques dans la ville et vaquer à nos obligations, prolongations de visas, etc…

    Puis le surlendemain, nous partons en direction de la ville de Bais City à la rencontre des dauphins et baleines.

    Nous empruntons un bus local afin de nous y rendre, puis par l’intermédiaire du syndicat d’initiative, nous réussissons à louer un bateau pour la journée. Quoi de plus facile, en deux temps, trois mouvements l’affaire est réglée, et nous voici dans un tricyle en direction du port.

    Une demi-heure après nous sommes dans un bateau à balancier avec trois hommes d’équipage, en partance pour une journée en mer. Le temps n’est pas très ensoleillé, mais pas mauvais tout de même, et nous ne tardons pas à apercevoir de nombreux ailerons de dauphins, certains effectuant des sauts hors de la mer. Mais comme nous le pensions, ce n’est pas la période de la migration des baleines, et nous n’en apercevons pas.

    Puis direction la mangrove, où nous allons faire un petit tour, mais l’attaque en règle des moustiques nous dissuade de nous y attarder trop longtemps. Le reste de la journée se passe en farniente, le bateau amarré à proximité de maisons sur pilotis situées sur un grand banc de sable blanc, en pleine mer.





     

     

     

    Nous retournons à Dumaguete en fin d’après-midi, contentes de notre journée.

    Le lendemain, nous partons en jeepney pour la petite ville de Valencia. Très proche de Dumaguete, située un peu en altitude et jouissant d’un climat un peu plus « frais », cette petite ville agréable et bien entretenue possède de beaux quartiers résidentiels où les gens aisés de la région ont élu résidence.

    Nous empruntons deux habal-habal - motos - afin d’aller visiter la chute réputée de Casaroro, haute de 36 mètres. La route qui y mène traverse de belles zones boisées, puis nous bifurquons sur un chemin rocailleux et pentu qui nous oblige à descendre de la moto à certains moments.

    La visite de la cascade est agréable. Nous y sommes seules…

    Après avoir descendu de nombreuses marches, nous empruntons un chemin qui mène à la cascade, serpentant dans une végétation luxuriante, le long d’une petite rivière. Nous passons un bon moment à cet endroit avant de reprendre la montée des marches et retourner à Dumaguete.






     

     

    Autre endroit réputé de la région, les Twins Lakes. Pour être passées plusieurs fois sur la route principale, nous avons repéré l’embranchement de la petite route qui y mène. Nous décidons d’y aller le lendemain en bus. En chemin, nous demandons au chauffeur du bus de nous déposer à cet endroit en espérant trouver des motos pour nous rendre aux Twin Lakes.

    A peine descendues du bus, les motos arrivent… La négociation est dure. Nous partons finalement à trois sur une moto. C’est courant dans le pays…

    La moto est puissante, et nous circulons sans problème sur la route qui monte en serpentant au milieu de la végétation. Celle-ci, splendide, offre de belles vues sur la mer et l’île de Cebu toute proche. C’est une ballade très agréable.

     

    Nous arrivons enfin à proximité des Twin Lakes. Notre chauffeur va nous attendre le temps que nous fassions notre petite randonnée autour des lacs Balin Sasayao et Danao.

    Du premier lac, un chemin part sur la gauche rejoignant le second lac. Là encore, il y a peu de monde. Nous nous engageons sur le chemin. Celui-ci se révèle finalement un peu plus difficile que prévu. La saison est humide, et certains passages bien ombragés sont encombrés de pierres recouvertes de mousse, très glissantes…

    Nous arrivons à proximité du lac Danao. Un petit abri situé en hauteur permet d’avoir une belle vue sur l’ensemble.


     

     

     


     

     

    Nous passons ici un bon moment, tranquilles, avant de revenir sur nos pas.

    Nous retrouvons notre chauffeur, et prenons le chemin en sens inverse. Puis retour sur Dumaguete en Jeepney.

    C’est la fin de notre séjour sur l’île de Negros. Demain, nous partons sur l’île de Siquijor, l’île aux sorciers…

    Dans la matinée, nous nous rendons au port afin de réserver nos billets de bateau rapide. Le trajet est court et nous arrivons en début d’après-midi sur l’île. Nous élisons domicile dans un petit « Resort » à Sandugan, en bord de mer, et en pleine nature.

     

    Le lendemain, nous commençons un tour de l’île en tricycle.

    De belles plages de sable blanc, certaines plus fréquentées que d’autres, des petits villages où la vie s’écoule en toute quiétude. C’est une île bien tranquille où la circulation est très peu dense.

     

     

     

     

     

     

     

    Nous nous rendons également à la chute Cambugalay à proximité de la petite ville de Lazi.

     

     


     

    Le jour suivant est consacré au centre de l’île, plus montagneux. Au passage nous traversons le village de San Antonio réputé pour ses sorciers. Nous ne nous y arrêtons pas… nous n’avons pas pris rendez-vous…

    Un petit tour également au mirador, dans le centre de l’île, nous permet d’avoir une belle vue à 360°.


    La fin de notre séjour sur Siquijor approche.

    Nous reprenons notre route très tôt le lendemain. Nous quittons l’île de Siquijor en bateau rapide afin de rejoindre l’île de Bohol. C’est notre dernier trajet en bateau.

    Nous arrivons à Tagbilaran en fin de matinée. Nous nous installons à notre hôtel, un peu à l’extérieur de la ville, en bord de mer, puis nous partons dans le centre de la ville. Tagbilaran est une ville ayant peu d’intérêt, très polluée où la circulation est dense.

    La visite des « Chocolate Hills », une des curiosités de Bohol, est une de nos premières excursions sur l’île.

    Nous partons le lendemain matin à la gare routière afin de prendre un bus en direction de Carmen à l’intérieur de l’île. Depuis Tagbilaran, le bus longe la mer un long moment avant de bifurquer sur une route qui s’enfonce dans les terres. Le chauffeur roule très lentement et nous nous demandons si nous allons arriver un jour... Cela permet au moins de mieux voir les paysages qui là aussi sont très beaux. Au fur et à mesure de notre progression, nous distinguons de plus en plus de petites collines boisées.

    Finalement le bus s’arrête, on nous fait signe de descendre…

     

    Les « Chocolate hills » sont une formation géologique peu commune. Les géologues ne sont d'ailleurs pas encore tout à fait d'accord sur la façon dont elles se sont formées. L’ensemble, composé d’environ 1 268 collines, de 30 à 50 mètres de hauteur, recouvertes d’herbe verte, brunissant à la saison sèche (d’où leur nom), s’étend sur 50 kilomètres carrés.

    Plusieurs légendes relatent les raisons de l’apparition de ces collines ; la plus romantique raconte l'histoire d'Arogo, un jeune géant, très fort, tombé amoureux d' une fille ordinaire, mortelle, appelée Aloya. Après sa mort, le géant Arogo pleura amèrement. Ses larmes se transformèrent en collines, preuves durables de son chagrin.

     

    Nous passons un long moment à observer ce splendide paysage du haut d’une colline prévue à cet effet. L’heure du déjeuner nous permet de faire des photos en toute quiétude, car c’est un endroit touristique de l’île, et il y a du monde…


     

    Puis nous redescendons de la colline, et empruntons une moto pour aller faire un tour sur les chemins de la campagne environnante, au milieu des collines, des petits villages et des rizières. Le temps est au beau fixe ce qui rend cette ballade encore plus agréable.


    Mais il est temps pour nous de reprendre la route. Nous reprenons un bus en direction de Tagbilaran.

    Le jour suivant, deuxième curiosité de l’île, le Tarsier.

     

    Le tarsier est difficile à apercevoir. Minuscule primate de 15 centimètres, discret, farouche, possédant des yeux énormes et de très grands pieds, il ne bouge quasiment jamais de l'arbre où il a élu domicile, si ce n'est pour se nourrir.

     

    Nous ne souhaitons pas voir le tarsier dans un cadre touristique. C’est pourquoi, nous décidons de nous rendre au « centre de recherche et de développement du tarsier » situé à proximité de la petite ville de Corella. Pour ce faire, nous prenons un bus pour cette direction. Le centre est en pleine nature et très excentré. Depuis Corella, nous optons pour la marche à pied afin d’y arriver.

    Notre visite de ce centre nous permet de voir quelques spécimens du tarsier dans leur milieu naturel. Une petite contribution est demandée pour la visite, celle-ci profitant bien évidemment au tarsier.


    Puis nous retournons à Tagbilaran en bus, et nous dirigeons ensuite vers la presqu’île de Panglao, très touristique, réputée pour ses plages de sable blanc, où nous passons la fin de l’après-midi.


    La fin de notre voyage approche… Notre dernière journée sur l’île de Bohol se déroule bien tranquillement  en promenades à pied dans les environs.

    Nous nous envolons le jour suivant en direction de Manille où nous arrivons en fin de matinée. Nous allons passer une journée et demie à Manille et terminer notre visite, assez succincte, de la ville.

    Nous prenons tout de même le temps de visiter Intramuros.

     

    Intramuros, situé le long du fleuve Pasig, entouré de murs larges de 8 mètres et hauts de 22 mètres, est le quartier le plus ancien de Manille. Il a été construit par les Espagnols au 16ème siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis vient le moment du départ. Nous devons être à l’aéroport 3 h avant le décollage. A notre arrivée, la file d’attente aux comptoirs d’enregistrement est déjà très longue…

     

    Notre retour sera bien moins tranquille que l’aller. Nous apprenons que notre vol au départ de Manille aura près de 5 h de retard pour des raisons techniques. A Abu Dhabi, nous ratons donc notre correspondance pour Paris. Pas de problème, la Compagnie s’occupe de tout, et nous sommes redirigées sur un vol à destination de Londres et ensuite vers Paris où nous arrivons avec presque 10 h de retard. Ce sont les aléas des voyages…

     

    Mais nous sommes tout de même pleinement satisfaites de notre voyage, bien que n'ayant pas pu visiter les îles Philippines comme nous l'aurions voulu en raison de la saison des pluies, notamment le nord de l'île de Luzon.

     

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    GALLE
     
    Hébergement
     
    Nous étions à la Wijenayake's Guest House - 65 lighthouse Street, à l'intérieur de la ville fortifiée.
    C'est une guesthouse familiale. Accueil chaleureux. Famille très agréable. Nous vous recommandons cette guesthouse.
     
    Restauration
     
    Possible à la guesthouse : bonne cuisine locale.
     
     
     
    DENIYAYA
     
    Hébergement
     
    C'est une petite ville dont l'unique attrait est la proximité de la forêt primaire de Sinharaja. Il y a peu de choix d'hôtels.
    Nous avons logé à la Sinharaja Resthouse - Temple Road.
     
    Cette guesthouse appartient à Badulla qui peut également vous servir de guide lors d'une "petite incursion" dans la forêt primaire de Sinharaja.
     
    Restauration
     
    Possibilité de se restaurer à la resthouse (Cuisine locale).
     
     
     
    TANGALLE
     
    Hébergement
     
    Nous avons logé sur la plage de Madilla, dans un bungalow appartement à Séverine et Daya - Madilla 27 (à côté de l'Ibis Guesthouse). Contact mail : swydler@hotmail.com
     
     
    C'est un endroit super. Nous vous le recommandons.
     
     
    Restauration

    Possibilité de se restaurer à l'Ibis Guesthouse, juste à côté (c'est la même famille). Très bien.
    Sinon, en allant sur Tangalle, le long de la plage, il y a de nombreux restaurants.
     
     
     
    TISSAMAHARAMA
     
    Hébergement
     
    Nous étions à la Refresh Guesthouse - Kataragama Road - Akuragoda
    Cette Guesthouse dispose de 5 chambres donnant sur une petite cour intérieure. Très bien.
     
     
     
     
     
     
     
    Restauration
     
    La guesthouse possède un restaurant (très bien). Possibilité également d'aller à celui du Lake Side Tourist Inn très proche.
     
     

    ELLA
     
    Hébergement
     
    Nous étions au Beauty Mountain Tourist Inn - Main Street (à l'entrée de la ville) où nous disposions d'un grand bungalow, avec terrasse, niché dans la verdure.
     
    Restauration
     
    Nous avons beaucoup aimé le Dream Café - Main Street, tenu par Sami (et son fameux "pot de thé" les jours de "Poya").
    Nous vous le recommandons.
     
     
     
    KANDY
     
    Hébergement
     
    Nous avons logé au Lake Bungalow - 22/2 Sangaraja Mawatha, situé dans un quartier résidentiel, dans une rue perpendiculaire au lac, et appartenant à une famille bourgeoise de Kandy. Nous vous le recommandons.
     
    Restauration

    Restaurant le Devon, au centre ville - 11 Dalada Vidaya
    Restaurant le Devon Rest, au bord du lac, - 4E Sangaraja Mawatha Road.
     
     
     
    POLONNARUWA
     
    Hébergement
     
    Nous étions à la Samudra Guesthouse - Habarana Road.
    Guesthouse simple (chambres basiques) mais bien située, proche du site archéologique.
    Les propriétaires sont sympathiques et serviables. Location de vélos.
     
    Restauration
     
    Possibilité de se restaurer à la Guesthouse (il faut commander son repas).
     
     
     
    ANURADHAPURA

    Hébergement

    Shalini Tourist Rest - 41/388 Harischandra Mawatha
     
     
    Très bien, chambres d'un bon confort (avec TV5...). Personnel très sympathique. Location de vélos et transfert gratuit vers les gares. Nous vous la recommandons.
     
    Restauration
     
    Bon restaurant à l'hôtel.
     
     
     
    NEGOMBO
     
    Hébergement
     
    Nous étions à l'hôtel Silver Sands - 95 lewis place (donnant sur la plage). Très bien. Possibilité de transfert à l'aéroport, même en pleine nuit.
     
     
     
     
     
    Restauration
     
    Possible à l'hôtel (correct).
     
     
     
    DIVERS - TRANSPORTS LOCAUX
     
    Train
     
    Il est difficile de réserver en 1ère classe. Quant à la  2ème classe, elle est la plupart du temps bondée, et il faut souvent voyager debout. La 3ème classe, on en parle pas....
     
    Attention : si vous voulez vous arrêter à Kandy ; la plupart des trains ne vont pas jusque Kandy et il est difficile d'avoir l'information en gare. Il faut descendre du train à "Peradenya Junction" et prendre une correspondance pour Kandy.
     
     
    Bus
     
    Les voyages en bus locaux ne sont pas aisés au Sri Lanka. Il n'y a pas la possibilité de mettre les bagages en soute... Il faut donc les caser à l'intérieur des bus, qui sont également souvent bondés...


     
     
    ACCES AU RECIT DU VOYAGE
     
     
     
     
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       LE SRI LANKA

     

     

    Compagnie aérienne :

    Kuwait Airways

     

    Pas de visa

    (pour un séjour maximum de 4 semaines)


    Monnaie :

     La Roupie






     

     
     
     
    Nous sommes sur le quai de la gare ferroviaire de Colombo et attendons le train qui va nous amener à Galle, sur la côte sud de l'île.

    Nous avons pris nos billets en deuxième classe. Il y a beaucoup de monde sur le quai, et tous s'apprêtent à prendre le  train "d'assaut" dès son arrivée. Et ce n'est pas une phrase en l'air...

     
    Notre voyage a commencé 24 heures plus tôt. Après un vol sans problème avec la compagnie Kuwait Airvays, nous avons atterri très tôt à Negombo où se trouve l'aéroport de Colombo.
    D'un commun accord, nous avons décidé de faire l'impasse  sur la visite de la ville de Colombo. Quant à Negombo, nous aurons bien le temps d'y séjourner au retour.
     
     
    Ouf !!!  Ca y est... Nous sommes toutes les deux assises dans notre wagon 2ème classe. Cela s'est passé très vite, nous nous sommes engouffrées dans le train et avons dû "jouer des coudes" pour trouver une place assise.
     
    Nous empruntons la ligne de chemin de fer longeant la côte, devenue tristement célèbre lors du tsunami de 2004. On aperçoit encore, le long de la voie, les vestiges des maisons détruites à l'époque.
     
    Les paysages sont néanmoins superbes et nous profitons d'un premier jour au Sri Lanka bien ensoleillé.
     
    Le temps passe, les gares s'égrennent les unes après les autres, et nous arrivons bientôt à Galle.
     
    Nous avons décidé de loger dans la ville fortifiée. A la sortie de la gare, nous prenons donc la direction de la porte d'accès à la ville.
     
     
    Galle, dont la rade est bien protégée, fut découverte par les Portugais en 1505.  Elle devint alors le premier port de l'île. Elle tomba ensuite aux mains des Hollandais qui continuèrent à la développer, agrandirent ses fortifications et créèrent le quartier du fort. Puis vinrent les Anglais. C'est à partir de ce moment qu'elle fut supplantée par Colombo.

     
    Nous passons la journée suivante à faire le tour de la vieille ville ainsi que de ses remparts très bien conservés.
     
     
     
     
     


     

    Le lendemain, comptant prendre la direction de Deniyaya, porte d'entrée de la forêt primaire de Sinharaja, nous nous rendons à la gare routière. Hormis un bus très tôt le matin, il n'y a pas de bus direct pour cette destination. Nous empruntons donc trois bus locaux pour couvrir cette distance (60 à 70 kms...).

    Malgré celà, les changements de bus se font facilement. Aidées par les autres voyageurs Sri Lankais, nous trouvons immédiatement le bus suivant.

    Nous arrivons à Deniyaya en début d'après-midi. Il y a peu de choix d'hôtel dans la ville, nous nous dirigeons donc vers la Sinharaja Resthouse  sachant que Badulla, son propriétaire, est guide. Nous passons une fin de journée agréable sur les petits chemins aux alentours de la ville, au milieu des rizières.

    Le lendemain, nous partons en compagnie de Badulla en direction de la forêt. Ayant déjà séjourné dans la jungle, l'une et l'autre, cette "petite incursion" dans la forêt primaire se révèle finalement peu intéressante pour nous. Nous passons néanmoins un moment agréable.

     

    Nous reprenons notre route : direction Tangalle sur la côte sud, où nous avons prévu de rencontrer Séverine.

    Séverine est Suisse. Elle est mariée avec Daya, qui lui, est Sri Lankais, et nous avons promis de lui amener quelques livres en langue française.

    Comme à l'aller, il nous faut changer plusieur fois de bus avant d'arriver à destination. Séverine nous attend, et après avoir pris possession de notre bungalow sur la plage, nous passons la fin de l'après-midi à "papoter" avec elle.

    Les deux jours suivants sont consacrés à nous promener le long de la plage, à aller à Tangalle, ainsi qu'à visiter les alentours. C'est une très belle région.






     

    Après ces quelques jours passés auprès de Séverine et Daya, nous prenons la direction de Tissamaharama. Nous avons l'intention de visiter le parc national  de Yala, et voulons également assister à l'Esala Perahera de Kataragama.

    Le trajet n'est pas très long, mais les paysages changent rapidement. Luxuriants du côté de Tangalle, ils deviennent de plus en plus secs au fur et à mesure que l'on approche de Tissa.

    L'arrivée à Tissamaharama est difficile. Des "rabatteurs"... insistants attendent les touristes à la gare routière...  Nous trouvons finalement un transport pour la guesthouse de notre choix.

    Plus tard dans la soirée, nous négocions un safari d'une journée au parc pour le lendemain.

    Après une bonne nuit de sommeil, nous nous levons très tôt et partons aux aurores en direction du parc national de Yala. Notre guide nous attend, avec son 4X4, à l'heure prévue devant notre guesthouse ; le jour vient de se lever quand nous arrivons à l'entrée du parc.

    Le parc national de Yala est renommé pour la variété de sa faune.  Nous passons la matinée à  parcourir les chemins de la réserve en 4X4, à découvrir des animaux tels qu' éléphants, daims, crocodiles, de nombreux oiseaux, regroupés aux abords des nombreux points d'eau, mais également beaucoup de singes.


     

     

     

    Après une pause "pique-nique" bien méritée, à midi, le long d'une rivière, que seuls un éléphant ainsi que quelques singes sont venus troubler, nous reprenons notre safari alors que les températures commencent à baisser. En fin d'après-midi, nous avons même la chance d'apercevoir un léopard.

    C'est couvertes de poussière, bien fatiguées, mais des images d'animaux plein les yeux, que nous reprenons le chemin de Tissamaharama à la nuit tombante.

    La journée suivante est passée à visiter tranquillement les environs de Tissa. Nous avons prévu de nous rendre le soir même à Kataragama afin d'assister à l'Esala Perahera.

    L'Esala Perahera est une fête annuelle qui se déroule chaque été, en juillet et en août, au moment de la pleine lune. C'est l'occasion de parades hautes en couleurs auxquelles prennent part des éléphants luxurieusement caparaçonnés, accompagnés de danseurs et jongleurs, la dernière parade, le jour de la pleine lune, étant la plus grandiose.

    Kataragama est une ville sacrée multi-religieuse où se côtoient bouddhistes, musulmans et hindous en pélerinage. Cette fête traditionnelle est donnée en l'honneur du très puissant dieu Skanda, vénéré par les trois religions.

    En soirée, nous prenons la direction de Kataragama. Les bus sont bondés. Tous viennent assister à la fête. A Kataragama, l'accès au lieu de la parade se fait par un petit pont piétonnier enjambant une rivière : une file dans un sens, une  file dans l'autre. Autant dire que l'attente est longue...

    Aidées par une Sri Lankaise rencontrée dans le bus, nous décidons de traverser la rivière à gué.

    De l'autre côté de la rivière, il y a foule. Des milliers de personnes sont déjà installées,   à même le sol , attendant le début des festivités.

    Nous décidons de visiter le site auparavant. Il n'y a rien de bien particulier au niveau architecture, l'intérêt du lieu tenant beaucoup plus à son atmosphère... Les bouddhistes viennent méditer sur le parvis du "dagoba", les musulmans viennent prier à la mosquée ; quant aux Hindous, on les retrouve au "Maha Devale", le grand temple de Kataragama, lieu que les deux autres religions fréquentent également.

    Compte-tenu de l'afflux toujours croissant de pélerins Sri-Lankais, nous commençons à chercher une place pour nous installer. Pas facile, le lieu est déjà noir de monde. C'est très impressionnant... Nous trouvons finalement une "petite place" pas trop mal située avec des voisins charmants, tout étonnés de trouver deux "étrangères" à leur côté.

    La parade commence. Danseurs, jongleurs, acrobates, musiciens, porteurs de torches, éléphants caparaçonnés de velours et soie brodés d'or et d'argent, tous plus beaux les uns que les autres, se succèdent au rythme des tambours pendant plusieurs heures.

    La foule assiste bien sagement à la parade.


     

     

     

    Tout le monde se lève au moment où l'éléphant portant la relique représentant le dieu Skanda, le "Yantra", apparaît. Ce dernier va rejoindre sa promise...

     

    C'est également le signe de la fin des festivités du jour.

    Nous quittons le lieu de la parade et nous dirigeons vers la gare routière. Il est très tard, et nous devons encore rentrer à Tissa.

     

    Nous reprenons notre route le lendemain matin ; nous nous dirigeons vers Ella, petit village plus au nord. Fidèles à nos habitudes, nous empruntons les bus locaux.

    Ella se situe au milieu des plantations de théiers, dans une région magnifique qui offre la possibilité de faire de nombreuses excursions. Nous comptons y séjourner plusieurs jours.

    Nous passons les deux journées suivantes à randonner aux alentours d'Ella :

    •  le little Adam's Peak auquel on accède en traversant des plantations de thé
    •  le rocher de Ella, dont l'ascension est très raide

    Ces deux points de vue nous permettent d'avoir un très bel aperçu de la région.

     

     

     

     

     

     

    Nous visitons aussi les sites bouddhistes de Buduruvegala et Dowa :



     

     

     

     

     

    Une autre journée nous permet également de nous rendre à Haputale. Nous en profitons pour visiter une fabrique de thé. La route qui y mène, serpentant dans les plantations, est splentide. De là, nous prenons la direction de Lipton's seat afin d'y contempler un panorama réputé de la région.


     

     

     

    Après ces quelques jours passés à Ella, nous reprenons notre voyage. Nous avons prévu de prendre le train jusque Kandy. N'ayant pas pû réserver de places en 1ère classe, nous nous résignons à prendre des billets en 2ème classe... en espérant trouver des places assises. L'espoir fait vivre...





     

     

     

     

    Même tactique qu'à Colombo ; dès l'arrivée du train, nous nous précipitons à l'intérieur. Probablement pas assez rapidement, car nous ne trouvons pas de places assises. Nous commençons donc notre voyage debout dans l'allée, le train se remplissant de plus en plus au fur et à mesure de ses arrêts dans les gares, jusqu'à être complètement bondé...

    Nous finissons par nous installer sur le marche-pied du wagon... Voilà au moins un endroit où nous sommes assises, et de plus nous pouvons contempler le paysage qui est magnifique.

    Le trajet commence à se faire long, et il s'avère d'autant plus long, que, contrairement à ce qui nous avait été dit, le train ne s'arrête finalement pas à Kandy. Nous ratons également la gare où nous aurions pû nous arrêter pour prendre une correspondance...

    Nous arrivons finalement à Kandy à minuit passé... Il n'y a pas de "rabatteurs" à la gare, c'est au moins un point positif.

    Après un repos bien mérité, nous ne commençons notre visite de la ville qu'en fin de matinée, le lendemain.

    Kandy est la deuxième ville du pays. Située à 500 mètres d'altitude, entourée de montagnes verdoyantes, recouvertes d'une végétation luxuriante, la ville s'étend à proximité d'un lac creusé à la demande du dernier roi de Kandy. Son environnement en fait une ville très agréable.

    Pour cette première journée à Kandy, nous préférons faire tranquillement un petit tour de la ville afin de prendre nos marques.

    La vraie visite commence le jour suivant : Lever à 5 h. Nous avons prévu d'arriver au temple de la dent à 6 h afin d'assister à la première "puja" de la journée.

    Les fidèles se pressent au temple, apportant leurs offrandes, fleurs de lotus, riz...

    Entouré de douves qu'enjambe un petit pont gardé par deux éléphants de pierre, le temple de la dent, édifié au 18ème siècle, est un véritable coffre-fort. Le sanctuaire abritant la précieuse dent de Bouddha se trouve au centre, au milieu d'une cours. Cette dent serait parvenue au Sri-Lanka au 4ème siècle, récupérée par les indiens au 8ème siècle, puis rapportée par la suite au Sri-Lanka. Elle fait l'objet d'une dévotion particulière.

    C'est au moment des "pujas" journalières, se déroulant dans la chambre sacrée, que l'on peut apercevoir le reliquaire composé de 6 coffrets d'or, en forme de "dagoba", s'emboitant les uns dans les autres. L'un de ces coffrets contient la dent.


     

     

     

     

     

    Nous profitons de cette heure matinale pour visiter en toute quiétude les différents bâtiments qui composent le temple de la dent, ainsi que quelques autres petits temples à proximité.

    En fin de matinée, nous prenons la direction de Peradenya, petite ville à proximité de Kandy où se trouvent  de très beaux jardins botaniques, très bien entretenus. Nous y passons une après-midi fort agréable.



     

     

    Puis, le jour suivant, toujours à l'aide des bus locaux, direction la campagne environnante où se situent plusieurs petits temples kandyens intéressants :

    •  le Kataragama Devale à Embekke
    •  le Lankatilaka Viharaya dominant les rizières
    •  le Gadaladenya Viharaya édifié sur une roche granitique





     

    Une petite route les relie tous les trois, serpentant au milieu des rizières.

    Pour notre dernier jour dans la région, nous prenons la direction de Pinnawala où se situe l'orphelinat des éléphants. Comme à notre habitude, nous empruntons les transports locaux afin d'y parvenir.

    L'entrée dans les lieux n'est pas "donnée", et nous espérons que cela sert réellement aux éléphants. Nous passons la journée là-bas, à assister au bain des éléphants, à visiter l'ophelinat et à assister également au repas des éléphanteaux.


     

     

     

     

     

    Aujourd'hui, nous quittons Kandy. Nous avons négocié un transport avec chauffeur afin de nous rendre à Polonnaruwa, et nous arrêter ainsi dans les différents temples du "triangle culturel", sur notre route.

    L'un de ces temples est le fameux temple rupestre de Dambulla, construit sur un rocher à 150 mètres au dessus de la plaine, et constitué d'une caverne profonde divisée en cinq temples superbement décorés.





     

    Depuis la terrasse du temple, nous jouissons d'une vue imprenable sur la plaine environnante, ainsi que sur Sigiriya, gigantesque rocher surplombé d'une forteresse du 5ème siècle. C'est notre prochain arrêt.



     

     

     

     

     

    Kasyapa, roi parricide, craignant la vengeance de son frère, édifia un palais-fortesse sur le monolithe de Sigirya, ainsi que d'immenses jardins dans la plaine.

    La montée au sommet du rocher nous permet d'approcher la galerie des 'Demoiselles de Sigiriya", peintures abritées du soleil et de la pluie, en excellent état de conservation.

    C'est une journée vraiment très intéressante.

    En fin d'après-midi, en approchant de Polonnaruwa, nous avons même la  surprise de  voir un troupeau d'éléphants sauvages, se repaissant au bord de la route.

    Nous arrivons à la nuit tombante à Polonnaruwa.

    La cité de Polonnaruwa devint florissante sous les règnes de Parakrama Bahu et Nissanka Malla  (12ème siècle), qui y construisirent de nombreux monuments mêlant l'art indien et le style cingalais.

    Le lendemain, nous commençons la visite du site archéologique. Pour ce faire, nous louons des vélos à notre guesthouse.

    Cette visite s'avère particulièrement intéressante, et agréable. Le temps est au beau fixe, et nous passons la totalité de la journée sur le site. Certains endroits sont très reculés et calmes.



     

     

     

     

     

    Nous croisons même quelques singes peu farouches.



     

     

     

     

     

    Le lendemain, nous prenons la direction de Medirigiriya, site très intéressant et peu fréquenté. La campagne est très belle. Sur une partie du parcours, la route longe un canal d'irrigation ombragé. De petites passerelles de bois desservent les villages.

    Nous passons  environs deux heures sur ce site paisible, juste accompagnées de quelques singes "chapardeurs". Nous sommes de retour à Polonnaruwa en fin d'après-midi.

    Le jour suivant, nous quittons Polonnaruwa pour prendre la direction d'Anuradhapura qui se situe également dans le 'triangle culturel". Nous avons à nouveau négocié une voiture avec chauffeur, car nous souhaitons nous arrrêter plusieurs fois sur le chemin.

    Notre premier arrêt, nous le faisons à Ritigala. Nous empruntons un chemin de terre pour accèder à ce site peu fréquenté, sis dans la jungle, enfoui sous la végétation.

    Les vestiges qui subsistent sont ceux d'une communuté monastique qui pratiquait la médiation, préférant l'environnement de la forêt à la compagnie des hommes.




     

     

     

     

    A cet endroit, on ne s'aventure pas très loin dans la forêt en raison des bêtes sauvages.

    Nous reprenons notre route. Notre prochain arrêt est prévu à Avukana.

    Ce site est connu pour sa colossale statue de Bouddha, haute de 15 mètres, l'une des plus ancienne du Sri-Lanka. Elle est taillée directement dans le roc, et repose sur un socle taillé en forme de fleur de lotus renversée.

     
    Nous arrivons à Anuradhapura dans l'après-midi. Cela nous laisse le temps de nous installer tranquillement à l'hôtel.
     
    Le lendemain, nous louons des vélos pour visiter le site archéologique de la ville. Mais cette fois-ci, c'est bien moins agréable. Le site est très étendu, trop à notre goût ; les monuments sont éloignés les uns des autres, et nous devons faire très attention à la circulation avec nos vélos.
    Fondée au 5ème siècle avant JC, Anuradhapura fut la capitale de l'île pendant 1 400 ans. De cette époque subsistent encore bien des monuments. Anuradhapura a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1982.
     
    Nous passons la journée sur les routes, à vélo, à visiter les principaux monuments.
     


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Pour notre dernière journée dans la région d' Anuradhapura, nous nous dirigeons vers Mihintale, située à une dizaine de kilomètres, où se trouve un autre site bouddhiste. Celui-ci s'étend sur 4 collines auxquelles on accède en gravissant 1 840 marches.
     
    Minhintale est un lieu saint très fréquenté par de nombreux pélerins. Ce site incarne le point de départ de la diffusion du bouddhisme au Sri-Lanka. C'est ici que Mahinda,  émissaire de Bouddha, se serait installé afin de diffuser l'enseignement bouddhique sur l'île.
     
     
     
    Notre voyage arrive à sa fin.
    Notre prochaine étape est Negombo, d'où nous prendrons l'avion pour la France.
     
    Le lendemain, nous prenons la direction de la gare ferroviaire. Nous avons réussi à réserver deux billets en 1ère classe pour aller à Colombo. Notre voyage se passe très bien, et nous arrivons "fraîches et disposes" à destination...  Nous utilisons une toute dernière fois un bus Sri-Lankais, et arrivons à Négombo en début d'après-midi.
     
    Nous nous installons dans un hôtel donnant sur la plage : chambre avec vue mer !!
    La journée suivante, nous la passons à Negombo, à nous promener dans la ville, sur la plage, à effectuer nos derniers achats.
     
    Puis arrive le moment du départ. Il est 3 h 30 du matin, un taxi nous attend pour nous amener à l'aéroport. Dans quelques heures, nous serons dans l'avion...
     
     
     
    C'est un nouveau voyage qui se termine. Voyage très varié où se sont mêlés une nature extraordinaire, une histoire prodigieuse ainsi que des trésors culturels fabuleux, sans oublier une population sri lankaise d'une extrême gentillesse.
     
     
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