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    RIO DE JANEIRO
     
    Hébergement
     
    Nous avons logé chez Idaci Garcia - Ladeira Ary Barroso N°16, dans le quartier du Leme.
    Idaci met à disposition une grande chambre pour deux personnes, avec salle de bain, à deux pas de la plage.

    Plan d'accès.

    Pour tout renseignement, contacter sa fille : naygarcia@gmail.com

    Restauration

    Nous avons fréquenté différents "lanchonetes" dans le quartier, mais également :

    Le Sindicato do chopp - Av. Atlantica 514 - Leme - Restaurant qui donne sur la plage du Leme (plats copieux, pour deux personnes).

    Transports

    La ville possède deux lignes de métro, très propres, très sûres, ainsi qu'un bon réseau de bus qui permet de rejoindre facilement les différents quartiers touristiques. Possibilité également de combiner des trajets métro/bus à partir de certaines stations (système de navettes)

    Plan métro Rio de Janeiro 

     

    PARATY

    Hébergement

    Nous étions à la Pouso Familiar - Rua José Vieira Ramos 262. Petite pousada située à proximité de la gare routière, possédant quelques chambres donnant sur un petit jardin.

    Accueil sympathique - Prix intéressant.

    Restauration

    Nous sommes principalement allées au restaurant "ao kilo" Sabor da Terra - Av. Roberto Silveira 180 (rue qui mène au quartier historique). Correct.

     

    FOZ DO IGUACU

    Hébergement

    Nous étions à l'hôtel San Remo - Rua Xavier da Silva 563. Hôtel bien situé, près du terminal de bus urbain. Le bus qui va à Puerto Iguaçu en Argentine (chutes côté argentin) s'arrête à proximité, sur l'avenue Juscelino Kubitchek. Hôtel tout de même un peu bruyant la nuit. Buffet petit déjeuner copieux.

    Restauration

    Panificadora Familla Maran - Rua Taroba 992. Petite boulangerie de quartier, avec une petite terrasse, proche de l'hôtel, qui sert également des plats complets.

     

    CUIABA

    Hébergement

    Hôtel Mato Grosso - Rua Commandante Costa 2522. Cet hôtel est situé dans le centre de la ville. Il est propre et correct. Bon buffet petit déjeuner.

    Restauration

    "Lanchonetes" à proximité où l'on peut consommer des plats complets simples.

    Excursion dans le Pantanal

    Nous sommes passées par l'intermédiaire de Joël  Souza qui connait bien le Pantanal, et nous a procuré guide et transport. Il possède une petite agence non loin de l'hôtel Mato Grosso.

    Agence Joël Souza : Ecoverdetours

    Durant notre escapade au Pantanal, nous avons séjourné à :

    • La Fazenda Rio Clarinho (située au km40 de la transpantaneira). C'est un endroit très rustique, à l'écart de la route, situé près d'une petite rivière. Les chambres sont simples et propres. Bonne cuisine. Nous avons beaucoup aimé cet endroit.
    • La Puma Lodge (plus au sud, près de Porto-Joffre). Bien également, mais plus moderne, plus proche de la route, et moins de charme.

     

    BRASILIA

    Hébergement

    A l'époque où nous étions à Brasilia, la municipalité avait décidé de fermer toutes les pousadas de la Via W3 Sul. Nous avons néanmoins réussi à trouver un réfractaire à cette décision...

    Nous avons donc logé dans une petite pousada (Via W3 Sul - Quatra 703 - Bloco G - Casa 9) à proximité du Sanctuaire Dom Bosco. Bien.

    Restauration

    Restaurants "Ao kilo" aux alentours, ainsi que possibilité de se restaurer dans le centre Commercial "Patio" proche.

     

    LENCOIS

    Hébergement

    Nous étions à la Casa de Helia - Rua da Muritiba, située un peu à l'écart du centre ville. Bien.

    Site internet Casa de Helia

    Restauration

    Nombreux petits restaurants dans la ville, mais nous avons fréquenté plusieurs fois le Bode Grill - Restaurant "ao kilo" situé dans une petite ruelle donnant sur la rivière, à droite de la Praça das Nagôs.

     

    SALVADOR DE BAHIA

    Hébergement

    Hôtel Arthemis - Edificio Themis - 7ème étage - Praça da Sé. Hôtel très bien situé disposant de chambres avec ou sans vue sur la mer. Petite terrasse pour prendre le petit-déjeuner. Prix correct. Bien.

    Site internet Hôtel Arthemis

    Restauration

    Restaurant "ao kilo" Gramado - Praça da Sé 18. Très bien, beaucoup de choix.

    "Lanchonete" Tropicalia dans le Pelourinho, à côté du "Terreiro de Jesus" et de la Cantina da Lua.

     

    OURO PRETO

    Hébergement

    Nous étions à la Pousada Vila Rica - Rua Felipe dos Santos 165. Belle bâtisse, belle réception mais chambres simples et literie un peu "fatiguée".

    Attention à la Pousada Sao Francisco qui promet des chambres sans savoir si elles vont se libérer...

    Restauration

    Nous avons principalement fréquenté le Sabor de Minas - Rua Sao José 214. Restaurant "ao kilo " à midi. Le soir choix varié de plats. Bien.

     

    DIVERS

    Transports inter-régions

    Nous avons beaucoup utilisé les bus pour nos déplacements. Ceux-ci sont très confortables et très pratiques, et on y dort très bien (il existe différentes classes). Hormis une destination qui nous a semblée "longue", le reste de nos trajets s'est très bien déroulé.

    Transports urbains

    Toutes les villes d'une certaine importance possèdent un réseau de bus urbains bien développé et facile à utiliser.

     
     
     
     
     
     
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    Le Real (R$)

     

     

     

     

     

     

     

    Ce voyage, nous avions envie de le faire depuis longtemps. L’opportunité d’un billet d’avion à prix intéressant, et NOUS VOILA PARTIES…   

    Après un changement d’avion à Sao Paulo, nous arrivons en vue de Rio de Janeiro par une belle matinée ensoleillée.

    Sitôt les formalités accomplies, nous nous dirigeons vers le Leme, un petit quartier de Rio bien tranquille, situé en bord de mer entre le Pain de sucre et Copacabana.

    Nous sommes attendues par Idaci qui nous accueille chez elle durant notre séjour à Rio.

    Cette première journée au Brésil, nous la souhaitons tranquille afin de nous remettre de la fatigue de notre voyage ; nous nous contentons donc d’une ballade dans le Leme ainsi que le long de la plage de Copacabana.

    Le lendemain, les «choses» sérieuses commencent…

    Le temps étant toujours au beau fixe, nous décidons de visiter les sites qui font la renommée de la ville :

    • Le Corcovado en premier lieu 

    Le «Cristo Redentor», perché au sommet du Corcovado à 710 mètres d’altitude, mesure 38 mètres de haut et pèse 1 200 tonnes. Cette statue, élevée en vue de commémorer le centenaire de l'indépendance du Brésil, a nécessité 5 ans de travaux et fut inaugurée en 1931.

    Nous y accédons en empruntant le «Trem do Corcovado» depuis la Rua Cosme Velho. La montée en funiculaire nous permet déjà d’avoir de belles vues sur la ville.

    Du haut du Corcovado, le paysage est vraiment splendide, d’autant plus que le temps est très dégagé. Nous restons là un bon moment, comme beaucoup d’autres, à contempler cette vue superbe sur toute la ville, ainsi que la baie de Guanabara. C’est vraiment un site exceptionnel !!

    • un petit passage dans le «Centro», cœur historique de Rio, nous permet de voir une partie des monuments de la ville. Là les anciens monuments côtoient les buildings modernes.

    • Puis moment très attendu également, le «Pao de Açucar» vers lequel nous nous dirigeons pour le coucher du soleil.

    Situé à 395 mètres d’altitude, le Pain de sucre domine l’entrée de la baie de Guanabara. Autrefois, les indiens l'appelaient «Pau-nd-Acuqua» (haut promontoire pointu et isolé) ; pour les Portugais, ce nom ressemblait à «Pao de Açucar»...

    Comme pour le Corcovado, il y a beaucoup de monde, surtout à cette heure de la journée… La montée au sommet s’effectue en deux temps, avec un changement au Morro da Urca.

    Le soleil couchant pare le Pain de sucre de très jolies couleurs. Bien que moins haut que le Corcovado, la vue y est également splendide.

     

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain matin, nous quittons Rio ; nous avons prévu de terminer la visite de la ville à la fin de notre voyage.

    Nous nous rendons donc de bon matin à NovoRioRodoviaria, la gare routière de la ville afin d'y prendre un bus en direction de Paraty au sud de Rio de Janeiro.

    La durée du trajet est de 4 heures, le bus est très confortable, et de plus, il emprunte une très belle route qui longe la «Costa Verde» une des plus belles côtes du Brésil : de nombreuses criques et îlots se succèdent dans un paysage sauvage.

    Paraty est une petite ville coloniale très bien préservée, fondée au 17ème siècle, suite à la découverte d'or dans l'état voisin du Minas Gerais. C'est de son port que partaient les navires chargés d'or à destination du Portugal.

    Sitôt arrivées, nous trouvons rapidement une petite pousada non loin du centre historique. Le temps de nous installer, et nous partons repérer les lieux.

    La vraie visite commence le lendemain matin. Le temps est toujours très très beau et nous passons la journée à déambuler dans les rues pavées, bordées de maisons colorées, à contempler cette belle architecture coloniale bien préservée et très bien entretenue. C'est vraiment une petite ville très agréable.

    Depuis le fort (Forte Defensor Perpetuo), on a un beau point de vue sur la baie de Paraty. 

     

     

     

     

     

     

    Nous reprenons notre route le lendemain matin, en direction de Foz do Iguaçu. Le trajet n'est pas très direct, et nous devons tout d'abord aller à Sao Paulo, avant de pouvoir acheter notre billet jusque Foz.

    Nous longeons à nouveau la Costa Verde, puis la route bifurque et s'engage dans les terres en direction de Sao Paulo. A notre arrivée, nous trouvons finalement facilement un autre bus en partance pour Ciudad del Este au Paraguay ; il nous déposera à Foz do Iguaçu.

    Comme indiqué précédemment, les bus sont très confortables au Brésil, et malgré un trajet nocturne, nous arrivons finalement bien reposées à Foz do Iguaçu.

    Le temps de rejoindre le centre ville et de trouver un hôtel, et nous voici d'attaque pour commencer la visite des chutes d'Iguaçu côté Brésilien ; il ne faut en effet pas plus d'une demi-journée.

    Nous rêvions d'aller un jour voir les chutes d'Iguaçu. Notre rêve est en train de se réaliser.

    Les chutes d'Iguaçu, situées au beau milieu de la forêt tropicale, sont une merveille naturelle inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO, en 1984.

    C'est du côté brésilien que l'on a la plus belle vue d'ensemble, mais il n'y a quasiment pas d'accès de près aux cascades. La vue est néanmoins superbe, impressionnante, et nous ne nous lassons pas de la regarder.

    Le programme de la journée du lendemain est tout tracé... Direction l'argentine. Nous prévoyons d'y passer la journée entière.

    Des bus partent toutes les 30 minutes en direction de Puerto do Iguaçu, la ville frontalière argentine. Le passage de la frontière s'effectue très facilement, et en une demi-heure nous sommes arrivées à destination. Il ne reste plus qu'à emprunter un autre bus qui nous mènera à l'entrée du parc national.

    Les chutes côté argentin sont beaucoup plus étendues, et de ce côté ci, il est possible de les approcher de très près... Un petit train permet de circuler entre les points les plus éloignés des chutes. Nous commençons la journée par le circuit supérieur ; il offre la possibilité, en utilisant des passerelles, d'approcher de très près 5 cascades (saltos). C'est vraiment très impressionnant. Nous poursuivons par le circuit inférieur, qui lui, nous conduit à l'inverse au pied des cascades, nous offrant un tout autre point de vue, tout aussi superbe. Nous traversons également un bras de rivière afin de rejoindre l'île San Martin depuis laquelle il y a également de très beaux points de vues sur les chutes.

    Autre point de vue vraiment spectaculaire, la gorge du diable. Nous empruntons le petit train pour y parvenir ; il n'y a pas d'autre solution. Ensuite une très longue passerelle traverse le fleuve en amont des chutes et nous mène au bord de la gorge du diable haute de près de 100 m, en forme de fer à cheval, où les eaux du fleuve s'engouffrent avec fracas. C'est très impressionnant...  

     

     

     

    Quelle journée, que de souvenirs, et que de photos prises !! C'est vraiment un des points forts de notre voyage...

    Mais nous devons penser à notre retour au Brésil. Il nous faut encore prendre deux bus et repasser la frontière. Nous ne nous attardons donc pas.

    Nous avons prévu de continuer notre route le lendemain après-midi ; notre trajet en bus est déjà réservé. Nous passons donc la matinée à nous promener dans les rues de Foz do Iguaçu, à vaquer à nos obligations, mais la ville en elle-même n'est pas très intéressante.

    Nous prenons la direction de Cuiaba, porte d'entrée Nord du Pantanal. Ce sera notre plus long trajet en bus du voyage.

    Comme à notre habitude, dès notre arrivée, nous partons de suite à la recherche d'un hôtel, d'autant plus qu'il est déjà tard. Ensuite un repos bien mérité, car même si les bus sont très confortables, ce trajet là était vraiment long.

    Nous prévoyons de séjourner quelques jours dans le Pantanal. La saison sèche est la saison idéale pour y aller. Les animaux se concentrent autour des points d'eau...

    Plus grande plaine inondée du monde, sanctuaire écologique, le Pantanal présente une très grande concentration d'animaux. C'est un des endroits les plus propices à l'observation de la faune et de la flore. Il a été classé Réserve Mondiale de la biosphère par l'UNESCO. 

    Après une bonne nuit de sommeil, nous nous mettons donc en quête de Joël Souza, qui peut nous procurer un guide. Nous décidons finalement de partir le lendemain, par son intermédiaire, en compagnie de Santos, qui sera notre guide pendant 4 jours.

    Direction Poconé : à la sortie de cette ville commence la «Transpantaneira», piste qui traverse une partie de Pantanal Nord jusque Porto Jofre, franchissant une centaine de petits ponts.

    Dès notre entrée sur la «Transpantaneira» commence le spectacle... Nous ne savons plus où donner de la tête : des oiseaux de toutes sortes, dont le fameux jabiru emblème du Pantanal, des caïmans en grande quantité «cohabitent» le long de la route....

    Cela commence vraiment bien. 

     

     

      

    Notre premier point de chute dans le Pantanal est la fazenda Rio Clarinho ; c'est une fazenda rustique, très calme, en pleine nature, proche d'une petite étendue d'eau dans laquelle se reflètent les ipés, de grands arbres très fleuris. A proximité coule une petite rivière.

    C'est d'ailleurs vers elle que nous nous dirigeons en premier lieu, afin d’y faire une promenade en barque et observer ainsi la vie le long de la rivière : de nombreux oiseaux, dont des martins-pêcheurs, que nous approchons très doucement, une bande de loutres géantes qui dressent la tête hors de l’eau, à notre approche, en poussant des cris… C’est vraiment très agréable. Le soleil couchant accentue la luminosité des couleurs. 

     

     

     

     

     

     

    Nouvelle sortie à la nuit tombée : cette petite étendue d’eau proche de la fazenda, qui nous paraissait si calme, est en fait infestée de caïmans dont les yeux reflètent la lumière que nous projetons sur eux afin de les apercevoir. Non loin de là, nous pouvons également observer une bande de capivaras, animaux très craintifs ressemblant à de gros cochons d'inde.

    Le lendemain, une petite promenade à la levée du jour nous permet à nouveau d’observer la nature, ainsi que de nombreux oiseaux, dont des araras bleus et toucans. Puis retour en barque sur la rivière, elle aussi infestée de caïmans, mais également de piranhas… Nous organisons même une petite séance de pêche. Le temps est toujours aussi beau et nous continuons notre observation des oiseaux qui peuplent les rives. Cette petite promenade est fort agréable. 

     

     

     

    Nous quittons la fazenda dans le courant de l’après-midi, direction le sud… Nous reprenons la «Transpantaneira», et après 2 à 3 heures de trajet, nous arrivons, à la tombée de la nuit non loin de Porto Jofre, à la Puma Lodge.

    Lever très tôt le lendemain afin d’observer le lever du soleil sur les plaines du Pantanal, ainsi que l’éveil de la nature, très intéressant, très beau. A nouveau, nous apercevons de nombreux oiseaux et animaux.

    C’est vraiment la saison idéale pour visiter le Pantanal.

    Nous partons en bateau sur la rivière proche de Porto Jofre. De nombreux caïmans paressent sur les berges, au soleil ; nous apercevons également des capivaras ainsi que toutes sortes d’oiseaux. Mais cette rivière est beaucoup plus large que la précédente, et nous trouvons la ballade moins agréable.

     

     

     


    Nous quittons la Puma Lodge le lendemain, en milieu d’après-midi, non sans avoir à nouveau fait de nombreuses randonnées aux alentours de la Lodge, durant lesquelles nous apercevons également quelques spécimens de singes, mais à nouveau des araras bleus, pics-verts, ainsi que toutes sortes d’autres oiseaux. Mais le jaguar restera le grand absent… Juste quelques feulements entendus… Il n’était pas loin…

    Le Pantanal, encore un point fort de notre voyage, et c’est la tête encore pleine de ce que nous avons vu, que nous reprenons notre route, le lendemain, en direction de Brasilia.

    Brasilia est une des plus récentes capitales du monde. Construite sous l'impulsion du Président Juscelino Kubitschek dans le but d'attirer les populations ainsi que l'activité économique vers l'intérieur des terres, elle fut inaugurée le 21 avril 1960. Ses principaux monuments sont l'oeuvre de l'architecte Oscar Niemeyer.

    Comme à notre habitude, nous nous préoccupons, dès notre arrivée, de chercher un endroit pour dormir et y déposer nos bagages. Nous trouvons une ancienne pousada juste à côté du Sanctuaire Dom Bosco, dont le propriétaire accepte de nous héberger. 

    Le Sanctuaire Dom Bosco est donc le premier lieu de Brasilia que nous visitons. C’est une bâtisse….moderne qui ne paye pas vraiment de mine vue de l’extérieur, mais l’intérieur est entièrement recouvert de vitraux bleus dont la couleur change en fonction du déplacement du soleil, c’est vraiment très joli.

    Puis direction «l'axe monumental», qui scinde la ville en deux et qui concentre la majeure partie des monuments de Brasilia. Le musée tout en rondeur, la cathédrale, ses vitraux ainsi que ses anges suspendus, le congrès national et ses deux coupoles, le palais Itamaraty (ministère des affaires étrangères), la place des 3 pouvoirs, tout est vraiment très moderne… On aime ou on n’aime pas… Il paraît que, bien que Brasilia soit une ville très moderne et en apparence sans âme, c’est tout de même une ville pleine de vie où il fait bon vivre… 

     

     

     

    Nous ne désirons pas nous attarder à Brasilia, et après 1 jour et demi passé dans cette ville, nous continuons notre voyage, direction Lençois et la Chiapada Diamantina.

    Le parc national de la Chiapada diamantina est une région de hauts plateaux aux paysages grandioses, longtemps exploitée par des chercheurs d'or et de diamants.

    Nichée dans la verdure, Lençois est une petite ville coloniale très agréable, aux rues pavées étroites, aux maisons très colorées. C'est de Lençois que nous organisons notre petite virée d'une journée dans la Chiapada :

    • le posso do diablo, ensemble de cascades
    • la grotte de lapa doce et ses nombreux stalagmites et stalagtites
    • les grottes pratinha et azul avec leurs lacs souterrains aux eaux bleutées
    • puis le morro do pai inacio, belvédère naturel offrant un très beau panorama sur le parc, au sommet duquel nous nous rendons au coucher du soleil. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Belle journée très agréable et bien remplie.

    Nous avons prévu de quitter Lençois le lendemain soir, très tard. Nous passons donc la journée suivante à flâner dans les rues de Lençois, mais également à faire de petites randonnées aux alentours de la ville, notamment le long du rio lençois.

    Tard le soir, nous prenons la direction de Salvador de Bahia où nous arrivons de bon matin. Nous trouvons un hôtel situé sur la Praça da Sé, dans le Pelourinho. C'est une situation idéale car nous pouvons visiter le coeur historique de Salvador entièrement à pied. De plus, nous avons une très belle vue sur la baie.

    Salvador de Bahia est la plus africaine des villes du Brésil. La majorité de la population comporte une ascendance noire, ce qui lui vaut le surnom de Rome noire. Son centre historique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985.

    Le Pelourinho regorge d'églises baroques, de ruelles pavées aux façades colorées ornées de décorations en stuc ; c'est le coeur de la ville haute, la musique y est omniprésente. Nous y passons les jours suivants, à flâner dans les rues très animées, à assister à des cérémonies typiquement bahianaises, à des démonstrations de capoeira, mélange de danse et de style de combat.

     

     

     

     

     

     

    Le Pelourinho est relié à la ville basse, depuis 1873, par l'Elevador Lacerda, surplombant la baie de tous les Saints. C'est un moyen bien pratique et très peu coûteux pour se déplacer d'une partie de la ville à l'autre.

    Mais il est temps pour nous de reprendre notre route. Nous nous dirigeons désormais vers Ouro Preto dans l'état du Minas Gerais.

    La ville d'Ouro Preto a été fondée en 1711 à la suite de la découverte d'or dans les rivières du Minas Gerais. Sa richesse lui a permis de construire une multitude d'églises baroques. Elle a été classée au patrimoine mondial, par l'UNESCO, en 1980.

    Ville coloniale, aux rues pavées, construite dans un cadre verdoyant sur les pentes très raides de plusieurs collines, Ouro Preto est une ville calme et agréable, qui compte de nombreux édifices. On sent que le niveau de vie y est plus élevé que dans bien d'autres villes du Brésil. Comme à Paraty, et Lençois, l'architecture coloniale y est bien préservée, et très bien entretenue. Nous bénéficions toujours d'un très beau temps, et c'est un réel plaisir de se promener dans les rues de la ville, bien que nos mollets soient beaucoup sollicités... De plus, on peut profiter de nombreux points de vue sur la ville. Certaines églises sont vraiment superbes : l'Igreja Sao Francisco de Assis toute en rondeur, l'Igreja do Carmo, située sur un promontoire, offre une très belle vue sur Ouro Preto et ses environs...

     

     

     

     

     

     

    Après deux jours passés à Ouro Preto, nous continuons notre voyage. C'est notre dernier trajet. Nous prenons le bus très tard le soir. C'est ce qui est le plus pratique pour nous. Nous serons à Rio de Janeiro aux aurores, et cela nous laisse deux jours pour continuer notre visite de la ville.

    Comme prévu, nous retournons chez Idaci qui nous accueille à nouveau jusqu'à notre départ du Brésil.

    Pour cette première journée, nous décidons d'aller faire un tour au jardin botanique avec ses 141 hectares et 6000 variétés de plantes ; c'est un endroit calme où il fait bon flâner, et nous y passons une bonne partie de la matinée. Puis direction les plages d'Ipanema et Leblon envahies de monde par cette belle journée, le long desquelles nous flânons jusqu'en fin d'après-midi.

    Le lendemain, retour également dans le "Centro" mais nous sommes finalement déçues par les édifices de Rio qui sont pour la plupart perdus au milieu des tours modernes... ; puis le quartier Santa Thérèsa, son célèbre tramway le "Bonde",  et ses ruelles tortueuses ; quartier jadis habité par la classe supérieure de l'époque, il est désormais souvent comparé à Montmartre car les artistes y sont nombreux. Nous nous rendons également dans le quartier de Lapa où se situe le célèbre "Arcos de Lapa", aqueduc sur lequel circule le "bonde", ainsi que l'escadaria "Selaron", célèbre escalier recouvert de mosaïque par Jorge Selaron, artiste chilien.

     

    Notre voyage touche à sa fin... Dans quelques heures nous nous envolons vers la France... Encore un petit tour sur la plage du Leme..., puis nous retournons chez Idaci pour récupérer nos bagages.

    C'est un voyage que nous avons vraiment beaucoup aimé. De nombreux points forts, la ville de Rio de Janeiro et son site exceptionnel, les chutes d'Iguaçu superbes et très impressionnantes, le Pantanal sublime, toutes ces villes coloniales aux maison colorées que nous avons visitées, Paraty, Lençois, Ouro Preto, Salvador de Bahia "l'africaine" et son centre historique bien préservé, ce temps superbe que nous avons eu, ainsi que les brésiliens avec lesquels nous avons eu de très bons contacts.

      

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    Compagnie aérienne

     Continental Airlines

     

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    US Dollar

     

     

     

    Le voyage en avion avec la Continental Airlines est sur le point de se terminer. Après un passage à Newark aux Etats Unis, où il nous a fallu récupérer nos bagages avant de pouvoir reprendre le vol suivant..., nous sommes à présent dans le vol Newark/Quito.  

    L'arrivée à Quito se fait tard le soir. Par mesure de sécurité, afin de ne pas déambuler dans les rues de la ville en pleine nuit, nous avons réservé nos premières nuits d'hôtel à Quito, par internet depuis la France. 

    Après notre arrivée à l'hôtel,  une fois installées, fatiguées de notre voyage, nous ne tardons pas à nous endormir.

     La journée du lendemain se passe à prendre nos repères dans la ville. Notre hôtel est bien situé, à mi-chemin entre le Quito Colonial et le Quito Moderne, ce qui nous permet d'aller à l'un ou à l'autre à pied.

    Quito, capitale de l'Equateur, se déploie sur les pentes du volcan  Pichincha, à 2 850 mètres d'altitude. C'est la deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz, en Bolivie.

    Nous commençons notre visite par le Quito Colonial, avec ses nombreuses ruelles étroites, pavées, et tous ses beaux monuments,

     

     

    et la continuons par le Quito Moderne, dont l'artère principale, très commerçante, est l'Avenida Amazonas. Deux mondes bien distincts, d'un côté le centre historique, pauvre, de l'autre les quartiers modernes et bourgeois. 

    Nous profitons de notre passage à Quito pour contacter Manuel et lui confirmer notre date d'arrivée à San Clemente. 

    Pukyu Pamba est une communauté indigène située à San Clemente, au pied du volcan Imbabura, non loin d'Ibarra. C'est là que nous avons prévu d'aller après notre séjour à Quito. 

    Le lendemain, nous allons donc à la gare routière de Quito afin de prendre un bus pour nous rendre à destination.

    Ce qui nous a vraiment surprises en Equateur, c'est la facilité avec laquelle on peut se déplacer en bus. Dans la plupart des cas, à peine arrivées dans les gares routières, nous trouvions toujours un bus en partance pour la destination qui nous intéressait. 

    Après un passage à Ibarra, nous voici en route pour San Clemente. Laura, l'épouse de Manuel, ainsi que sa fille, sont là à nous attendre à notre arrivée. Nous allons séjourner chez eux pendant plusieurs jours.  

     

    Cet endroit est très agréable. La vue sur Ibarra est superbe. Nous passons les jours suivants à visiter les environs, la communauté indigène, la famille de Laura, l'école du village, ainsi qu'à participer aux activités de la maison. 

    Nous organisons également une randonnée au sommet du volcan Imbabura à 4 630 mètres d'altitude en compagnie du fils et du frère de Laura ; première ascension difficile car nous ne sommes pas encore bien acclimatées à l'altitude.

     

    Mais il est temps pour nous de prendre congé de nos hôtes, après ce séjour agréable.

    Notre prochaine étape est Otavalo et son célèbre marché hebdomadaire. Nous avons prévu d'y arriver ce jour là.

    En une heure de bus depuis Ibarra, nous sommes sur place. Le temps de trouver un hôtel, et nous partons nous promener dans la ville. 

    Le marché d'Otavalo, magnifique, est un des marchés les plus réputés d'Equateur, mais c'est également un des plus touristiques. C'est le lieu de rendez-vous de tous les indiens Otavalos, vêtus de superbes costumes.   

     

    Nous passons la journée à déambuler dans les rues de la ville qui sont tout autant des lieux de spectacles pour nous, que la "Place des Ponchos" où se tient une grande partie du marché. 

    Le lendemain, nous reprenons notre route : direction Latacunga. Comme d'habitude, aucun problème, nous trouvons des bus très rapidement. 

    La route qui mène à Latacunga depuis Quito est superbe. Surnommée la "route des volcans", elle traverse une plaine dominée par 6 ou 7 volcans. 

    A notre arrivée à Latacunga, après nous être installées à l'hôtel, nous partons à la recherche de Nestor Cueva, guide de la région, qui nous a été conseillé. Nous le trouvons  chez lui, et décidons donc de partir en sa compagnie  pour le parc national du Cotopaxi. 

    Le Cotopaxi, d'une altitude de 5 900 mètres, est un des volcans les plus actifs d'Equateur. 

    Le lendemain matin, après un solide petit déjeuner pris au domicile de Nestor, nous partons. La route n'est pas très longue pour aller au parc. Nestor en profite pour nous donner toutes sortes d'informations sur la région ainsi que le Cotopaxi.

    Nous sommes désormais dans le parc. Il fait très beau, et nous commençons à avoir de très belles vues sur le Cotopaxi ainsi que sur ses glaciers. Il est vraiment magnifique. Nous ne nous lassons pas de le regarder. 

     

     

    Nous continuons à pied jusqu'au refuge José Ribas, à 4 800 mètres d'altitude. Après nous y être restaurées, nous poursuivons notre marche jusqu'aux glaciers un peu plus haut. C'est une période de l'année où il y a toujours beaucoup de vent, le sol est meuble (sable volcanique), cela ne facilite pas notre progression, déjà difficile compte tenu de l'altitude à laquelle nous sommes. 

    C'est avec regret que nous quittons le Cotopaxi ; encore quelques photos sur le chemin du retour, et nous arrivons à Latacunga. 

    Les environs de Latacunga comptent un autre lieu à voir absolument : la lagune de Quilotoa. Nous prévoyons d'y passer la nuit. 

    Le lendemain, nous préparons un petit "paquetage" (le reste de nos effets personnels restera à l'hôtel de Latacunga), et prenons le bus en direction de Zumbahua. Cette route, serpentant à travers montagnes et patchwork de cultures,  est superbe. Nous pouvons même apercevoir le Chimborazo, le plus haut volcan d'Equateur. 

    Arrivées à Zumbahua, nous trouvons de suite un pick-up pour nous amener à la lagune.

    Encore un endroit magnifique !!! La lagune de Quilotoa est un grand cratère rempli d'une eau turquoise, dont la profondeur n'a encore jamais été mesurée. C'est superbe et très sauvage. Nous restons là à la contempler pendant des heures. Un sentier permet de descendre au fond du cratère, au bord de l'eau.
     

     
    Nous passons la nuit dans les "Cabanas Quilotoa", logements sommaires construits au bord du cratère par les indiens. Auparavant, nous avions passé une très sympathique soirée autour de la table commune de l'auberge toute proche.

    La nuit est très fraîche. Nous avons, heureusement, prévu de quoi dormir au chaud.

    Le lendemain tôt, nous sommes à nouveau au bord du cratère. Il fait toujours aussi beau, et nous passons encore un bon moment à contempler ce superbe paysage.

    Mais il est temps de prendre la route du retour. Nous trouvons un transport pour nous ramener à Zumbahua ; il nous faut encore attendre un bus pour retourner à Latacunga.

    L'arrivée se fait en fin d'après-midi.

    Demain, jeudi, a lieu le marché de Saquisili, un marché réputé un des plus beaux d'Equateur, probablement plus authentique que celui d'Otavalo, car beaucoup moins touristique. Nous nous rendons donc, en bus, à Saquisili, à une trentaine de kilomètres de Latacunga.

    Ce marché, très coloré, est composé de différents petits marchés, dont chacun a une place bien déterminée dans la ville ; le spectacle est partout... là le marché aux bestiaux, là le marché aux légumes ...

     

     

     

     

     

     

     

    Retour à Latacunga le soir même.

    Nous reprenons notre route, direction Riobamba, ou plus exactement "Station Urbina". C'est un refuge appartenant à Rodrigo Donoso, andiniste passionné. Situé à 3 800 m d'altitude,  au pied du Chimborazo, le plus haut volcan d'Equateur, c'est une excellente base d'acclimatation à l'altitude. Nous comptons y rester quelques jours et y faire de la randonnée.

    Nous convenons avec le chauffeur du bus de nous laisser sur la route principale, le plus près possible du refuge. Nous effectuons le reste du trajet à pied.

    "Station Urbina" est une ancienne gare transformée en refuge par Rodrigo. C'est un point de départ afin d'effectuer l'ascension du Chimborazo, à 6 310 mètres d'altitude. Pour ce qui nous concerne, nous prévoyons d'aller jusqu'aux glaciers, et demandons à Rodrigo de nous procurer un guide.

    Par malchance, durant tout notre séjour à la "station", le Chimborazo ne se "découvrira" pas. Nous effectuons tout de même notre randonnée jusqu'aux glaciers aux environs de 4800 mètres d'altitude. 

    Il nous faut, à nouveau, continuer notre chemin. Nous voilà au bord de la route à attendre qu'un bus s'arrête pour nous amener à Riobamba, voire Cuenca, ce qui serait mieux. Nous n'attendons pas bien longtemps... Il suffit d'un petit signe, dès qu'un bus s'approche, pour que celui-ci s'arrête...

    Nous arrivons à Riobamba rapidement. Le temps de descendre du bus, et nous trouvons de suite un autre bus qui nous amène à Cuenca, dans le sud du pays.

    Cuenca est une ville coloniale agréable. Nichée dans une belle vallée, on sent que le niveau de vie est plus élevé qu'ailleurs.

    Cuenca a un riche passé culturel et intellectuel. Ses nombreux monuments, des 16ème et 17ème siècles, sont particulièrement bien conservés. Elle a été déclarée Patrimoine Mondial de l'humanité, par l'UNESCO, en 1999.

    Nous passons les deux jours suivants dans cette ville agréable, à nous promener dans les quartiers coloniaux, visiter les musées intéressants de la ville, ainsi qu'une fabrique de "Panamas".

     

     

     

     

     

     

    Nous nous dirigeons désormais vers Banos, station thermale réputée, aux portes de l'Amazonie.

    C'est petite ville calme est nichée dans un cadre montagneux verdoyant, mais sur les hauteurs, le volcan Tungurahua, en activité permanente, crache des nuages de cendres et menace de recouvrir la ville de lave.

    A notre arrivée, nous nous installons dans un petit hôtel familial, non loin de la gare routière.

    Banos est une ville qui dispose de plusieurs "bains" dont l'eau, aux propriétés curatives, provient d'une source du volcan Tungurahua. C'est également une ville dans laquelle il est agréable de flâner.

    Nous louons des VTT pour nous rendre à Rio Verde, à environ 20 kilomètres de Banos. La route, très belle, serpentant à flanc de montagne, est ponctuée de nombreuses chutes d'eau. Nous en profitons également, en cours de route, pour faire un petit tour de "tarabita".

    La tarabita est une nacelle qui sert, à l'aide d'un câble, à traverser des vallées ; ce système existait déjà à l'époque des Incas.

     
     
     
     
     
     
     
     
    A Rio Verde, nous laissons nos VTT pour aller faire une balade à pied jusqu'au "Chaudron du diable".
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

    A Banos, située à 1 800 mètres d'altitude, nous avons déjà commencé notre descente sur l'"Oriente". Nous reprenons un bus, le lendemain, afin de nous rendre à Tena en Amazonie. La végétation devient de plus en plus luxuriante...

    Nous avons l'intention d'aller plusieurs jours dans la "Selva", par l'intermédiaire d'une communauté indigène, "Ricancie". Une fois installées à Tena, nous nous préoccupons de trouver les indiens "Quichua" appartenant à la communauté indigène.

    Notre départ est finalement prévu le lendemain. Comme d'habitude, nous préparons quelques affaires, et laissons le reste à Tena jusqu'à notre retour. Après avoir effectué tous les achats de nourriture nécessaires à notre  séjour, nous partons avec 3 indiens en direction de "Chuva Urcu", en pleine forêt primaire, tout d'abord en véhicule, ensuite en pirogue, et pour finir à pied dans la forêt.

    Nous passons les 3 jours suivants dans la forêt, séjour bien agréable au bord d'une petite rivière où il est possible de se baigner, de pêcher, mais également de chercher de l'or ; promenades dans la forêt à la découverte de la végétation, mais aussi de tous les animaux et insectes qui la peuplent.... Nous organisons également une randonnée jusqu'au "Mirador" depuis lequel il est possible d'avoir une vue sur toute la forêt environnante.

     

     

     

     

     

     

     

    Notre voyage commence à toucher à sa fin. De retour sur Tena, nous reprenons un bus pour rejoindre Quito. Voyage un peu long ; le bus est arrêté par la police sur la route, et les bagages fouillés à la recherche de drogue...

    Le temps de faire nos derniers achats à Quito, et nous reprenons l'avion en direction de Paris.

    L'Equateur, encore un pays qui nous a beaucoup plu... Paysages andins splendides, marchés hauts en couleurs, mais également vallées luxuriantes... sans oublier nos bons contacts avec les équatoriens.

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    Compagnie aérienne 

    La Royal Air Maroc 


    Visa

    A prendre, avant le départ, en ambassade 

     


     Monnaie
    Le Franc CFA

     




     

     

    Nous sommes arrivées à Bamako fin juillet. Mariam nous attendait depuis un bon moment car l'avion avait du retard. 

    Mariam est une jeune femme "Peule" dont nous avons eu les coordonnées par une connaissance.

    Les "Peuls" constituent une ethnie présente dans environ 15 pays africains.    Au Mali, les "Peuls" sont principalement implantés dans la région de Mopti. Ils sont traditionnellement nomades et semi-nomades. 

    Nous passons donc notre première nuit au Mali, à son domicile à Bamako, et en profitons pour visiter la ville avec elle. 

    Le lendemain, nous prenons un bus en direction de Mopti, tout en ayant convenu avec elle de nous retrouver plus tard, durant notre voyage.

    Arrivée tôt le matin à Mopti. La ville dort encore... Nous souhaitons négocier des places sur une pinasse, afin de nous rendre à Tombouctou par le Niger.

    Nous trouvons finalement une pinasse de commerce qui doit partir dans la journée, et qui accepte de nous prendre à son bord moyennant une participation financière.

    Entre temps, les marchés se sont ouverts. Nous partons donc faire quelques achats en prévision de notre séjour de plusieurs jours sur la pinasse (nourriture, ustensiles de cuisine, nattes pour dormir).

    Nous apprendrons finalement que la pinasse ne pourra pas partir le jour même pour des raisons de moteur, et que notre départ est remis au lendement matin. Nous passons donc la nuit à quai, à bord de la pinasse. 

    Le départ se fait sans problème le lendemain matin. Les journées suivantes se passent donc tranquillement à bord de la pinasse à regarder le paysage, boire le thé en compagnie d'un jeune couple ainsi que d'Ali un jeune malien qui nous fait beaucoup rire...  


     

    Nous arrivons finalement à proximité de Tombouctou en pleine nuit, après plusieurs jours de navigation.

     


    Nous avons principalement logé chez l'habitant au Mali. 

    A Tombouctou, nous avons passé nos nuits, à la belle étoile, sur la terrasse de la famille  qui nous hébergeait. 

    "Tombouctou, la ville des 333 Saints", "Tombouctou, la mystérieuse", ce nom fait rêver... et nous avons hâte de voir cette ville.

    La légende raconte que Tombouctou s'est construite autour du puit d'une femme nommée "Bouctou". Les nombreux échanges entre le Maghreb et le Sahel africain firent sa prospérité. Cette dernière déclina quand la voie maritime entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire fut ouverte. 

     Les jours suivants se passent à déambuler dans ses ruelles, tout en visitant les principales curiosités. 

      

    Nous reprenons notre route à destination de Gao, la cité des Askias. Tout d'abord en 4x4, ensuite en bus.   

    Nous roulons depuis un certain temps déjà, quand soudain, au milieu de la nuit, le bus s'arrête... Tout le monde descend, sort des nattes et s'endort dans le désert. Surprises, nous faisons de même.... 

    Au petit matin, le bus repart. Peu de temps après, nous arrivons au bord du Niger où le bus doit prendre le premier bac de la journée. Gao est maintenant toute proche.  

    A Gao, nous sommes à nouveau logées dans une famille. Fidèles à nos habitudes, nous dormons à la belle étoile. C'est bien plus agréable qu'une maison en "banco" dans laquelle la chaleur est étouffante. Mais nous souffrons tout de même de plus en plus de la chaleur. 


    Gao est l'ancienne capitale de l'empire Songhaï. Le tombeau des Askias, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, a été construit en 1495 par Askia Mohamed, empereur du Songhaï.

    Visite de la ville, du tombeau des Askias et balade en pirogue jusqu'à la dune rose sont nos principales activités des jours suivants.  

     

    Départ pour Hombori en bus. C'est une très belle région. On se croirait au Far West...

    Nous allons en profiter pour faire un peu de randonnée.

    Nous trouvons, à nouveau, à nous loger chez l'habitant, et dormons à la belle étoile. On sent bien que, dans cette région, la température est bien plus agréable qu'à Tombouctou ou Gao, et avec un petit air frais, la nuit est très agréable. 

    Le lendemain matin, accompagnées d'un guide, nous partons faire de la randonnée aux alentours d'Hombori. Tôt le matin, la température est presque fraîche ce qui nous convient parfaitement...

    En début d'après-midi, nous allons jusqu'à la Main de Fatima, impressionnante paroi rocheuse, aux alentours de laquelle il est également possible de faire de la randonnée.
       

     

    Nous voici à nouveau sur la route, à destination de Mopti. C'est là que nous avons convenu de nous rencontrer avec Mariam. Nous avons prévu d'aller au pays Dogon ensemble. 

    Nous la retrouvons le lendemain matin. Elle est arrivée, par le bus, dans la nuit, à l'hôtel où nous avions rendez-vous. 

    Le temps de préparer quelques affaires pour les quelques jours que durera le trek, et nous partons pour Bandiagara.
    Le plus gros de notre sac à dos va rester à l'hôtel à Mopti. 

    Les Dogons, peuple du Mali, habitent une région montagneuse appelée "Falaise de Bandiagara". Ce sont, avant tout, des agriculteurs : mil, sorgho et riz. L'intérêt que présentent les Dogons tient à la grande richesse de leurs mythes et de leurs rites.

    Nous avons choisi de faire notre trek de Dourou à Kani Kombolé.

    Dourou se situe sur la falaise de Bandiagara. Nous partons donc à pied, en compagnie de Mariam, nous arrêtant dans les villages Dogon sur notre trajet. La randonnée est agréable et pas difficile du tout, d'autant plus que nous ne marchons pas aux heures les plus chaudes de la journée. Quelques heures après notre départ, nous commençons à descendre de la falaise pour aller visiter les villages de la plaine, Ende et Teli, entre autre. 

    Le soir, nous nous arrêtons dans des "campements" et y trouvons hébergement et restauration. 

       

    A la fin de notre trek, après être repassées à Mopti récupérer le restant de nos effets personnels, nous prenons la direction de Djenné. Cela tombe vraiment bien, nous allons arriver à Djenné la veille de jour du marché.   

    Djenné est construite entre deux bras du Bani, affluent du Niger, sur une île de 88 hectares. Pour la rejoindre, il faut emprunter un bac.

    Nous trouvons un hébergement à proximité de la place du marché et de la mosquée.  

    Le jour du marché, nous sommes de suite sur place, et assistons dès le début de la matinée à la mise en place de tous les étals. C'est un marché très coloré, et ce jour là tous les habitants de la région affluent vers Djenné. En milieu de journée, le marché est noir de monde.

     


    La grande mosquée de Djenné, plus grand monument de la ville, est vraiment superbe. C'est le plus grand édifice du monde construit en "banco". Mais hélas, elle n'est pas accessible aux non-musulmans. Il nous faut donc nous contenter de la contempler de l'extérieur

    Notre voyage commence à toucher à sa fin.  

    Nous reprenons la route, et après un court passage à Ségou, nous sommes de retour à Bamako.  

    Nous séjournons de nouveau chez Mariam. Quelques derniers achats dans les marchés de la ville, et nous nous envolons vers la France.  


    Nous garderons un bon souvenir de notre voyage au Mali, en premier lieu par la façon dont nous avons voyagé. 

    L'autre point important de notre voyage fut d'avoir fait la connaissance de Mariam que nous avons beaucoup appréciée. 
      

     

     

     

     

     

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    QUITO

    Nous avions réservé, par internet, depuis la France, à l'Auberge Inn - Av. Colombia - 1138 y Yaguachi  http://www.auberge-inn-hostal.com/

    Cet hôtel est situé à mi-chemin entre le Quito colonial et le Quito moderne (pratique pour se déplacer à pied). Il dispose d'un petit patio sur lequel donnent les chambres, ainsi que d'un bon petit restau.


    OTAVALO

    Nous étions à l'hostal Maria - Modesto Jaramillo y Colon, juste à côté d'une boulangerie. Bien, les chambres sont agréables, mais nous avons trouvé les alentours très bruyants la nuit.

    Il y a un petit restaurant, correct, dans la même rue un peu plus loin. 


    LATACUNGA

    Residencial Santiago - Dos de Mayo 720 y Guayaquil. Hôtel correct.

    Restauration : il y a un petit restaurant à proximité : Chifa Tokio. Correct. 


    RIOBAMBA

    "Station Urbina" se situe à 23 kilomètres au Nord de Riobamba, en pleine nature. Pour y arriver, il faut demander au bus de s'arrêter à l'embranchement du chemin qui conduit au refuge (ils connaissent). C'est un endroit sympathique dont le propriétaire est l'andiniste Rodrigo Donoso. Certaines chambres ont une vue sur le Chimborazo.


    Possibilité d'y prendre ses repas : dispose d'une grande salle à manger avec cheminée.

    Rodrigo organise, certains soirs, des soirées diapos...

    Il y a également possibilité de partir en randonnée à pied ou à cheval dans la montagne, de faire l'ascension du Chimborazo, etc... Nombreuses activités possibles. 


    CUENCA

    Nous étions à l'hôtel El Monasterio - Padre Aguirre 724 y Sucre, dans un immeuble donnant sur la place San Francisco. Très belle vue sur la ville.

    Au niveau restauration, de nombreux petits restaurants dans les rues avoisinantes.  


    BANOS

    Hostal El Rey - Oscar E. Reyes 9-32, à proximité de la gare routière. C'est un petit hôtel familial très propre.

    Restauration : De nombreux restaurants dans la rue principale, très touristique, de Banos. Pour ce qui nous concerne, nous avons préféré fréquenter des petits restaurants plus typiques, dans les rues perpendiculaires à la rue principale. 


    TENA

    Nous étions à la Residencial Austria - Tarqui y Diaz de Pineda. Cet hôtel très calme, dispose d'un petit jardin agréable. Chambres très bien et très propres. 


    DIVERS

    Communautés indigènes

    A San Clemente, près d'Ibarra, c'est la communauté indigène Pukyu Pamba http://www.sclemente.com/  Nous avons été reçues par Manuel et Laura, et leurs deux enfants Laura et Carlos. Séjour très agréable et très bien. Nous vous les recommandons.

     
     
    Pour l'Amazonie, nous sommes passées par la Communauté indigène "Ricancie" - Av. El Chofer y Hugo Vazco - Tena  http://ricancie.nativeweb.org/
    Possibilité de séjourner à différents endroits. Nous nous étions à "Chuva Urcu", dans la forêt primaire. Bien.
     


     Guide

    Nous vous recommandons Nestor Cueva - Antonia Vela y Padre Semanata 162 - Latacunga. Très bien. (parc national du Cotopaxi, entre autres). 


    Transports

    Il est très facile de se déplacer en équateur. De nombreux bus ; nous n'avons quasiment jamais réservé...


     

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