•  

     

    Compagnie aérienne

    Etihad Airways



    Visa

    Obligatoire pour les séjours supérieurs à 21 jours



    Monnaie

    Le pesos

     

     

     

     

    Après un voyage confortable et sans encombre avec la Compagnie Etihad Airways, nous atterrissons aux Philippines.

    Nous voici à nouveau parties pour de nouvelles aventures..…

     

    Composées de plus de 7 100 îles, dont seulement 2 000 sont habitées, les Philippines, très occidentalisées, sont un des seuls pays d'Asie à dominante catholique.

     

    Nous avions réservé à l’avance notre chambre depuis la France. Notre hôtel se situe dans un quartier très animé de Manille, et bien qu’il soit fort tard, il y a encore du monde dans les rues.

    Après quelques heures de sommeil, nous partons faire un petit tour dans la ville. Nous avons décidé de ne pas nous attarder à Manille au début de notre voyage et de partir le lendemain, à destination de l’île de Mindoro. Nous occupons donc notre première journée à visiter un peu la ville mais surtout à vaquer à certaines obligations, faire du change, envoyer des nouvelles aux familles etc…

    Le jeepney, véhicule typique des Philippines

    Le lendemain matin, nous prenons la direction de Batangas en bus. La route est bonne, le bus s’arrête peu, et nous arrivons rapidement au port de Batangas, où nous réservons une place sur le prochain ferry en partance pour Calapan sur l’île de Mindoro.

    Quelques heures après, nous arrivons en vue de Calapan. Nous avons prévu d’y rencontrer Richard qui est susceptible de nous communiquer des renseignements sur l’accès au Mont Halcon, situé à quelques dizaines de kilomètres de là, ainsi que sur les ethnies qui vivent à proximité. Mais depuis le port, il nous faut encore rejoindre la ville… Nous faisons donc notre premier petit tour de « tricycle » du voyage…


    Encombrées de nos deux gros sacs à dos, nous prenons place dans un tricycle en compagnie d’une femme ainsi que ses deux enfants ! ! !

    Après notre installation à l’hôtel, nous partons à la recherche de Richard. Nous arpentons longuement les rues, de long en large, sans le trouver. L’adresse que nous possédons ne correspond à rien.

    C’est finalement lui qui nous accostera… Nous apprenons que l’accès au Mont Halcon, ainsi que ses alentours, ne sont pas autorisés pour l’instant, ceci afin de préserver la nature et lui permettre de se régénérer.

    La ville de Calapan n’étant pas particulièrement intéressante, nous décidons de ne pas nous y attarder et prévoyons également de quitter l’île de Mindoro rapidement. Ce n’est pas la saison idéale pour la visiter, et les routes du reste de l’île sont difficilement praticables à cette époque.

    Le lendemain donc, direction Roxas dans le sud de l’île d’où nous prendrons un ferry pour rejoindre l’île de Panay.

    Nous trouvons une place dans un Van, et nous voilà parties. Il fait beau et le paysage est agréable. Nous arrivons à Roxas en début d’après-midi, trop tard pour prendre le dernier ferry arrivant de jour à Panay.

    Nous nous résignons donc à prendre une chambre d’hôtel à Roxas, ville morne, peu intéressante, dont nous ferons 3 fois le tour avant de trouver « l’ hôtel » que nous cherchons… Mais l’extérieur de la ville est agréable, et permet quelques petites balades sympathiques au milieu des rizières.

    Le lendemain, nous nous rendons au port où nous réservons des billets sur le prochain ferry en partance pour l’île de Panay. Nous allons traverser le détroit de Tablas, réputé pour sa dangerosité à certains moments de l’année. Juste avant d’arriver, nous longeons la « fameuse » île de Borocay, très touristique… où se côtoient Philippins aisés, membres de la jet-set internationale, mais également voyageurs de bien d'autres horizons.

     

    Nous accostons assez tard, en fin d’après-midi, à Caticlan sur l’île de Panay, et avons juste le temps de sauter dans un bus qui part en direction d’Iloilo City, la capitale de l’île.

    Nous avons prévu de « poser nos bagages » quelques jours à Iloilo City, qui sera notre point d’attache pour sillonner une partie de l’île. Comme l’île de Mindoro, l’île de Panay n’est pas très touristique et les visites sont difficiles à organiser.

    Fort heureusement, nous faisons la connaissance de Daisy qui est anthropologue, ainsi que de son mari. Nous prévoyons donc de partir en leur compagnie en direction d’un village « Ati », une ethnie aborigène « Negrito » des Philippines.

     

    De nombreuses ethnies vivent aux Philippines, la principale étant les « Tagalog » qui comptent environ 16 millions de personnes. Les "Negrito", de petite taille, à peau noire, vivant à l'origine de chasse et de cueillette, se sont également reconvertis à l'agriculture.

     

    Le lendemain, après avoir passé un bon moment dans les embouteillages d’Iloilo, nous voici sur une route agréable longeant rizières et champs de canne à sucre. Après une dernière halte à Barotac Viejo, afin de compléter notre pique-nique, nous partons en tricyle en direction du village.

    Ce village, encadré de collines verdoyantes, possède une petite piscine naturelle creusée dans la roche. La famille de Reuel, le mari de Daisy, y a quelques connaissances. A notre arrivée, nous nous dirigeons vers la maison du chef du village afin d’y être présentées, puis nous faisons le tour du village ainsi que de ses cultures de plantes médicinales.

    En début d’après-midi, nous partons faire une randonnée dans les collines environnantes d’où nous avons une très belle vue sur l’île de Negros. Entre-temps, des nuages très sombres ont envahi le ciel, et c’est sous un très gros orage que nous redescendons au village.

     


     

    Mais la fin de la journée approche, et il est temps de prendre congés. Nous reprenons la route d’Iloilo.

    Le lendemain, nous partons en direction de Dingle, petite ville un peu plus au Nord. A proximité se trouve le parc national de Bulabog Puti-An, abritant de nombreuses grottes en pleine jungle. C’est également un endroit où il est possible de faire de la varape.

     

    Les nombreuses grottes du parc Bulabog Puti-An servirent de repaires aux Philippins durant la révolution contre les Espagnols. On trouve encore des inscriptions datant de l'époque dans certaines d'entre elles.

     

    Nous partons dans la jungle en compagnie de deux guides. La marche est rendue difficile en raison de la présence de nombreuses pierres recouvertes de mousse. A certains endroits, la végétation est très dense et nous ne voyons même pas où nous mettons les pieds. Nous effectuons un circuit pendant lequel nous aurons l’occasion de visiter 6 grottes, et ferons la rencontre de plusieurs serpents, mygales et scorpions ainsi que de beaucoup de chauve-souris….

     

    Pour notre dernière journée à Iloilo city, nous avons prévu de longer la côte sud afin de voir différentes églises espagnoles. Nous partons donc de bon matin en direction de Molo Antique Bus Terminal, une des gares routières d’Iloilo, où nous prenons un bus pour San Joaquin, le point le plus éloigné de notre excursion. Nous avons prévu de revenir ensuite sur nos pas en nous arrêtant dans les différentes petites villes intéressantes.

     

    San Joaquin possède l’église la plus « militarisée » des Philippines. Sa façade, construite en pierre de corail, retrace la bataille des Espagnols contre les Maures, à Tétouan au Maroc, en 1859.


    Ensuite nous reprenons un bus et nous dirigeons vers Miag Ao.

     

    La très belle église de Miag Ao, construite en 1786, servit de forteresse contre les pillards musulmans. Elle fait partie du patrimoine mondial de l’humanité. Les bas-reliefs de sa façade montre Saint-Christophe, portant l’enfant Jésus, dans une forêt de papayers et de cocotiers.

     

    Puis nous prenons la direction de Guimbal.

     

    L’église de Guimbal, construite en grès jaune, est postérieure à l’époque espagnole. A proximité, on peut voir une tour de guet datant du 17ème siècle, construite par les Espagnols afin de tenir à distance les pirates.


    Nous sommes de retour à Iloilo en fin de journée.

     

     

    Aujourd’hui, nous quittons l’île de Panay pour la petite île de Guimaras, très proche, réputée pour ses mangues, où nous prévoyons de séjourner deux jours. Pour nous y rendre, nous empruntons un « pumpboat » - bateau à balancier- au départ d’Ortiz Warf.


    Dès notre arrivée sur l’île, nous nous dirigeons vers notre « Resort » afin d’ y déposer nos bagages. Situé sur les hauteurs de l’île, il possède une vue panoramique sur les collines environnantes ainsi que sur la baie de Lawi. Quelques bungalows, logés dans la verdure, au milieu de palmiers, entourent une petite piscine, dans un cadre idyllique.

    Un point noir toutefois, et il est de taille, la présence de nombreux moustiques… très vorrrraces…

    Nous passons l’après-midi à nous promener sur les petites routes environnantes, au milieu des petits villages ainsi que des rizières. Le lendemain, nous prenons un tricyle afin de faire le tour de l’île. Nous partons en compagnie de Raul, chaudement recommandé par Daisy, en direction du Nord de l’île en empruntant des petites routes bien tranquilles, profitant des points de vue sur l’île de Panay.

    Visite de la belle petite église de Navalas située à la pointe nord de l’île, puis petite pause en bord de mer sur une petite plage déserte à proximité d’un village de pêcheurs.

     

     




     

     

    Le temps commence à se couvrir, et c’est sous une pluie battante que nous retournons à l'auberge. Nous commençons à essuyer la queue d’un typhon passant sur Manille.


    Nous restons bloquées toute la journée du lendemain dans notre bungalow, à l’abri des pluies et vents violents, toutes tentatives de sorties s’étant avérées vaines. Peu de déplacements sur l’île, écoles fermées et liaisons inter-îles également interrompues pour la journée.

    Cet épisode perturbe également nos prévisions. Nous avions envisagé de partir le lendemain en « pumpboat » en direction de l’île de Negros, ce qui finalement s’avérera trop dangereux en raison du passage du typhon. Nous repartons donc à Iloilo City d’où nous prenons un bateau rapide, bien plus sécurisé, pour Bacolod sur l’île de Negros.

    Notre premier point de chute sur l’île de Negros est le Mont Kanlaon où nous avons prévu de séjourner quelques temps à proximité de Guintubdan.

     

    Point culminant de l'île de Negros, à 2 435 mètres d'altitude, et d'un diamètre de 30 kilomètres à la base, le Mont Kanlaon, recouvert d'une végétation dense abritant une faune diversifiée, est un des volcans les plus actifs du centre des Philippines.

     

    De Bacolod, nous prenons tout d’abord un bus pour La Carlota. Nous empruntons ensuite une camionnette qui, traversant de beaux petits villages, ainsi que de nombreux champs de canne à sucre, et élevages de coqs, nous amène jusque Guintubdan sur les pentes du Mont Kanlaon.

     

    Bien que la majorité des pays occidentaux condamnent cette pratique, les combats de coqs sont très populaires aux Philippines.

     

    Nous allons loger au refuge « Raphaël Salas »  sur les pentes du volcan. Là encore, la présence d’étrangers n’est à nouveau pas courante, qui plus est deux femmes seules...

    Depuis le refuge, nous jouissons d’une très belle vue sur la plaine, vue se prolongeant jusqu’à la mer, au loin.

     

    Nous réservons un guide afin de randonner dans les alentours. Nous n’avons pas prévu de faire l’ascension du Mont Kanlaon. Son accès est limité, et il est nécessaire de demander un permis à Bacolod.

    Le lendemain, par une belle journée ensoleillée, nous partons sur les sentiers en compagnie de notre guide. De nombreuses cascades jalonnent les pentes du volcan, la végétation y est luxuriante. La randonnée est très agréable et peu difficile.






     

     

    Mais, il est temps pour nous de reprendre notre route. Le lendemain matin, un tricyle nous emmène sur la route principale un peu après La Carlota. De là, nous espérons trouver rapidement un bus pour Dumaguete, la capitale de l’île.

    Le temps passe, et nous sommes toujours au bord de la route à attendre… Sur les conseils de Philippins, nous nous résignons donc à emprunter un bus qui nous amènera déjà à mi-chemin. De là, nous espérons pouvoir repartir très rapidement.

    Malgré les longues attentes, le trajet est très agréable, le paysage, montagneux à certains moments, est très beau.

    Nous arrivons finalement à Dumaguete en toute fin d’après-midi.

    Dumaguete, située en bord de mer, est une ville très agréable. Elle possède même sa « promenade des anglais » avec vue sur l’île de Siquijor. C’est la première fois que nous rencontrons tant de touristes depuis notre arrivée aux Philippines. Nous prévoyons d’en faire notre base afin de pouvoir sillonner les alentours.

    Le lendemain est passé à prendre nos marques dans la ville et vaquer à nos obligations, prolongations de visas, etc…

    Puis le surlendemain, nous partons en direction de la ville de Bais City à la rencontre des dauphins et baleines.

    Nous empruntons un bus local afin de nous y rendre, puis par l’intermédiaire du syndicat d’initiative, nous réussissons à louer un bateau pour la journée. Quoi de plus facile, en deux temps, trois mouvements l’affaire est réglée, et nous voici dans un tricyle en direction du port.

    Une demi-heure après nous sommes dans un bateau à balancier avec trois hommes d’équipage, en partance pour une journée en mer. Le temps n’est pas très ensoleillé, mais pas mauvais tout de même, et nous ne tardons pas à apercevoir de nombreux ailerons de dauphins, certains effectuant des sauts hors de la mer. Mais comme nous le pensions, ce n’est pas la période de la migration des baleines, et nous n’en apercevons pas.

    Puis direction la mangrove, où nous allons faire un petit tour, mais l’attaque en règle des moustiques nous dissuade de nous y attarder trop longtemps. Le reste de la journée se passe en farniente, le bateau amarré à proximité de maisons sur pilotis situées sur un grand banc de sable blanc, en pleine mer.





     

     

     

    Nous retournons à Dumaguete en fin d’après-midi, contentes de notre journée.

    Le lendemain, nous partons en jeepney pour la petite ville de Valencia. Très proche de Dumaguete, située un peu en altitude et jouissant d’un climat un peu plus « frais », cette petite ville agréable et bien entretenue possède de beaux quartiers résidentiels où les gens aisés de la région ont élu résidence.

    Nous empruntons deux habal-habal - motos - afin d’aller visiter la chute réputée de Casaroro, haute de 36 mètres. La route qui y mène traverse de belles zones boisées, puis nous bifurquons sur un chemin rocailleux et pentu qui nous oblige à descendre de la moto à certains moments.

    La visite de la cascade est agréable. Nous y sommes seules…

    Après avoir descendu de nombreuses marches, nous empruntons un chemin qui mène à la cascade, serpentant dans une végétation luxuriante, le long d’une petite rivière. Nous passons un bon moment à cet endroit avant de reprendre la montée des marches et retourner à Dumaguete.






     

     

    Autre endroit réputé de la région, les Twins Lakes. Pour être passées plusieurs fois sur la route principale, nous avons repéré l’embranchement de la petite route qui y mène. Nous décidons d’y aller le lendemain en bus. En chemin, nous demandons au chauffeur du bus de nous déposer à cet endroit en espérant trouver des motos pour nous rendre aux Twin Lakes.

    A peine descendues du bus, les motos arrivent… La négociation est dure. Nous partons finalement à trois sur une moto. C’est courant dans le pays…

    La moto est puissante, et nous circulons sans problème sur la route qui monte en serpentant au milieu de la végétation. Celle-ci, splendide, offre de belles vues sur la mer et l’île de Cebu toute proche. C’est une ballade très agréable.

     

    Nous arrivons enfin à proximité des Twin Lakes. Notre chauffeur va nous attendre le temps que nous fassions notre petite randonnée autour des lacs Balin Sasayao et Danao.

    Du premier lac, un chemin part sur la gauche rejoignant le second lac. Là encore, il y a peu de monde. Nous nous engageons sur le chemin. Celui-ci se révèle finalement un peu plus difficile que prévu. La saison est humide, et certains passages bien ombragés sont encombrés de pierres recouvertes de mousse, très glissantes…

    Nous arrivons à proximité du lac Danao. Un petit abri situé en hauteur permet d’avoir une belle vue sur l’ensemble.


     

     

     


     

     

    Nous passons ici un bon moment, tranquilles, avant de revenir sur nos pas.

    Nous retrouvons notre chauffeur, et prenons le chemin en sens inverse. Puis retour sur Dumaguete en Jeepney.

    C’est la fin de notre séjour sur l’île de Negros. Demain, nous partons sur l’île de Siquijor, l’île aux sorciers…

    Dans la matinée, nous nous rendons au port afin de réserver nos billets de bateau rapide. Le trajet est court et nous arrivons en début d’après-midi sur l’île. Nous élisons domicile dans un petit « Resort » à Sandugan, en bord de mer, et en pleine nature.

     

    Le lendemain, nous commençons un tour de l’île en tricycle.

    De belles plages de sable blanc, certaines plus fréquentées que d’autres, des petits villages où la vie s’écoule en toute quiétude. C’est une île bien tranquille où la circulation est très peu dense.

     

     

     

     

     

     

     

    Nous nous rendons également à la chute Cambugalay à proximité de la petite ville de Lazi.

     

     


     

    Le jour suivant est consacré au centre de l’île, plus montagneux. Au passage nous traversons le village de San Antonio réputé pour ses sorciers. Nous ne nous y arrêtons pas… nous n’avons pas pris rendez-vous…

    Un petit tour également au mirador, dans le centre de l’île, nous permet d’avoir une belle vue à 360°.


    La fin de notre séjour sur Siquijor approche.

    Nous reprenons notre route très tôt le lendemain. Nous quittons l’île de Siquijor en bateau rapide afin de rejoindre l’île de Bohol. C’est notre dernier trajet en bateau.

    Nous arrivons à Tagbilaran en fin de matinée. Nous nous installons à notre hôtel, un peu à l’extérieur de la ville, en bord de mer, puis nous partons dans le centre de la ville. Tagbilaran est une ville ayant peu d’intérêt, très polluée où la circulation est dense.

    La visite des « Chocolate Hills », une des curiosités de Bohol, est une de nos premières excursions sur l’île.

    Nous partons le lendemain matin à la gare routière afin de prendre un bus en direction de Carmen à l’intérieur de l’île. Depuis Tagbilaran, le bus longe la mer un long moment avant de bifurquer sur une route qui s’enfonce dans les terres. Le chauffeur roule très lentement et nous nous demandons si nous allons arriver un jour... Cela permet au moins de mieux voir les paysages qui là aussi sont très beaux. Au fur et à mesure de notre progression, nous distinguons de plus en plus de petites collines boisées.

    Finalement le bus s’arrête, on nous fait signe de descendre…

     

    Les « Chocolate hills » sont une formation géologique peu commune. Les géologues ne sont d'ailleurs pas encore tout à fait d'accord sur la façon dont elles se sont formées. L’ensemble, composé d’environ 1 268 collines, de 30 à 50 mètres de hauteur, recouvertes d’herbe verte, brunissant à la saison sèche (d’où leur nom), s’étend sur 50 kilomètres carrés.

    Plusieurs légendes relatent les raisons de l’apparition de ces collines ; la plus romantique raconte l'histoire d'Arogo, un jeune géant, très fort, tombé amoureux d' une fille ordinaire, mortelle, appelée Aloya. Après sa mort, le géant Arogo pleura amèrement. Ses larmes se transformèrent en collines, preuves durables de son chagrin.

     

    Nous passons un long moment à observer ce splendide paysage du haut d’une colline prévue à cet effet. L’heure du déjeuner nous permet de faire des photos en toute quiétude, car c’est un endroit touristique de l’île, et il y a du monde…


     

    Puis nous redescendons de la colline, et empruntons une moto pour aller faire un tour sur les chemins de la campagne environnante, au milieu des collines, des petits villages et des rizières. Le temps est au beau fixe ce qui rend cette ballade encore plus agréable.


    Mais il est temps pour nous de reprendre la route. Nous reprenons un bus en direction de Tagbilaran.

    Le jour suivant, deuxième curiosité de l’île, le Tarsier.

     

    Le tarsier est difficile à apercevoir. Minuscule primate de 15 centimètres, discret, farouche, possédant des yeux énormes et de très grands pieds, il ne bouge quasiment jamais de l'arbre où il a élu domicile, si ce n'est pour se nourrir.

     

    Nous ne souhaitons pas voir le tarsier dans un cadre touristique. C’est pourquoi, nous décidons de nous rendre au « centre de recherche et de développement du tarsier » situé à proximité de la petite ville de Corella. Pour ce faire, nous prenons un bus pour cette direction. Le centre est en pleine nature et très excentré. Depuis Corella, nous optons pour la marche à pied afin d’y arriver.

    Notre visite de ce centre nous permet de voir quelques spécimens du tarsier dans leur milieu naturel. Une petite contribution est demandée pour la visite, celle-ci profitant bien évidemment au tarsier.


    Puis nous retournons à Tagbilaran en bus, et nous dirigeons ensuite vers la presqu’île de Panglao, très touristique, réputée pour ses plages de sable blanc, où nous passons la fin de l’après-midi.


    La fin de notre voyage approche… Notre dernière journée sur l’île de Bohol se déroule bien tranquillement  en promenades à pied dans les environs.

    Nous nous envolons le jour suivant en direction de Manille où nous arrivons en fin de matinée. Nous allons passer une journée et demie à Manille et terminer notre visite, assez succincte, de la ville.

    Nous prenons tout de même le temps de visiter Intramuros.

     

    Intramuros, situé le long du fleuve Pasig, entouré de murs larges de 8 mètres et hauts de 22 mètres, est le quartier le plus ancien de Manille. Il a été construit par les Espagnols au 16ème siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis vient le moment du départ. Nous devons être à l’aéroport 3 h avant le décollage. A notre arrivée, la file d’attente aux comptoirs d’enregistrement est déjà très longue…

     

    Notre retour sera bien moins tranquille que l’aller. Nous apprenons que notre vol au départ de Manille aura près de 5 h de retard pour des raisons techniques. A Abu Dhabi, nous ratons donc notre correspondance pour Paris. Pas de problème, la Compagnie s’occupe de tout, et nous sommes redirigées sur un vol à destination de Londres et ensuite vers Paris où nous arrivons avec presque 10 h de retard. Ce sont les aléas des voyages…

     

    Mais nous sommes tout de même pleinement satisfaites de notre voyage, bien que n'ayant pas pu visiter les îles Philippines comme nous l'aurions voulu en raison de la saison des pluies, notamment le nord de l'île de Luzon.

     

    ACCES AUX INFORMATIONS PRATIQUES

     

    ACCES A LA GALERIE PHOTOS


    votre commentaire
  •  

     

       LE SRI LANKA

     

     

    Compagnie aérienne :

    Kuwait Airways

     

    Pas de visa

    (pour un séjour maximum de 4 semaines)


    Monnaie :

     La Roupie






     

     
     
     
    Nous sommes sur le quai de la gare ferroviaire de Colombo et attendons le train qui va nous amener à Galle, sur la côte sud de l'île.

    Nous avons pris nos billets en deuxième classe. Il y a beaucoup de monde sur le quai, et tous s'apprêtent à prendre le  train "d'assaut" dès son arrivée. Et ce n'est pas une phrase en l'air...

     
    Notre voyage a commencé 24 heures plus tôt. Après un vol sans problème avec la compagnie Kuwait Airvays, nous avons atterri très tôt à Negombo où se trouve l'aéroport de Colombo.
    D'un commun accord, nous avons décidé de faire l'impasse  sur la visite de la ville de Colombo. Quant à Negombo, nous aurons bien le temps d'y séjourner au retour.
     
     
    Ouf !!!  Ca y est... Nous sommes toutes les deux assises dans notre wagon 2ème classe. Cela s'est passé très vite, nous nous sommes engouffrées dans le train et avons dû "jouer des coudes" pour trouver une place assise.
     
    Nous empruntons la ligne de chemin de fer longeant la côte, devenue tristement célèbre lors du tsunami de 2004. On aperçoit encore, le long de la voie, les vestiges des maisons détruites à l'époque.
     
    Les paysages sont néanmoins superbes et nous profitons d'un premier jour au Sri Lanka bien ensoleillé.
     
    Le temps passe, les gares s'égrennent les unes après les autres, et nous arrivons bientôt à Galle.
     
    Nous avons décidé de loger dans la ville fortifiée. A la sortie de la gare, nous prenons donc la direction de la porte d'accès à la ville.
     
     
    Galle, dont la rade est bien protégée, fut découverte par les Portugais en 1505.  Elle devint alors le premier port de l'île. Elle tomba ensuite aux mains des Hollandais qui continuèrent à la développer, agrandirent ses fortifications et créèrent le quartier du fort. Puis vinrent les Anglais. C'est à partir de ce moment qu'elle fut supplantée par Colombo.

     
    Nous passons la journée suivante à faire le tour de la vieille ville ainsi que de ses remparts très bien conservés.
     
     
     
     
     


     

    Le lendemain, comptant prendre la direction de Deniyaya, porte d'entrée de la forêt primaire de Sinharaja, nous nous rendons à la gare routière. Hormis un bus très tôt le matin, il n'y a pas de bus direct pour cette destination. Nous empruntons donc trois bus locaux pour couvrir cette distance (60 à 70 kms...).

    Malgré celà, les changements de bus se font facilement. Aidées par les autres voyageurs Sri Lankais, nous trouvons immédiatement le bus suivant.

    Nous arrivons à Deniyaya en début d'après-midi. Il y a peu de choix d'hôtel dans la ville, nous nous dirigeons donc vers la Sinharaja Resthouse  sachant que Badulla, son propriétaire, est guide. Nous passons une fin de journée agréable sur les petits chemins aux alentours de la ville, au milieu des rizières.

    Le lendemain, nous partons en compagnie de Badulla en direction de la forêt. Ayant déjà séjourné dans la jungle, l'une et l'autre, cette "petite incursion" dans la forêt primaire se révèle finalement peu intéressante pour nous. Nous passons néanmoins un moment agréable.

     

    Nous reprenons notre route : direction Tangalle sur la côte sud, où nous avons prévu de rencontrer Séverine.

    Séverine est Suisse. Elle est mariée avec Daya, qui lui, est Sri Lankais, et nous avons promis de lui amener quelques livres en langue française.

    Comme à l'aller, il nous faut changer plusieur fois de bus avant d'arriver à destination. Séverine nous attend, et après avoir pris possession de notre bungalow sur la plage, nous passons la fin de l'après-midi à "papoter" avec elle.

    Les deux jours suivants sont consacrés à nous promener le long de la plage, à aller à Tangalle, ainsi qu'à visiter les alentours. C'est une très belle région.






     

    Après ces quelques jours passés auprès de Séverine et Daya, nous prenons la direction de Tissamaharama. Nous avons l'intention de visiter le parc national  de Yala, et voulons également assister à l'Esala Perahera de Kataragama.

    Le trajet n'est pas très long, mais les paysages changent rapidement. Luxuriants du côté de Tangalle, ils deviennent de plus en plus secs au fur et à mesure que l'on approche de Tissa.

    L'arrivée à Tissamaharama est difficile. Des "rabatteurs"... insistants attendent les touristes à la gare routière...  Nous trouvons finalement un transport pour la guesthouse de notre choix.

    Plus tard dans la soirée, nous négocions un safari d'une journée au parc pour le lendemain.

    Après une bonne nuit de sommeil, nous nous levons très tôt et partons aux aurores en direction du parc national de Yala. Notre guide nous attend, avec son 4X4, à l'heure prévue devant notre guesthouse ; le jour vient de se lever quand nous arrivons à l'entrée du parc.

    Le parc national de Yala est renommé pour la variété de sa faune.  Nous passons la matinée à  parcourir les chemins de la réserve en 4X4, à découvrir des animaux tels qu' éléphants, daims, crocodiles, de nombreux oiseaux, regroupés aux abords des nombreux points d'eau, mais également beaucoup de singes.


     

     

     

    Après une pause "pique-nique" bien méritée, à midi, le long d'une rivière, que seuls un éléphant ainsi que quelques singes sont venus troubler, nous reprenons notre safari alors que les températures commencent à baisser. En fin d'après-midi, nous avons même la chance d'apercevoir un léopard.

    C'est couvertes de poussière, bien fatiguées, mais des images d'animaux plein les yeux, que nous reprenons le chemin de Tissamaharama à la nuit tombante.

    La journée suivante est passée à visiter tranquillement les environs de Tissa. Nous avons prévu de nous rendre le soir même à Kataragama afin d'assister à l'Esala Perahera.

    L'Esala Perahera est une fête annuelle qui se déroule chaque été, en juillet et en août, au moment de la pleine lune. C'est l'occasion de parades hautes en couleurs auxquelles prennent part des éléphants luxurieusement caparaçonnés, accompagnés de danseurs et jongleurs, la dernière parade, le jour de la pleine lune, étant la plus grandiose.

    Kataragama est une ville sacrée multi-religieuse où se côtoient bouddhistes, musulmans et hindous en pélerinage. Cette fête traditionnelle est donnée en l'honneur du très puissant dieu Skanda, vénéré par les trois religions.

    En soirée, nous prenons la direction de Kataragama. Les bus sont bondés. Tous viennent assister à la fête. A Kataragama, l'accès au lieu de la parade se fait par un petit pont piétonnier enjambant une rivière : une file dans un sens, une  file dans l'autre. Autant dire que l'attente est longue...

    Aidées par une Sri Lankaise rencontrée dans le bus, nous décidons de traverser la rivière à gué.

    De l'autre côté de la rivière, il y a foule. Des milliers de personnes sont déjà installées,   à même le sol , attendant le début des festivités.

    Nous décidons de visiter le site auparavant. Il n'y a rien de bien particulier au niveau architecture, l'intérêt du lieu tenant beaucoup plus à son atmosphère... Les bouddhistes viennent méditer sur le parvis du "dagoba", les musulmans viennent prier à la mosquée ; quant aux Hindous, on les retrouve au "Maha Devale", le grand temple de Kataragama, lieu que les deux autres religions fréquentent également.

    Compte-tenu de l'afflux toujours croissant de pélerins Sri-Lankais, nous commençons à chercher une place pour nous installer. Pas facile, le lieu est déjà noir de monde. C'est très impressionnant... Nous trouvons finalement une "petite place" pas trop mal située avec des voisins charmants, tout étonnés de trouver deux "étrangères" à leur côté.

    La parade commence. Danseurs, jongleurs, acrobates, musiciens, porteurs de torches, éléphants caparaçonnés de velours et soie brodés d'or et d'argent, tous plus beaux les uns que les autres, se succèdent au rythme des tambours pendant plusieurs heures.

    La foule assiste bien sagement à la parade.


     

     

     

    Tout le monde se lève au moment où l'éléphant portant la relique représentant le dieu Skanda, le "Yantra", apparaît. Ce dernier va rejoindre sa promise...

     

    C'est également le signe de la fin des festivités du jour.

    Nous quittons le lieu de la parade et nous dirigeons vers la gare routière. Il est très tard, et nous devons encore rentrer à Tissa.

     

    Nous reprenons notre route le lendemain matin ; nous nous dirigeons vers Ella, petit village plus au nord. Fidèles à nos habitudes, nous empruntons les bus locaux.

    Ella se situe au milieu des plantations de théiers, dans une région magnifique qui offre la possibilité de faire de nombreuses excursions. Nous comptons y séjourner plusieurs jours.

    Nous passons les deux journées suivantes à randonner aux alentours d'Ella :

    •  le little Adam's Peak auquel on accède en traversant des plantations de thé
    •  le rocher de Ella, dont l'ascension est très raide

    Ces deux points de vue nous permettent d'avoir un très bel aperçu de la région.

     

     

     

     

     

     

    Nous visitons aussi les sites bouddhistes de Buduruvegala et Dowa :



     

     

     

     

     

    Une autre journée nous permet également de nous rendre à Haputale. Nous en profitons pour visiter une fabrique de thé. La route qui y mène, serpentant dans les plantations, est splentide. De là, nous prenons la direction de Lipton's seat afin d'y contempler un panorama réputé de la région.


     

     

     

    Après ces quelques jours passés à Ella, nous reprenons notre voyage. Nous avons prévu de prendre le train jusque Kandy. N'ayant pas pû réserver de places en 1ère classe, nous nous résignons à prendre des billets en 2ème classe... en espérant trouver des places assises. L'espoir fait vivre...





     

     

     

     

    Même tactique qu'à Colombo ; dès l'arrivée du train, nous nous précipitons à l'intérieur. Probablement pas assez rapidement, car nous ne trouvons pas de places assises. Nous commençons donc notre voyage debout dans l'allée, le train se remplissant de plus en plus au fur et à mesure de ses arrêts dans les gares, jusqu'à être complètement bondé...

    Nous finissons par nous installer sur le marche-pied du wagon... Voilà au moins un endroit où nous sommes assises, et de plus nous pouvons contempler le paysage qui est magnifique.

    Le trajet commence à se faire long, et il s'avère d'autant plus long, que, contrairement à ce qui nous avait été dit, le train ne s'arrête finalement pas à Kandy. Nous ratons également la gare où nous aurions pû nous arrêter pour prendre une correspondance...

    Nous arrivons finalement à Kandy à minuit passé... Il n'y a pas de "rabatteurs" à la gare, c'est au moins un point positif.

    Après un repos bien mérité, nous ne commençons notre visite de la ville qu'en fin de matinée, le lendemain.

    Kandy est la deuxième ville du pays. Située à 500 mètres d'altitude, entourée de montagnes verdoyantes, recouvertes d'une végétation luxuriante, la ville s'étend à proximité d'un lac creusé à la demande du dernier roi de Kandy. Son environnement en fait une ville très agréable.

    Pour cette première journée à Kandy, nous préférons faire tranquillement un petit tour de la ville afin de prendre nos marques.

    La vraie visite commence le jour suivant : Lever à 5 h. Nous avons prévu d'arriver au temple de la dent à 6 h afin d'assister à la première "puja" de la journée.

    Les fidèles se pressent au temple, apportant leurs offrandes, fleurs de lotus, riz...

    Entouré de douves qu'enjambe un petit pont gardé par deux éléphants de pierre, le temple de la dent, édifié au 18ème siècle, est un véritable coffre-fort. Le sanctuaire abritant la précieuse dent de Bouddha se trouve au centre, au milieu d'une cours. Cette dent serait parvenue au Sri-Lanka au 4ème siècle, récupérée par les indiens au 8ème siècle, puis rapportée par la suite au Sri-Lanka. Elle fait l'objet d'une dévotion particulière.

    C'est au moment des "pujas" journalières, se déroulant dans la chambre sacrée, que l'on peut apercevoir le reliquaire composé de 6 coffrets d'or, en forme de "dagoba", s'emboitant les uns dans les autres. L'un de ces coffrets contient la dent.


     

     

     

     

     

    Nous profitons de cette heure matinale pour visiter en toute quiétude les différents bâtiments qui composent le temple de la dent, ainsi que quelques autres petits temples à proximité.

    En fin de matinée, nous prenons la direction de Peradenya, petite ville à proximité de Kandy où se trouvent  de très beaux jardins botaniques, très bien entretenus. Nous y passons une après-midi fort agréable.



     

     

    Puis, le jour suivant, toujours à l'aide des bus locaux, direction la campagne environnante où se situent plusieurs petits temples kandyens intéressants :

    •  le Kataragama Devale à Embekke
    •  le Lankatilaka Viharaya dominant les rizières
    •  le Gadaladenya Viharaya édifié sur une roche granitique





     

    Une petite route les relie tous les trois, serpentant au milieu des rizières.

    Pour notre dernier jour dans la région, nous prenons la direction de Pinnawala où se situe l'orphelinat des éléphants. Comme à notre habitude, nous empruntons les transports locaux afin d'y parvenir.

    L'entrée dans les lieux n'est pas "donnée", et nous espérons que cela sert réellement aux éléphants. Nous passons la journée là-bas, à assister au bain des éléphants, à visiter l'ophelinat et à assister également au repas des éléphanteaux.


     

     

     

     

     

    Aujourd'hui, nous quittons Kandy. Nous avons négocié un transport avec chauffeur afin de nous rendre à Polonnaruwa, et nous arrêter ainsi dans les différents temples du "triangle culturel", sur notre route.

    L'un de ces temples est le fameux temple rupestre de Dambulla, construit sur un rocher à 150 mètres au dessus de la plaine, et constitué d'une caverne profonde divisée en cinq temples superbement décorés.





     

    Depuis la terrasse du temple, nous jouissons d'une vue imprenable sur la plaine environnante, ainsi que sur Sigiriya, gigantesque rocher surplombé d'une forteresse du 5ème siècle. C'est notre prochain arrêt.



     

     

     

     

     

    Kasyapa, roi parricide, craignant la vengeance de son frère, édifia un palais-fortesse sur le monolithe de Sigirya, ainsi que d'immenses jardins dans la plaine.

    La montée au sommet du rocher nous permet d'approcher la galerie des 'Demoiselles de Sigiriya", peintures abritées du soleil et de la pluie, en excellent état de conservation.

    C'est une journée vraiment très intéressante.

    En fin d'après-midi, en approchant de Polonnaruwa, nous avons même la  surprise de  voir un troupeau d'éléphants sauvages, se repaissant au bord de la route.

    Nous arrivons à la nuit tombante à Polonnaruwa.

    La cité de Polonnaruwa devint florissante sous les règnes de Parakrama Bahu et Nissanka Malla  (12ème siècle), qui y construisirent de nombreux monuments mêlant l'art indien et le style cingalais.

    Le lendemain, nous commençons la visite du site archéologique. Pour ce faire, nous louons des vélos à notre guesthouse.

    Cette visite s'avère particulièrement intéressante, et agréable. Le temps est au beau fixe, et nous passons la totalité de la journée sur le site. Certains endroits sont très reculés et calmes.



     

     

     

     

     

    Nous croisons même quelques singes peu farouches.



     

     

     

     

     

    Le lendemain, nous prenons la direction de Medirigiriya, site très intéressant et peu fréquenté. La campagne est très belle. Sur une partie du parcours, la route longe un canal d'irrigation ombragé. De petites passerelles de bois desservent les villages.

    Nous passons  environs deux heures sur ce site paisible, juste accompagnées de quelques singes "chapardeurs". Nous sommes de retour à Polonnaruwa en fin d'après-midi.

    Le jour suivant, nous quittons Polonnaruwa pour prendre la direction d'Anuradhapura qui se situe également dans le 'triangle culturel". Nous avons à nouveau négocié une voiture avec chauffeur, car nous souhaitons nous arrrêter plusieurs fois sur le chemin.

    Notre premier arrêt, nous le faisons à Ritigala. Nous empruntons un chemin de terre pour accèder à ce site peu fréquenté, sis dans la jungle, enfoui sous la végétation.

    Les vestiges qui subsistent sont ceux d'une communuté monastique qui pratiquait la médiation, préférant l'environnement de la forêt à la compagnie des hommes.




     

     

     

     

    A cet endroit, on ne s'aventure pas très loin dans la forêt en raison des bêtes sauvages.

    Nous reprenons notre route. Notre prochain arrêt est prévu à Avukana.

    Ce site est connu pour sa colossale statue de Bouddha, haute de 15 mètres, l'une des plus ancienne du Sri-Lanka. Elle est taillée directement dans le roc, et repose sur un socle taillé en forme de fleur de lotus renversée.

     
    Nous arrivons à Anuradhapura dans l'après-midi. Cela nous laisse le temps de nous installer tranquillement à l'hôtel.
     
    Le lendemain, nous louons des vélos pour visiter le site archéologique de la ville. Mais cette fois-ci, c'est bien moins agréable. Le site est très étendu, trop à notre goût ; les monuments sont éloignés les uns des autres, et nous devons faire très attention à la circulation avec nos vélos.
    Fondée au 5ème siècle avant JC, Anuradhapura fut la capitale de l'île pendant 1 400 ans. De cette époque subsistent encore bien des monuments. Anuradhapura a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1982.
     
    Nous passons la journée sur les routes, à vélo, à visiter les principaux monuments.
     


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Pour notre dernière journée dans la région d' Anuradhapura, nous nous dirigeons vers Mihintale, située à une dizaine de kilomètres, où se trouve un autre site bouddhiste. Celui-ci s'étend sur 4 collines auxquelles on accède en gravissant 1 840 marches.
     
    Minhintale est un lieu saint très fréquenté par de nombreux pélerins. Ce site incarne le point de départ de la diffusion du bouddhisme au Sri-Lanka. C'est ici que Mahinda,  émissaire de Bouddha, se serait installé afin de diffuser l'enseignement bouddhique sur l'île.
     
     
     
    Notre voyage arrive à sa fin.
    Notre prochaine étape est Negombo, d'où nous prendrons l'avion pour la France.
     
    Le lendemain, nous prenons la direction de la gare ferroviaire. Nous avons réussi à réserver deux billets en 1ère classe pour aller à Colombo. Notre voyage se passe très bien, et nous arrivons "fraîches et disposes" à destination...  Nous utilisons une toute dernière fois un bus Sri-Lankais, et arrivons à Négombo en début d'après-midi.
     
    Nous nous installons dans un hôtel donnant sur la plage : chambre avec vue mer !!
    La journée suivante, nous la passons à Negombo, à nous promener dans la ville, sur la plage, à effectuer nos derniers achats.
     
    Puis arrive le moment du départ. Il est 3 h 30 du matin, un taxi nous attend pour nous amener à l'aéroport. Dans quelques heures, nous serons dans l'avion...
     
     
     
    C'est un nouveau voyage qui se termine. Voyage très varié où se sont mêlés une nature extraordinaire, une histoire prodigieuse ainsi que des trésors culturels fabuleux, sans oublier une population sri lankaise d'une extrême gentillesse.
     
     
    ACCES AUX INFORMATION PRATIQUES
     
     
    ACCES A LA GALERIE PHOTOS
     

    2 commentaires
  •  

     

     

     

    Compagnie aérienne

    TAM Brazilian


    Pas de visa


    Monnaie

    Le Real (R$)

     

     

     

     

     

     

     

    Ce voyage, nous avions envie de le faire depuis longtemps. L’opportunité d’un billet d’avion à prix intéressant, et NOUS VOILA PARTIES…   

    Après un changement d’avion à Sao Paulo, nous arrivons en vue de Rio de Janeiro par une belle matinée ensoleillée.

    Sitôt les formalités accomplies, nous nous dirigeons vers le Leme, un petit quartier de Rio bien tranquille, situé en bord de mer entre le Pain de sucre et Copacabana.

    Nous sommes attendues par Idaci qui nous accueille chez elle durant notre séjour à Rio.

    Cette première journée au Brésil, nous la souhaitons tranquille afin de nous remettre de la fatigue de notre voyage ; nous nous contentons donc d’une ballade dans le Leme ainsi que le long de la plage de Copacabana.

    Le lendemain, les «choses» sérieuses commencent…

    Le temps étant toujours au beau fixe, nous décidons de visiter les sites qui font la renommée de la ville :

    • Le Corcovado en premier lieu 

    Le «Cristo Redentor», perché au sommet du Corcovado à 710 mètres d’altitude, mesure 38 mètres de haut et pèse 1 200 tonnes. Cette statue, élevée en vue de commémorer le centenaire de l'indépendance du Brésil, a nécessité 5 ans de travaux et fut inaugurée en 1931.

    Nous y accédons en empruntant le «Trem do Corcovado» depuis la Rua Cosme Velho. La montée en funiculaire nous permet déjà d’avoir de belles vues sur la ville.

    Du haut du Corcovado, le paysage est vraiment splendide, d’autant plus que le temps est très dégagé. Nous restons là un bon moment, comme beaucoup d’autres, à contempler cette vue superbe sur toute la ville, ainsi que la baie de Guanabara. C’est vraiment un site exceptionnel !!

    • un petit passage dans le «Centro», cœur historique de Rio, nous permet de voir une partie des monuments de la ville. Là les anciens monuments côtoient les buildings modernes.

    • Puis moment très attendu également, le «Pao de Açucar» vers lequel nous nous dirigeons pour le coucher du soleil.

    Situé à 395 mètres d’altitude, le Pain de sucre domine l’entrée de la baie de Guanabara. Autrefois, les indiens l'appelaient «Pau-nd-Acuqua» (haut promontoire pointu et isolé) ; pour les Portugais, ce nom ressemblait à «Pao de Açucar»...

    Comme pour le Corcovado, il y a beaucoup de monde, surtout à cette heure de la journée… La montée au sommet s’effectue en deux temps, avec un changement au Morro da Urca.

    Le soleil couchant pare le Pain de sucre de très jolies couleurs. Bien que moins haut que le Corcovado, la vue y est également splendide.

     

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain matin, nous quittons Rio ; nous avons prévu de terminer la visite de la ville à la fin de notre voyage.

    Nous nous rendons donc de bon matin à NovoRioRodoviaria, la gare routière de la ville afin d'y prendre un bus en direction de Paraty au sud de Rio de Janeiro.

    La durée du trajet est de 4 heures, le bus est très confortable, et de plus, il emprunte une très belle route qui longe la «Costa Verde» une des plus belles côtes du Brésil : de nombreuses criques et îlots se succèdent dans un paysage sauvage.

    Paraty est une petite ville coloniale très bien préservée, fondée au 17ème siècle, suite à la découverte d'or dans l'état voisin du Minas Gerais. C'est de son port que partaient les navires chargés d'or à destination du Portugal.

    Sitôt arrivées, nous trouvons rapidement une petite pousada non loin du centre historique. Le temps de nous installer, et nous partons repérer les lieux.

    La vraie visite commence le lendemain matin. Le temps est toujours très très beau et nous passons la journée à déambuler dans les rues pavées, bordées de maisons colorées, à contempler cette belle architecture coloniale bien préservée et très bien entretenue. C'est vraiment une petite ville très agréable.

    Depuis le fort (Forte Defensor Perpetuo), on a un beau point de vue sur la baie de Paraty. 

     

     

     

     

     

     

    Nous reprenons notre route le lendemain matin, en direction de Foz do Iguaçu. Le trajet n'est pas très direct, et nous devons tout d'abord aller à Sao Paulo, avant de pouvoir acheter notre billet jusque Foz.

    Nous longeons à nouveau la Costa Verde, puis la route bifurque et s'engage dans les terres en direction de Sao Paulo. A notre arrivée, nous trouvons finalement facilement un autre bus en partance pour Ciudad del Este au Paraguay ; il nous déposera à Foz do Iguaçu.

    Comme indiqué précédemment, les bus sont très confortables au Brésil, et malgré un trajet nocturne, nous arrivons finalement bien reposées à Foz do Iguaçu.

    Le temps de rejoindre le centre ville et de trouver un hôtel, et nous voici d'attaque pour commencer la visite des chutes d'Iguaçu côté Brésilien ; il ne faut en effet pas plus d'une demi-journée.

    Nous rêvions d'aller un jour voir les chutes d'Iguaçu. Notre rêve est en train de se réaliser.

    Les chutes d'Iguaçu, situées au beau milieu de la forêt tropicale, sont une merveille naturelle inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO, en 1984.

    C'est du côté brésilien que l'on a la plus belle vue d'ensemble, mais il n'y a quasiment pas d'accès de près aux cascades. La vue est néanmoins superbe, impressionnante, et nous ne nous lassons pas de la regarder.

    Le programme de la journée du lendemain est tout tracé... Direction l'argentine. Nous prévoyons d'y passer la journée entière.

    Des bus partent toutes les 30 minutes en direction de Puerto do Iguaçu, la ville frontalière argentine. Le passage de la frontière s'effectue très facilement, et en une demi-heure nous sommes arrivées à destination. Il ne reste plus qu'à emprunter un autre bus qui nous mènera à l'entrée du parc national.

    Les chutes côté argentin sont beaucoup plus étendues, et de ce côté ci, il est possible de les approcher de très près... Un petit train permet de circuler entre les points les plus éloignés des chutes. Nous commençons la journée par le circuit supérieur ; il offre la possibilité, en utilisant des passerelles, d'approcher de très près 5 cascades (saltos). C'est vraiment très impressionnant. Nous poursuivons par le circuit inférieur, qui lui, nous conduit à l'inverse au pied des cascades, nous offrant un tout autre point de vue, tout aussi superbe. Nous traversons également un bras de rivière afin de rejoindre l'île San Martin depuis laquelle il y a également de très beaux points de vues sur les chutes.

    Autre point de vue vraiment spectaculaire, la gorge du diable. Nous empruntons le petit train pour y parvenir ; il n'y a pas d'autre solution. Ensuite une très longue passerelle traverse le fleuve en amont des chutes et nous mène au bord de la gorge du diable haute de près de 100 m, en forme de fer à cheval, où les eaux du fleuve s'engouffrent avec fracas. C'est très impressionnant...  

     

     

     

    Quelle journée, que de souvenirs, et que de photos prises !! C'est vraiment un des points forts de notre voyage...

    Mais nous devons penser à notre retour au Brésil. Il nous faut encore prendre deux bus et repasser la frontière. Nous ne nous attardons donc pas.

    Nous avons prévu de continuer notre route le lendemain après-midi ; notre trajet en bus est déjà réservé. Nous passons donc la matinée à nous promener dans les rues de Foz do Iguaçu, à vaquer à nos obligations, mais la ville en elle-même n'est pas très intéressante.

    Nous prenons la direction de Cuiaba, porte d'entrée Nord du Pantanal. Ce sera notre plus long trajet en bus du voyage.

    Comme à notre habitude, dès notre arrivée, nous partons de suite à la recherche d'un hôtel, d'autant plus qu'il est déjà tard. Ensuite un repos bien mérité, car même si les bus sont très confortables, ce trajet là était vraiment long.

    Nous prévoyons de séjourner quelques jours dans le Pantanal. La saison sèche est la saison idéale pour y aller. Les animaux se concentrent autour des points d'eau...

    Plus grande plaine inondée du monde, sanctuaire écologique, le Pantanal présente une très grande concentration d'animaux. C'est un des endroits les plus propices à l'observation de la faune et de la flore. Il a été classé Réserve Mondiale de la biosphère par l'UNESCO. 

    Après une bonne nuit de sommeil, nous nous mettons donc en quête de Joël Souza, qui peut nous procurer un guide. Nous décidons finalement de partir le lendemain, par son intermédiaire, en compagnie de Santos, qui sera notre guide pendant 4 jours.

    Direction Poconé : à la sortie de cette ville commence la «Transpantaneira», piste qui traverse une partie de Pantanal Nord jusque Porto Jofre, franchissant une centaine de petits ponts.

    Dès notre entrée sur la «Transpantaneira» commence le spectacle... Nous ne savons plus où donner de la tête : des oiseaux de toutes sortes, dont le fameux jabiru emblème du Pantanal, des caïmans en grande quantité «cohabitent» le long de la route....

    Cela commence vraiment bien. 

     

     

      

    Notre premier point de chute dans le Pantanal est la fazenda Rio Clarinho ; c'est une fazenda rustique, très calme, en pleine nature, proche d'une petite étendue d'eau dans laquelle se reflètent les ipés, de grands arbres très fleuris. A proximité coule une petite rivière.

    C'est d'ailleurs vers elle que nous nous dirigeons en premier lieu, afin d’y faire une promenade en barque et observer ainsi la vie le long de la rivière : de nombreux oiseaux, dont des martins-pêcheurs, que nous approchons très doucement, une bande de loutres géantes qui dressent la tête hors de l’eau, à notre approche, en poussant des cris… C’est vraiment très agréable. Le soleil couchant accentue la luminosité des couleurs. 

     

     

     

     

     

     

    Nouvelle sortie à la nuit tombée : cette petite étendue d’eau proche de la fazenda, qui nous paraissait si calme, est en fait infestée de caïmans dont les yeux reflètent la lumière que nous projetons sur eux afin de les apercevoir. Non loin de là, nous pouvons également observer une bande de capivaras, animaux très craintifs ressemblant à de gros cochons d'inde.

    Le lendemain, une petite promenade à la levée du jour nous permet à nouveau d’observer la nature, ainsi que de nombreux oiseaux, dont des araras bleus et toucans. Puis retour en barque sur la rivière, elle aussi infestée de caïmans, mais également de piranhas… Nous organisons même une petite séance de pêche. Le temps est toujours aussi beau et nous continuons notre observation des oiseaux qui peuplent les rives. Cette petite promenade est fort agréable. 

     

     

     

    Nous quittons la fazenda dans le courant de l’après-midi, direction le sud… Nous reprenons la «Transpantaneira», et après 2 à 3 heures de trajet, nous arrivons, à la tombée de la nuit non loin de Porto Jofre, à la Puma Lodge.

    Lever très tôt le lendemain afin d’observer le lever du soleil sur les plaines du Pantanal, ainsi que l’éveil de la nature, très intéressant, très beau. A nouveau, nous apercevons de nombreux oiseaux et animaux.

    C’est vraiment la saison idéale pour visiter le Pantanal.

    Nous partons en bateau sur la rivière proche de Porto Jofre. De nombreux caïmans paressent sur les berges, au soleil ; nous apercevons également des capivaras ainsi que toutes sortes d’oiseaux. Mais cette rivière est beaucoup plus large que la précédente, et nous trouvons la ballade moins agréable.

     

     

     


    Nous quittons la Puma Lodge le lendemain, en milieu d’après-midi, non sans avoir à nouveau fait de nombreuses randonnées aux alentours de la Lodge, durant lesquelles nous apercevons également quelques spécimens de singes, mais à nouveau des araras bleus, pics-verts, ainsi que toutes sortes d’autres oiseaux. Mais le jaguar restera le grand absent… Juste quelques feulements entendus… Il n’était pas loin…

    Le Pantanal, encore un point fort de notre voyage, et c’est la tête encore pleine de ce que nous avons vu, que nous reprenons notre route, le lendemain, en direction de Brasilia.

    Brasilia est une des plus récentes capitales du monde. Construite sous l'impulsion du Président Juscelino Kubitschek dans le but d'attirer les populations ainsi que l'activité économique vers l'intérieur des terres, elle fut inaugurée le 21 avril 1960. Ses principaux monuments sont l'oeuvre de l'architecte Oscar Niemeyer.

    Comme à notre habitude, nous nous préoccupons, dès notre arrivée, de chercher un endroit pour dormir et y déposer nos bagages. Nous trouvons une ancienne pousada juste à côté du Sanctuaire Dom Bosco, dont le propriétaire accepte de nous héberger. 

    Le Sanctuaire Dom Bosco est donc le premier lieu de Brasilia que nous visitons. C’est une bâtisse….moderne qui ne paye pas vraiment de mine vue de l’extérieur, mais l’intérieur est entièrement recouvert de vitraux bleus dont la couleur change en fonction du déplacement du soleil, c’est vraiment très joli.

    Puis direction «l'axe monumental», qui scinde la ville en deux et qui concentre la majeure partie des monuments de Brasilia. Le musée tout en rondeur, la cathédrale, ses vitraux ainsi que ses anges suspendus, le congrès national et ses deux coupoles, le palais Itamaraty (ministère des affaires étrangères), la place des 3 pouvoirs, tout est vraiment très moderne… On aime ou on n’aime pas… Il paraît que, bien que Brasilia soit une ville très moderne et en apparence sans âme, c’est tout de même une ville pleine de vie où il fait bon vivre… 

     

     

     

    Nous ne désirons pas nous attarder à Brasilia, et après 1 jour et demi passé dans cette ville, nous continuons notre voyage, direction Lençois et la Chiapada Diamantina.

    Le parc national de la Chiapada diamantina est une région de hauts plateaux aux paysages grandioses, longtemps exploitée par des chercheurs d'or et de diamants.

    Nichée dans la verdure, Lençois est une petite ville coloniale très agréable, aux rues pavées étroites, aux maisons très colorées. C'est de Lençois que nous organisons notre petite virée d'une journée dans la Chiapada :

    • le posso do diablo, ensemble de cascades
    • la grotte de lapa doce et ses nombreux stalagmites et stalagtites
    • les grottes pratinha et azul avec leurs lacs souterrains aux eaux bleutées
    • puis le morro do pai inacio, belvédère naturel offrant un très beau panorama sur le parc, au sommet duquel nous nous rendons au coucher du soleil. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Belle journée très agréable et bien remplie.

    Nous avons prévu de quitter Lençois le lendemain soir, très tard. Nous passons donc la journée suivante à flâner dans les rues de Lençois, mais également à faire de petites randonnées aux alentours de la ville, notamment le long du rio lençois.

    Tard le soir, nous prenons la direction de Salvador de Bahia où nous arrivons de bon matin. Nous trouvons un hôtel situé sur la Praça da Sé, dans le Pelourinho. C'est une situation idéale car nous pouvons visiter le coeur historique de Salvador entièrement à pied. De plus, nous avons une très belle vue sur la baie.

    Salvador de Bahia est la plus africaine des villes du Brésil. La majorité de la population comporte une ascendance noire, ce qui lui vaut le surnom de Rome noire. Son centre historique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985.

    Le Pelourinho regorge d'églises baroques, de ruelles pavées aux façades colorées ornées de décorations en stuc ; c'est le coeur de la ville haute, la musique y est omniprésente. Nous y passons les jours suivants, à flâner dans les rues très animées, à assister à des cérémonies typiquement bahianaises, à des démonstrations de capoeira, mélange de danse et de style de combat.

     

     

     

     

     

     

    Le Pelourinho est relié à la ville basse, depuis 1873, par l'Elevador Lacerda, surplombant la baie de tous les Saints. C'est un moyen bien pratique et très peu coûteux pour se déplacer d'une partie de la ville à l'autre.

    Mais il est temps pour nous de reprendre notre route. Nous nous dirigeons désormais vers Ouro Preto dans l'état du Minas Gerais.

    La ville d'Ouro Preto a été fondée en 1711 à la suite de la découverte d'or dans les rivières du Minas Gerais. Sa richesse lui a permis de construire une multitude d'églises baroques. Elle a été classée au patrimoine mondial, par l'UNESCO, en 1980.

    Ville coloniale, aux rues pavées, construite dans un cadre verdoyant sur les pentes très raides de plusieurs collines, Ouro Preto est une ville calme et agréable, qui compte de nombreux édifices. On sent que le niveau de vie y est plus élevé que dans bien d'autres villes du Brésil. Comme à Paraty, et Lençois, l'architecture coloniale y est bien préservée, et très bien entretenue. Nous bénéficions toujours d'un très beau temps, et c'est un réel plaisir de se promener dans les rues de la ville, bien que nos mollets soient beaucoup sollicités... De plus, on peut profiter de nombreux points de vue sur la ville. Certaines églises sont vraiment superbes : l'Igreja Sao Francisco de Assis toute en rondeur, l'Igreja do Carmo, située sur un promontoire, offre une très belle vue sur Ouro Preto et ses environs...

     

     

     

     

     

     

    Après deux jours passés à Ouro Preto, nous continuons notre voyage. C'est notre dernier trajet. Nous prenons le bus très tard le soir. C'est ce qui est le plus pratique pour nous. Nous serons à Rio de Janeiro aux aurores, et cela nous laisse deux jours pour continuer notre visite de la ville.

    Comme prévu, nous retournons chez Idaci qui nous accueille à nouveau jusqu'à notre départ du Brésil.

    Pour cette première journée, nous décidons d'aller faire un tour au jardin botanique avec ses 141 hectares et 6000 variétés de plantes ; c'est un endroit calme où il fait bon flâner, et nous y passons une bonne partie de la matinée. Puis direction les plages d'Ipanema et Leblon envahies de monde par cette belle journée, le long desquelles nous flânons jusqu'en fin d'après-midi.

    Le lendemain, retour également dans le "Centro" mais nous sommes finalement déçues par les édifices de Rio qui sont pour la plupart perdus au milieu des tours modernes... ; puis le quartier Santa Thérèsa, son célèbre tramway le "Bonde",  et ses ruelles tortueuses ; quartier jadis habité par la classe supérieure de l'époque, il est désormais souvent comparé à Montmartre car les artistes y sont nombreux. Nous nous rendons également dans le quartier de Lapa où se situe le célèbre "Arcos de Lapa", aqueduc sur lequel circule le "bonde", ainsi que l'escadaria "Selaron", célèbre escalier recouvert de mosaïque par Jorge Selaron, artiste chilien.

     

    Notre voyage touche à sa fin... Dans quelques heures nous nous envolons vers la France... Encore un petit tour sur la plage du Leme..., puis nous retournons chez Idaci pour récupérer nos bagages.

    C'est un voyage que nous avons vraiment beaucoup aimé. De nombreux points forts, la ville de Rio de Janeiro et son site exceptionnel, les chutes d'Iguaçu superbes et très impressionnantes, le Pantanal sublime, toutes ces villes coloniales aux maison colorées que nous avons visitées, Paraty, Lençois, Ouro Preto, Salvador de Bahia "l'africaine" et son centre historique bien préservé, ce temps superbe que nous avons eu, ainsi que les brésiliens avec lesquels nous avons eu de très bons contacts.

      

    ACCES AUX INFOS PRATIQUES

     
    ACCES A LA GALERIE PHOTOS
     

     

     

     

     

     

     

     


     

     


     


    votre commentaire
  •    

     

     

     

     

    Compagnie aérienne

     Continental Airlines

     

    Pas de visa 

     Monnaie

    US Dollar

     

     

     

    Le voyage en avion avec la Continental Airlines est sur le point de se terminer. Après un passage à Newark aux Etats Unis, où il nous a fallu récupérer nos bagages avant de pouvoir reprendre le vol suivant..., nous sommes à présent dans le vol Newark/Quito.  

    L'arrivée à Quito se fait tard le soir. Par mesure de sécurité, afin de ne pas déambuler dans les rues de la ville en pleine nuit, nous avons réservé nos premières nuits d'hôtel à Quito, par internet depuis la France. 

    Après notre arrivée à l'hôtel,  une fois installées, fatiguées de notre voyage, nous ne tardons pas à nous endormir.

     La journée du lendemain se passe à prendre nos repères dans la ville. Notre hôtel est bien situé, à mi-chemin entre le Quito Colonial et le Quito Moderne, ce qui nous permet d'aller à l'un ou à l'autre à pied.

    Quito, capitale de l'Equateur, se déploie sur les pentes du volcan  Pichincha, à 2 850 mètres d'altitude. C'est la deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz, en Bolivie.

    Nous commençons notre visite par le Quito Colonial, avec ses nombreuses ruelles étroites, pavées, et tous ses beaux monuments,

     

     

    et la continuons par le Quito Moderne, dont l'artère principale, très commerçante, est l'Avenida Amazonas. Deux mondes bien distincts, d'un côté le centre historique, pauvre, de l'autre les quartiers modernes et bourgeois. 

    Nous profitons de notre passage à Quito pour contacter Manuel et lui confirmer notre date d'arrivée à San Clemente. 

    Pukyu Pamba est une communauté indigène située à San Clemente, au pied du volcan Imbabura, non loin d'Ibarra. C'est là que nous avons prévu d'aller après notre séjour à Quito. 

    Le lendemain, nous allons donc à la gare routière de Quito afin de prendre un bus pour nous rendre à destination.

    Ce qui nous a vraiment surprises en Equateur, c'est la facilité avec laquelle on peut se déplacer en bus. Dans la plupart des cas, à peine arrivées dans les gares routières, nous trouvions toujours un bus en partance pour la destination qui nous intéressait. 

    Après un passage à Ibarra, nous voici en route pour San Clemente. Laura, l'épouse de Manuel, ainsi que sa fille, sont là à nous attendre à notre arrivée. Nous allons séjourner chez eux pendant plusieurs jours.  

     

    Cet endroit est très agréable. La vue sur Ibarra est superbe. Nous passons les jours suivants à visiter les environs, la communauté indigène, la famille de Laura, l'école du village, ainsi qu'à participer aux activités de la maison. 

    Nous organisons également une randonnée au sommet du volcan Imbabura à 4 630 mètres d'altitude en compagnie du fils et du frère de Laura ; première ascension difficile car nous ne sommes pas encore bien acclimatées à l'altitude.

     

    Mais il est temps pour nous de prendre congé de nos hôtes, après ce séjour agréable.

    Notre prochaine étape est Otavalo et son célèbre marché hebdomadaire. Nous avons prévu d'y arriver ce jour là.

    En une heure de bus depuis Ibarra, nous sommes sur place. Le temps de trouver un hôtel, et nous partons nous promener dans la ville. 

    Le marché d'Otavalo, magnifique, est un des marchés les plus réputés d'Equateur, mais c'est également un des plus touristiques. C'est le lieu de rendez-vous de tous les indiens Otavalos, vêtus de superbes costumes.   

     

    Nous passons la journée à déambuler dans les rues de la ville qui sont tout autant des lieux de spectacles pour nous, que la "Place des Ponchos" où se tient une grande partie du marché. 

    Le lendemain, nous reprenons notre route : direction Latacunga. Comme d'habitude, aucun problème, nous trouvons des bus très rapidement. 

    La route qui mène à Latacunga depuis Quito est superbe. Surnommée la "route des volcans", elle traverse une plaine dominée par 6 ou 7 volcans. 

    A notre arrivée à Latacunga, après nous être installées à l'hôtel, nous partons à la recherche de Nestor Cueva, guide de la région, qui nous a été conseillé. Nous le trouvons  chez lui, et décidons donc de partir en sa compagnie  pour le parc national du Cotopaxi. 

    Le Cotopaxi, d'une altitude de 5 900 mètres, est un des volcans les plus actifs d'Equateur. 

    Le lendemain matin, après un solide petit déjeuner pris au domicile de Nestor, nous partons. La route n'est pas très longue pour aller au parc. Nestor en profite pour nous donner toutes sortes d'informations sur la région ainsi que le Cotopaxi.

    Nous sommes désormais dans le parc. Il fait très beau, et nous commençons à avoir de très belles vues sur le Cotopaxi ainsi que sur ses glaciers. Il est vraiment magnifique. Nous ne nous lassons pas de le regarder. 

     

     

    Nous continuons à pied jusqu'au refuge José Ribas, à 4 800 mètres d'altitude. Après nous y être restaurées, nous poursuivons notre marche jusqu'aux glaciers un peu plus haut. C'est une période de l'année où il y a toujours beaucoup de vent, le sol est meuble (sable volcanique), cela ne facilite pas notre progression, déjà difficile compte tenu de l'altitude à laquelle nous sommes. 

    C'est avec regret que nous quittons le Cotopaxi ; encore quelques photos sur le chemin du retour, et nous arrivons à Latacunga. 

    Les environs de Latacunga comptent un autre lieu à voir absolument : la lagune de Quilotoa. Nous prévoyons d'y passer la nuit. 

    Le lendemain, nous préparons un petit "paquetage" (le reste de nos effets personnels restera à l'hôtel de Latacunga), et prenons le bus en direction de Zumbahua. Cette route, serpentant à travers montagnes et patchwork de cultures,  est superbe. Nous pouvons même apercevoir le Chimborazo, le plus haut volcan d'Equateur. 

    Arrivées à Zumbahua, nous trouvons de suite un pick-up pour nous amener à la lagune.

    Encore un endroit magnifique !!! La lagune de Quilotoa est un grand cratère rempli d'une eau turquoise, dont la profondeur n'a encore jamais été mesurée. C'est superbe et très sauvage. Nous restons là à la contempler pendant des heures. Un sentier permet de descendre au fond du cratère, au bord de l'eau.
     

     
    Nous passons la nuit dans les "Cabanas Quilotoa", logements sommaires construits au bord du cratère par les indiens. Auparavant, nous avions passé une très sympathique soirée autour de la table commune de l'auberge toute proche.

    La nuit est très fraîche. Nous avons, heureusement, prévu de quoi dormir au chaud.

    Le lendemain tôt, nous sommes à nouveau au bord du cratère. Il fait toujours aussi beau, et nous passons encore un bon moment à contempler ce superbe paysage.

    Mais il est temps de prendre la route du retour. Nous trouvons un transport pour nous ramener à Zumbahua ; il nous faut encore attendre un bus pour retourner à Latacunga.

    L'arrivée se fait en fin d'après-midi.

    Demain, jeudi, a lieu le marché de Saquisili, un marché réputé un des plus beaux d'Equateur, probablement plus authentique que celui d'Otavalo, car beaucoup moins touristique. Nous nous rendons donc, en bus, à Saquisili, à une trentaine de kilomètres de Latacunga.

    Ce marché, très coloré, est composé de différents petits marchés, dont chacun a une place bien déterminée dans la ville ; le spectacle est partout... là le marché aux bestiaux, là le marché aux légumes ...

     

     

     

     

     

     

     

    Retour à Latacunga le soir même.

    Nous reprenons notre route, direction Riobamba, ou plus exactement "Station Urbina". C'est un refuge appartenant à Rodrigo Donoso, andiniste passionné. Situé à 3 800 m d'altitude,  au pied du Chimborazo, le plus haut volcan d'Equateur, c'est une excellente base d'acclimatation à l'altitude. Nous comptons y rester quelques jours et y faire de la randonnée.

    Nous convenons avec le chauffeur du bus de nous laisser sur la route principale, le plus près possible du refuge. Nous effectuons le reste du trajet à pied.

    "Station Urbina" est une ancienne gare transformée en refuge par Rodrigo. C'est un point de départ afin d'effectuer l'ascension du Chimborazo, à 6 310 mètres d'altitude. Pour ce qui nous concerne, nous prévoyons d'aller jusqu'aux glaciers, et demandons à Rodrigo de nous procurer un guide.

    Par malchance, durant tout notre séjour à la "station", le Chimborazo ne se "découvrira" pas. Nous effectuons tout de même notre randonnée jusqu'aux glaciers aux environs de 4800 mètres d'altitude. 

    Il nous faut, à nouveau, continuer notre chemin. Nous voilà au bord de la route à attendre qu'un bus s'arrête pour nous amener à Riobamba, voire Cuenca, ce qui serait mieux. Nous n'attendons pas bien longtemps... Il suffit d'un petit signe, dès qu'un bus s'approche, pour que celui-ci s'arrête...

    Nous arrivons à Riobamba rapidement. Le temps de descendre du bus, et nous trouvons de suite un autre bus qui nous amène à Cuenca, dans le sud du pays.

    Cuenca est une ville coloniale agréable. Nichée dans une belle vallée, on sent que le niveau de vie est plus élevé qu'ailleurs.

    Cuenca a un riche passé culturel et intellectuel. Ses nombreux monuments, des 16ème et 17ème siècles, sont particulièrement bien conservés. Elle a été déclarée Patrimoine Mondial de l'humanité, par l'UNESCO, en 1999.

    Nous passons les deux jours suivants dans cette ville agréable, à nous promener dans les quartiers coloniaux, visiter les musées intéressants de la ville, ainsi qu'une fabrique de "Panamas".

     

     

     

     

     

     

    Nous nous dirigeons désormais vers Banos, station thermale réputée, aux portes de l'Amazonie.

    C'est petite ville calme est nichée dans un cadre montagneux verdoyant, mais sur les hauteurs, le volcan Tungurahua, en activité permanente, crache des nuages de cendres et menace de recouvrir la ville de lave.

    A notre arrivée, nous nous installons dans un petit hôtel familial, non loin de la gare routière.

    Banos est une ville qui dispose de plusieurs "bains" dont l'eau, aux propriétés curatives, provient d'une source du volcan Tungurahua. C'est également une ville dans laquelle il est agréable de flâner.

    Nous louons des VTT pour nous rendre à Rio Verde, à environ 20 kilomètres de Banos. La route, très belle, serpentant à flanc de montagne, est ponctuée de nombreuses chutes d'eau. Nous en profitons également, en cours de route, pour faire un petit tour de "tarabita".

    La tarabita est une nacelle qui sert, à l'aide d'un câble, à traverser des vallées ; ce système existait déjà à l'époque des Incas.

     
     
     
     
     
     
     
     
    A Rio Verde, nous laissons nos VTT pour aller faire une balade à pied jusqu'au "Chaudron du diable".
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

    A Banos, située à 1 800 mètres d'altitude, nous avons déjà commencé notre descente sur l'"Oriente". Nous reprenons un bus, le lendemain, afin de nous rendre à Tena en Amazonie. La végétation devient de plus en plus luxuriante...

    Nous avons l'intention d'aller plusieurs jours dans la "Selva", par l'intermédiaire d'une communauté indigène, "Ricancie". Une fois installées à Tena, nous nous préoccupons de trouver les indiens "Quichua" appartenant à la communauté indigène.

    Notre départ est finalement prévu le lendemain. Comme d'habitude, nous préparons quelques affaires, et laissons le reste à Tena jusqu'à notre retour. Après avoir effectué tous les achats de nourriture nécessaires à notre  séjour, nous partons avec 3 indiens en direction de "Chuva Urcu", en pleine forêt primaire, tout d'abord en véhicule, ensuite en pirogue, et pour finir à pied dans la forêt.

    Nous passons les 3 jours suivants dans la forêt, séjour bien agréable au bord d'une petite rivière où il est possible de se baigner, de pêcher, mais également de chercher de l'or ; promenades dans la forêt à la découverte de la végétation, mais aussi de tous les animaux et insectes qui la peuplent.... Nous organisons également une randonnée jusqu'au "Mirador" depuis lequel il est possible d'avoir une vue sur toute la forêt environnante.

     

     

     

     

     

     

     

    Notre voyage commence à toucher à sa fin. De retour sur Tena, nous reprenons un bus pour rejoindre Quito. Voyage un peu long ; le bus est arrêté par la police sur la route, et les bagages fouillés à la recherche de drogue...

    Le temps de faire nos derniers achats à Quito, et nous reprenons l'avion en direction de Paris.

    L'Equateur, encore un pays qui nous a beaucoup plu... Paysages andins splendides, marchés hauts en couleurs, mais également vallées luxuriantes... sans oublier nos bons contacts avec les équatoriens.

    ACCES AUX INFORMATIONS PRATIQUES

     
    ACCES A LA GALERIE PHOTOS
     

     


    votre commentaire
  •  

     



     

    Compagnie aérienne 

    La Royal Air Maroc 


    Visa

    A prendre, avant le départ, en ambassade 

     


     Monnaie
    Le Franc CFA

     




     

     

    Nous sommes arrivées à Bamako fin juillet. Mariam nous attendait depuis un bon moment car l'avion avait du retard. 

    Mariam est une jeune femme "Peule" dont nous avons eu les coordonnées par une connaissance.

    Les "Peuls" constituent une ethnie présente dans environ 15 pays africains.    Au Mali, les "Peuls" sont principalement implantés dans la région de Mopti. Ils sont traditionnellement nomades et semi-nomades. 

    Nous passons donc notre première nuit au Mali, à son domicile à Bamako, et en profitons pour visiter la ville avec elle. 

    Le lendemain, nous prenons un bus en direction de Mopti, tout en ayant convenu avec elle de nous retrouver plus tard, durant notre voyage.

    Arrivée tôt le matin à Mopti. La ville dort encore... Nous souhaitons négocier des places sur une pinasse, afin de nous rendre à Tombouctou par le Niger.

    Nous trouvons finalement une pinasse de commerce qui doit partir dans la journée, et qui accepte de nous prendre à son bord moyennant une participation financière.

    Entre temps, les marchés se sont ouverts. Nous partons donc faire quelques achats en prévision de notre séjour de plusieurs jours sur la pinasse (nourriture, ustensiles de cuisine, nattes pour dormir).

    Nous apprendrons finalement que la pinasse ne pourra pas partir le jour même pour des raisons de moteur, et que notre départ est remis au lendement matin. Nous passons donc la nuit à quai, à bord de la pinasse. 

    Le départ se fait sans problème le lendemain matin. Les journées suivantes se passent donc tranquillement à bord de la pinasse à regarder le paysage, boire le thé en compagnie d'un jeune couple ainsi que d'Ali un jeune malien qui nous fait beaucoup rire...  


     

    Nous arrivons finalement à proximité de Tombouctou en pleine nuit, après plusieurs jours de navigation.

     


    Nous avons principalement logé chez l'habitant au Mali. 

    A Tombouctou, nous avons passé nos nuits, à la belle étoile, sur la terrasse de la famille  qui nous hébergeait. 

    "Tombouctou, la ville des 333 Saints", "Tombouctou, la mystérieuse", ce nom fait rêver... et nous avons hâte de voir cette ville.

    La légende raconte que Tombouctou s'est construite autour du puit d'une femme nommée "Bouctou". Les nombreux échanges entre le Maghreb et le Sahel africain firent sa prospérité. Cette dernière déclina quand la voie maritime entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire fut ouverte. 

     Les jours suivants se passent à déambuler dans ses ruelles, tout en visitant les principales curiosités. 

      

    Nous reprenons notre route à destination de Gao, la cité des Askias. Tout d'abord en 4x4, ensuite en bus.   

    Nous roulons depuis un certain temps déjà, quand soudain, au milieu de la nuit, le bus s'arrête... Tout le monde descend, sort des nattes et s'endort dans le désert. Surprises, nous faisons de même.... 

    Au petit matin, le bus repart. Peu de temps après, nous arrivons au bord du Niger où le bus doit prendre le premier bac de la journée. Gao est maintenant toute proche.  

    A Gao, nous sommes à nouveau logées dans une famille. Fidèles à nos habitudes, nous dormons à la belle étoile. C'est bien plus agréable qu'une maison en "banco" dans laquelle la chaleur est étouffante. Mais nous souffrons tout de même de plus en plus de la chaleur. 


    Gao est l'ancienne capitale de l'empire Songhaï. Le tombeau des Askias, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, a été construit en 1495 par Askia Mohamed, empereur du Songhaï.

    Visite de la ville, du tombeau des Askias et balade en pirogue jusqu'à la dune rose sont nos principales activités des jours suivants.  

     

    Départ pour Hombori en bus. C'est une très belle région. On se croirait au Far West...

    Nous allons en profiter pour faire un peu de randonnée.

    Nous trouvons, à nouveau, à nous loger chez l'habitant, et dormons à la belle étoile. On sent bien que, dans cette région, la température est bien plus agréable qu'à Tombouctou ou Gao, et avec un petit air frais, la nuit est très agréable. 

    Le lendemain matin, accompagnées d'un guide, nous partons faire de la randonnée aux alentours d'Hombori. Tôt le matin, la température est presque fraîche ce qui nous convient parfaitement...

    En début d'après-midi, nous allons jusqu'à la Main de Fatima, impressionnante paroi rocheuse, aux alentours de laquelle il est également possible de faire de la randonnée.
       

     

    Nous voici à nouveau sur la route, à destination de Mopti. C'est là que nous avons convenu de nous rencontrer avec Mariam. Nous avons prévu d'aller au pays Dogon ensemble. 

    Nous la retrouvons le lendemain matin. Elle est arrivée, par le bus, dans la nuit, à l'hôtel où nous avions rendez-vous. 

    Le temps de préparer quelques affaires pour les quelques jours que durera le trek, et nous partons pour Bandiagara.
    Le plus gros de notre sac à dos va rester à l'hôtel à Mopti. 

    Les Dogons, peuple du Mali, habitent une région montagneuse appelée "Falaise de Bandiagara". Ce sont, avant tout, des agriculteurs : mil, sorgho et riz. L'intérêt que présentent les Dogons tient à la grande richesse de leurs mythes et de leurs rites.

    Nous avons choisi de faire notre trek de Dourou à Kani Kombolé.

    Dourou se situe sur la falaise de Bandiagara. Nous partons donc à pied, en compagnie de Mariam, nous arrêtant dans les villages Dogon sur notre trajet. La randonnée est agréable et pas difficile du tout, d'autant plus que nous ne marchons pas aux heures les plus chaudes de la journée. Quelques heures après notre départ, nous commençons à descendre de la falaise pour aller visiter les villages de la plaine, Ende et Teli, entre autre. 

    Le soir, nous nous arrêtons dans des "campements" et y trouvons hébergement et restauration. 

       

    A la fin de notre trek, après être repassées à Mopti récupérer le restant de nos effets personnels, nous prenons la direction de Djenné. Cela tombe vraiment bien, nous allons arriver à Djenné la veille de jour du marché.   

    Djenné est construite entre deux bras du Bani, affluent du Niger, sur une île de 88 hectares. Pour la rejoindre, il faut emprunter un bac.

    Nous trouvons un hébergement à proximité de la place du marché et de la mosquée.  

    Le jour du marché, nous sommes de suite sur place, et assistons dès le début de la matinée à la mise en place de tous les étals. C'est un marché très coloré, et ce jour là tous les habitants de la région affluent vers Djenné. En milieu de journée, le marché est noir de monde.

     


    La grande mosquée de Djenné, plus grand monument de la ville, est vraiment superbe. C'est le plus grand édifice du monde construit en "banco". Mais hélas, elle n'est pas accessible aux non-musulmans. Il nous faut donc nous contenter de la contempler de l'extérieur

    Notre voyage commence à toucher à sa fin.  

    Nous reprenons la route, et après un court passage à Ségou, nous sommes de retour à Bamako.  

    Nous séjournons de nouveau chez Mariam. Quelques derniers achats dans les marchés de la ville, et nous nous envolons vers la France.  


    Nous garderons un bon souvenir de notre voyage au Mali, en premier lieu par la façon dont nous avons voyagé. 

    L'autre point important de notre voyage fut d'avoir fait la connaissance de Mariam que nous avons beaucoup appréciée. 
      

     

     

     

     

     

     ACCES AUX INFOS PRATIQUES

     
    ACCES A LA GALERIE PHOTOS
     
     
     

     

     

     

     

     

      


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique