• Les Philippines

     

     

    Compagnie aérienne

    Etihad Airways



    Visa

    Obligatoire pour les séjours supérieurs à 21 jours



    Monnaie

    Le pesos

     

     

     

     

    Après un voyage confortable et sans encombre avec la Compagnie Etihad Airways, nous atterrissons aux Philippines.

    Nous voici à nouveau parties pour de nouvelles aventures..…

     

    Composées de plus de 7 100 îles, dont seulement 2 000 sont habitées, les Philippines, très occidentalisées, sont un des seuls pays d'Asie à dominante catholique.

     

    Nous avions réservé à l’avance notre chambre depuis la France. Notre hôtel se situe dans un quartier très animé de Manille, et bien qu’il soit fort tard, il y a encore du monde dans les rues.

    Après quelques heures de sommeil, nous partons faire un petit tour dans la ville. Nous avons décidé de ne pas nous attarder à Manille au début de notre voyage et de partir le lendemain, à destination de l’île de Mindoro. Nous occupons donc notre première journée à visiter un peu la ville mais surtout à vaquer à certaines obligations, faire du change, envoyer des nouvelles aux familles etc…

    Le jeepney, véhicule typique des Philippines

    Le lendemain matin, nous prenons la direction de Batangas en bus. La route est bonne, le bus s’arrête peu, et nous arrivons rapidement au port de Batangas, où nous réservons une place sur le prochain ferry en partance pour Calapan sur l’île de Mindoro.

    Quelques heures après, nous arrivons en vue de Calapan. Nous avons prévu d’y rencontrer Richard qui est susceptible de nous communiquer des renseignements sur l’accès au Mont Halcon, situé à quelques dizaines de kilomètres de là, ainsi que sur les ethnies qui vivent à proximité. Mais depuis le port, il nous faut encore rejoindre la ville… Nous faisons donc notre premier petit tour de « tricycle » du voyage…


    Encombrées de nos deux gros sacs à dos, nous prenons place dans un tricycle en compagnie d’une femme ainsi que ses deux enfants ! ! !

    Après notre installation à l’hôtel, nous partons à la recherche de Richard. Nous arpentons longuement les rues, de long en large, sans le trouver. L’adresse que nous possédons ne correspond à rien.

    C’est finalement lui qui nous accostera… Nous apprenons que l’accès au Mont Halcon, ainsi que ses alentours, ne sont pas autorisés pour l’instant, ceci afin de préserver la nature et lui permettre de se régénérer.

    La ville de Calapan n’étant pas particulièrement intéressante, nous décidons de ne pas nous y attarder et prévoyons également de quitter l’île de Mindoro rapidement. Ce n’est pas la saison idéale pour la visiter, et les routes du reste de l’île sont difficilement praticables à cette époque.

    Le lendemain donc, direction Roxas dans le sud de l’île d’où nous prendrons un ferry pour rejoindre l’île de Panay.

    Nous trouvons une place dans un Van, et nous voilà parties. Il fait beau et le paysage est agréable. Nous arrivons à Roxas en début d’après-midi, trop tard pour prendre le dernier ferry arrivant de jour à Panay.

    Nous nous résignons donc à prendre une chambre d’hôtel à Roxas, ville morne, peu intéressante, dont nous ferons 3 fois le tour avant de trouver « l’ hôtel » que nous cherchons… Mais l’extérieur de la ville est agréable, et permet quelques petites balades sympathiques au milieu des rizières.

    Le lendemain, nous nous rendons au port où nous réservons des billets sur le prochain ferry en partance pour l’île de Panay. Nous allons traverser le détroit de Tablas, réputé pour sa dangerosité à certains moments de l’année. Juste avant d’arriver, nous longeons la « fameuse » île de Borocay, très touristique… où se côtoient Philippins aisés, membres de la jet-set internationale, mais également voyageurs de bien d'autres horizons.

     

    Nous accostons assez tard, en fin d’après-midi, à Caticlan sur l’île de Panay, et avons juste le temps de sauter dans un bus qui part en direction d’Iloilo City, la capitale de l’île.

    Nous avons prévu de « poser nos bagages » quelques jours à Iloilo City, qui sera notre point d’attache pour sillonner une partie de l’île. Comme l’île de Mindoro, l’île de Panay n’est pas très touristique et les visites sont difficiles à organiser.

    Fort heureusement, nous faisons la connaissance de Daisy qui est anthropologue, ainsi que de son mari. Nous prévoyons donc de partir en leur compagnie en direction d’un village « Ati », une ethnie aborigène « Negrito » des Philippines.

     

    De nombreuses ethnies vivent aux Philippines, la principale étant les « Tagalog » qui comptent environ 16 millions de personnes. Les "Negrito", de petite taille, à peau noire, vivant à l'origine de chasse et de cueillette, se sont également reconvertis à l'agriculture.

     

    Le lendemain, après avoir passé un bon moment dans les embouteillages d’Iloilo, nous voici sur une route agréable longeant rizières et champs de canne à sucre. Après une dernière halte à Barotac Viejo, afin de compléter notre pique-nique, nous partons en tricyle en direction du village.

    Ce village, encadré de collines verdoyantes, possède une petite piscine naturelle creusée dans la roche. La famille de Reuel, le mari de Daisy, y a quelques connaissances. A notre arrivée, nous nous dirigeons vers la maison du chef du village afin d’y être présentées, puis nous faisons le tour du village ainsi que de ses cultures de plantes médicinales.

    En début d’après-midi, nous partons faire une randonnée dans les collines environnantes d’où nous avons une très belle vue sur l’île de Negros. Entre-temps, des nuages très sombres ont envahi le ciel, et c’est sous un très gros orage que nous redescendons au village.

     


     

    Mais la fin de la journée approche, et il est temps de prendre congés. Nous reprenons la route d’Iloilo.

    Le lendemain, nous partons en direction de Dingle, petite ville un peu plus au Nord. A proximité se trouve le parc national de Bulabog Puti-An, abritant de nombreuses grottes en pleine jungle. C’est également un endroit où il est possible de faire de la varape.

     

    Les nombreuses grottes du parc Bulabog Puti-An servirent de repaires aux Philippins durant la révolution contre les Espagnols. On trouve encore des inscriptions datant de l'époque dans certaines d'entre elles.

     

    Nous partons dans la jungle en compagnie de deux guides. La marche est rendue difficile en raison de la présence de nombreuses pierres recouvertes de mousse. A certains endroits, la végétation est très dense et nous ne voyons même pas où nous mettons les pieds. Nous effectuons un circuit pendant lequel nous aurons l’occasion de visiter 6 grottes, et ferons la rencontre de plusieurs serpents, mygales et scorpions ainsi que de beaucoup de chauve-souris….

     

    Pour notre dernière journée à Iloilo city, nous avons prévu de longer la côte sud afin de voir différentes églises espagnoles. Nous partons donc de bon matin en direction de Molo Antique Bus Terminal, une des gares routières d’Iloilo, où nous prenons un bus pour San Joaquin, le point le plus éloigné de notre excursion. Nous avons prévu de revenir ensuite sur nos pas en nous arrêtant dans les différentes petites villes intéressantes.

     

    San Joaquin possède l’église la plus « militarisée » des Philippines. Sa façade, construite en pierre de corail, retrace la bataille des Espagnols contre les Maures, à Tétouan au Maroc, en 1859.


    Ensuite nous reprenons un bus et nous dirigeons vers Miag Ao.

     

    La très belle église de Miag Ao, construite en 1786, servit de forteresse contre les pillards musulmans. Elle fait partie du patrimoine mondial de l’humanité. Les bas-reliefs de sa façade montre Saint-Christophe, portant l’enfant Jésus, dans une forêt de papayers et de cocotiers.

     

    Puis nous prenons la direction de Guimbal.

     

    L’église de Guimbal, construite en grès jaune, est postérieure à l’époque espagnole. A proximité, on peut voir une tour de guet datant du 17ème siècle, construite par les Espagnols afin de tenir à distance les pirates.


    Nous sommes de retour à Iloilo en fin de journée.

     

     

    Aujourd’hui, nous quittons l’île de Panay pour la petite île de Guimaras, très proche, réputée pour ses mangues, où nous prévoyons de séjourner deux jours. Pour nous y rendre, nous empruntons un « pumpboat » - bateau à balancier- au départ d’Ortiz Warf.


    Dès notre arrivée sur l’île, nous nous dirigeons vers notre « Resort » afin d’ y déposer nos bagages. Situé sur les hauteurs de l’île, il possède une vue panoramique sur les collines environnantes ainsi que sur la baie de Lawi. Quelques bungalows, logés dans la verdure, au milieu de palmiers, entourent une petite piscine, dans un cadre idyllique.

    Un point noir toutefois, et il est de taille, la présence de nombreux moustiques… très vorrrraces…

    Nous passons l’après-midi à nous promener sur les petites routes environnantes, au milieu des petits villages ainsi que des rizières. Le lendemain, nous prenons un tricyle afin de faire le tour de l’île. Nous partons en compagnie de Raul, chaudement recommandé par Daisy, en direction du Nord de l’île en empruntant des petites routes bien tranquilles, profitant des points de vue sur l’île de Panay.

    Visite de la belle petite église de Navalas située à la pointe nord de l’île, puis petite pause en bord de mer sur une petite plage déserte à proximité d’un village de pêcheurs.

     

     




     

     

    Le temps commence à se couvrir, et c’est sous une pluie battante que nous retournons à l'auberge. Nous commençons à essuyer la queue d’un typhon passant sur Manille.


    Nous restons bloquées toute la journée du lendemain dans notre bungalow, à l’abri des pluies et vents violents, toutes tentatives de sorties s’étant avérées vaines. Peu de déplacements sur l’île, écoles fermées et liaisons inter-îles également interrompues pour la journée.

    Cet épisode perturbe également nos prévisions. Nous avions envisagé de partir le lendemain en « pumpboat » en direction de l’île de Negros, ce qui finalement s’avérera trop dangereux en raison du passage du typhon. Nous repartons donc à Iloilo City d’où nous prenons un bateau rapide, bien plus sécurisé, pour Bacolod sur l’île de Negros.

    Notre premier point de chute sur l’île de Negros est le Mont Kanlaon où nous avons prévu de séjourner quelques temps à proximité de Guintubdan.

     

    Point culminant de l'île de Negros, à 2 435 mètres d'altitude, et d'un diamètre de 30 kilomètres à la base, le Mont Kanlaon, recouvert d'une végétation dense abritant une faune diversifiée, est un des volcans les plus actifs du centre des Philippines.

     

    De Bacolod, nous prenons tout d’abord un bus pour La Carlota. Nous empruntons ensuite une camionnette qui, traversant de beaux petits villages, ainsi que de nombreux champs de canne à sucre, et élevages de coqs, nous amène jusque Guintubdan sur les pentes du Mont Kanlaon.

     

    Bien que la majorité des pays occidentaux condamnent cette pratique, les combats de coqs sont très populaires aux Philippines.

     

    Nous allons loger au refuge « Raphaël Salas »  sur les pentes du volcan. Là encore, la présence d’étrangers n’est à nouveau pas courante, qui plus est deux femmes seules...

    Depuis le refuge, nous jouissons d’une très belle vue sur la plaine, vue se prolongeant jusqu’à la mer, au loin.

     

    Nous réservons un guide afin de randonner dans les alentours. Nous n’avons pas prévu de faire l’ascension du Mont Kanlaon. Son accès est limité, et il est nécessaire de demander un permis à Bacolod.

    Le lendemain, par une belle journée ensoleillée, nous partons sur les sentiers en compagnie de notre guide. De nombreuses cascades jalonnent les pentes du volcan, la végétation y est luxuriante. La randonnée est très agréable et peu difficile.






     

     

    Mais, il est temps pour nous de reprendre notre route. Le lendemain matin, un tricyle nous emmène sur la route principale un peu après La Carlota. De là, nous espérons trouver rapidement un bus pour Dumaguete, la capitale de l’île.

    Le temps passe, et nous sommes toujours au bord de la route à attendre… Sur les conseils de Philippins, nous nous résignons donc à emprunter un bus qui nous amènera déjà à mi-chemin. De là, nous espérons pouvoir repartir très rapidement.

    Malgré les longues attentes, le trajet est très agréable, le paysage, montagneux à certains moments, est très beau.

    Nous arrivons finalement à Dumaguete en toute fin d’après-midi.

    Dumaguete, située en bord de mer, est une ville très agréable. Elle possède même sa « promenade des anglais » avec vue sur l’île de Siquijor. C’est la première fois que nous rencontrons tant de touristes depuis notre arrivée aux Philippines. Nous prévoyons d’en faire notre base afin de pouvoir sillonner les alentours.

    Le lendemain est passé à prendre nos marques dans la ville et vaquer à nos obligations, prolongations de visas, etc…

    Puis le surlendemain, nous partons en direction de la ville de Bais City à la rencontre des dauphins et baleines.

    Nous empruntons un bus local afin de nous y rendre, puis par l’intermédiaire du syndicat d’initiative, nous réussissons à louer un bateau pour la journée. Quoi de plus facile, en deux temps, trois mouvements l’affaire est réglée, et nous voici dans un tricyle en direction du port.

    Une demi-heure après nous sommes dans un bateau à balancier avec trois hommes d’équipage, en partance pour une journée en mer. Le temps n’est pas très ensoleillé, mais pas mauvais tout de même, et nous ne tardons pas à apercevoir de nombreux ailerons de dauphins, certains effectuant des sauts hors de la mer. Mais comme nous le pensions, ce n’est pas la période de la migration des baleines, et nous n’en apercevons pas.

    Puis direction la mangrove, où nous allons faire un petit tour, mais l’attaque en règle des moustiques nous dissuade de nous y attarder trop longtemps. Le reste de la journée se passe en farniente, le bateau amarré à proximité de maisons sur pilotis situées sur un grand banc de sable blanc, en pleine mer.





     

     

     

    Nous retournons à Dumaguete en fin d’après-midi, contentes de notre journée.

    Le lendemain, nous partons en jeepney pour la petite ville de Valencia. Très proche de Dumaguete, située un peu en altitude et jouissant d’un climat un peu plus « frais », cette petite ville agréable et bien entretenue possède de beaux quartiers résidentiels où les gens aisés de la région ont élu résidence.

    Nous empruntons deux habal-habal - motos - afin d’aller visiter la chute réputée de Casaroro, haute de 36 mètres. La route qui y mène traverse de belles zones boisées, puis nous bifurquons sur un chemin rocailleux et pentu qui nous oblige à descendre de la moto à certains moments.

    La visite de la cascade est agréable. Nous y sommes seules…

    Après avoir descendu de nombreuses marches, nous empruntons un chemin qui mène à la cascade, serpentant dans une végétation luxuriante, le long d’une petite rivière. Nous passons un bon moment à cet endroit avant de reprendre la montée des marches et retourner à Dumaguete.






     

     

    Autre endroit réputé de la région, les Twins Lakes. Pour être passées plusieurs fois sur la route principale, nous avons repéré l’embranchement de la petite route qui y mène. Nous décidons d’y aller le lendemain en bus. En chemin, nous demandons au chauffeur du bus de nous déposer à cet endroit en espérant trouver des motos pour nous rendre aux Twin Lakes.

    A peine descendues du bus, les motos arrivent… La négociation est dure. Nous partons finalement à trois sur une moto. C’est courant dans le pays…

    La moto est puissante, et nous circulons sans problème sur la route qui monte en serpentant au milieu de la végétation. Celle-ci, splendide, offre de belles vues sur la mer et l’île de Cebu toute proche. C’est une ballade très agréable.

     

    Nous arrivons enfin à proximité des Twin Lakes. Notre chauffeur va nous attendre le temps que nous fassions notre petite randonnée autour des lacs Balin Sasayao et Danao.

    Du premier lac, un chemin part sur la gauche rejoignant le second lac. Là encore, il y a peu de monde. Nous nous engageons sur le chemin. Celui-ci se révèle finalement un peu plus difficile que prévu. La saison est humide, et certains passages bien ombragés sont encombrés de pierres recouvertes de mousse, très glissantes…

    Nous arrivons à proximité du lac Danao. Un petit abri situé en hauteur permet d’avoir une belle vue sur l’ensemble.


     

     

     


     

     

    Nous passons ici un bon moment, tranquilles, avant de revenir sur nos pas.

    Nous retrouvons notre chauffeur, et prenons le chemin en sens inverse. Puis retour sur Dumaguete en Jeepney.

    C’est la fin de notre séjour sur l’île de Negros. Demain, nous partons sur l’île de Siquijor, l’île aux sorciers…

    Dans la matinée, nous nous rendons au port afin de réserver nos billets de bateau rapide. Le trajet est court et nous arrivons en début d’après-midi sur l’île. Nous élisons domicile dans un petit « Resort » à Sandugan, en bord de mer, et en pleine nature.

     

    Le lendemain, nous commençons un tour de l’île en tricycle.

    De belles plages de sable blanc, certaines plus fréquentées que d’autres, des petits villages où la vie s’écoule en toute quiétude. C’est une île bien tranquille où la circulation est très peu dense.

     

     

     

     

     

     

     

    Nous nous rendons également à la chute Cambugalay à proximité de la petite ville de Lazi.

     

     


     

    Le jour suivant est consacré au centre de l’île, plus montagneux. Au passage nous traversons le village de San Antonio réputé pour ses sorciers. Nous ne nous y arrêtons pas… nous n’avons pas pris rendez-vous…

    Un petit tour également au mirador, dans le centre de l’île, nous permet d’avoir une belle vue à 360°.


    La fin de notre séjour sur Siquijor approche.

    Nous reprenons notre route très tôt le lendemain. Nous quittons l’île de Siquijor en bateau rapide afin de rejoindre l’île de Bohol. C’est notre dernier trajet en bateau.

    Nous arrivons à Tagbilaran en fin de matinée. Nous nous installons à notre hôtel, un peu à l’extérieur de la ville, en bord de mer, puis nous partons dans le centre de la ville. Tagbilaran est une ville ayant peu d’intérêt, très polluée où la circulation est dense.

    La visite des « Chocolate Hills », une des curiosités de Bohol, est une de nos premières excursions sur l’île.

    Nous partons le lendemain matin à la gare routière afin de prendre un bus en direction de Carmen à l’intérieur de l’île. Depuis Tagbilaran, le bus longe la mer un long moment avant de bifurquer sur une route qui s’enfonce dans les terres. Le chauffeur roule très lentement et nous nous demandons si nous allons arriver un jour... Cela permet au moins de mieux voir les paysages qui là aussi sont très beaux. Au fur et à mesure de notre progression, nous distinguons de plus en plus de petites collines boisées.

    Finalement le bus s’arrête, on nous fait signe de descendre…

     

    Les « Chocolate hills » sont une formation géologique peu commune. Les géologues ne sont d'ailleurs pas encore tout à fait d'accord sur la façon dont elles se sont formées. L’ensemble, composé d’environ 1 268 collines, de 30 à 50 mètres de hauteur, recouvertes d’herbe verte, brunissant à la saison sèche (d’où leur nom), s’étend sur 50 kilomètres carrés.

    Plusieurs légendes relatent les raisons de l’apparition de ces collines ; la plus romantique raconte l'histoire d'Arogo, un jeune géant, très fort, tombé amoureux d' une fille ordinaire, mortelle, appelée Aloya. Après sa mort, le géant Arogo pleura amèrement. Ses larmes se transformèrent en collines, preuves durables de son chagrin.

     

    Nous passons un long moment à observer ce splendide paysage du haut d’une colline prévue à cet effet. L’heure du déjeuner nous permet de faire des photos en toute quiétude, car c’est un endroit touristique de l’île, et il y a du monde…


     

    Puis nous redescendons de la colline, et empruntons une moto pour aller faire un tour sur les chemins de la campagne environnante, au milieu des collines, des petits villages et des rizières. Le temps est au beau fixe ce qui rend cette ballade encore plus agréable.


    Mais il est temps pour nous de reprendre la route. Nous reprenons un bus en direction de Tagbilaran.

    Le jour suivant, deuxième curiosité de l’île, le Tarsier.

     

    Le tarsier est difficile à apercevoir. Minuscule primate de 15 centimètres, discret, farouche, possédant des yeux énormes et de très grands pieds, il ne bouge quasiment jamais de l'arbre où il a élu domicile, si ce n'est pour se nourrir.

     

    Nous ne souhaitons pas voir le tarsier dans un cadre touristique. C’est pourquoi, nous décidons de nous rendre au « centre de recherche et de développement du tarsier » situé à proximité de la petite ville de Corella. Pour ce faire, nous prenons un bus pour cette direction. Le centre est en pleine nature et très excentré. Depuis Corella, nous optons pour la marche à pied afin d’y arriver.

    Notre visite de ce centre nous permet de voir quelques spécimens du tarsier dans leur milieu naturel. Une petite contribution est demandée pour la visite, celle-ci profitant bien évidemment au tarsier.


    Puis nous retournons à Tagbilaran en bus, et nous dirigeons ensuite vers la presqu’île de Panglao, très touristique, réputée pour ses plages de sable blanc, où nous passons la fin de l’après-midi.


    La fin de notre voyage approche… Notre dernière journée sur l’île de Bohol se déroule bien tranquillement  en promenades à pied dans les environs.

    Nous nous envolons le jour suivant en direction de Manille où nous arrivons en fin de matinée. Nous allons passer une journée et demie à Manille et terminer notre visite, assez succincte, de la ville.

    Nous prenons tout de même le temps de visiter Intramuros.

     

    Intramuros, situé le long du fleuve Pasig, entouré de murs larges de 8 mètres et hauts de 22 mètres, est le quartier le plus ancien de Manille. Il a été construit par les Espagnols au 16ème siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis vient le moment du départ. Nous devons être à l’aéroport 3 h avant le décollage. A notre arrivée, la file d’attente aux comptoirs d’enregistrement est déjà très longue…

     

    Notre retour sera bien moins tranquille que l’aller. Nous apprenons que notre vol au départ de Manille aura près de 5 h de retard pour des raisons techniques. A Abu Dhabi, nous ratons donc notre correspondance pour Paris. Pas de problème, la Compagnie s’occupe de tout, et nous sommes redirigées sur un vol à destination de Londres et ensuite vers Paris où nous arrivons avec presque 10 h de retard. Ce sont les aléas des voyages…

     

    Mais nous sommes tout de même pleinement satisfaites de notre voyage, bien que n'ayant pas pu visiter les îles Philippines comme nous l'aurions voulu en raison de la saison des pluies, notamment le nord de l'île de Luzon.

     

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