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    Lors de la préparation de notre voyage, nous avions prévu de nous rendre aux Tsingy de Bemaraha. Peu à peu, il nous était apparu que, compte tenu de l’état de certaines routes, il serait bien plus agréable d’y accéder par voie fluviale.

    En consultant les forums de voyage, nous avions finalement pris contact avec Amélie, qui prévoyait d’ouvrir des lignes de bus sur Madagascar, mais qui pouvait également nous procurer un guide, une pirogue et du matériel de camping afin d’effectuer la descente de la Tsiribihina au départ de Miandrivazo. Cela nous permettait également de ne pas perdre de temps en organisation en arrivant à Madagascar.

    A peine arrivées à Antananarivo, et après quelques heures de sommeil, nous prenons donc un taxi-brousse en direction d’Antsirabé, puis de Miandrivazo où nous avons rendez-vous.

    Nous rencontrons Jean Noël, originaire d’Antsirabé, qui sera notre guide durant les 3 jours de descente de la rivière, et qui s’est occupé de tous les achats de nourriture ainsi que de trouver une pirogue.

    Tôt le lendemain matin, nous nous apprêtons donc à charger la pirogue et à partir…

    Plus de pirogue au bord de la rivière !!! Elle a tout simplement disparu… N’ayant pas le temps d’attendre qu’elle soit retrouvée, nous effectuons les démarches nécessaires à la déclaration de vol, puis nous nous mettons à la recherche d’une autre pirogue , et partons enfin.

    Les trois jours suivants se passent agréablement, à contempler le paysage, les quelques villages le long de la rivière, ainsi que les animaux sur les berges. La pirogue vogue doucement, sans un bruit, et nous avons tout le loisir d’apercevoir toutes sortes d’oiseaux ainsi que des lémuriens. Nous rencontrons même quelques crocodiles. Le soir, nous établissons nos campements sur les berges et dormons sous tente.

    Le troisième jour, nous arrivons à destination. Nous avions prévu, avec Amélie, qu’un 4x4 nous attende et nous amène aux Tsingy. Celui-ci n’étant pas encore arrivé, nous décidons donc de l’attendre au bord de la rivière. 

    Après une longue attente, nous partons finalement pour le village le plus proche. Nous trouvons une charrette tirée par deux zébus pour nous y amener. Chemin faisant, nous croisons notre 4x4 qui arrive enfin.

    Nous prenons donc la route des Tsingy. Nous arrivons à Bekopaka, le lendemain, après un arrêt à Belo sur Tsiribiniha afin d'y passer la nuit. Nous nous rendons de suite au bureau de l’ANGAP (Association Nationale pour la gestion des aires protégées).

    Marcellin sera notre guide pour la visite. Nous décidons de faire les petits Tsingy le jour même, et nous réservons les grands pour le lendemain. 

    Roches calcaires formées par un dépôt de fossiles et de coquillages morts sous la mer il y a 200 millions d'années, et par la suite façonnées par l'eau des pluies il y a 5 millions d'années, les Tsingy, constitués d'un dense réseau de failles, crevasses et lames acérées, sont de véritables cathédrales de calcaire. Ils ont été déclarés site du patrimoine  mondial de l'UNESCO, en 1990

    Le lendemain, accompagnées de Marcellin, nous partons en 4x4 afin de nous rendre aux grands Tsingy, qui se trouvent à une vingtaine de kms de là. Cette fois-ci, les choses deviennent sérieuses… Il nous faut nous équiper d’un baudrier, fourni par l’ANGAP, pour faire le circuit prévu, considéré comme « difficile ».

    Nous terminons le circuit en à peine 3 heures.

    En début d’après-midi, nous repartons en 4x4 pour Monrodava, sachant que sur la route se trouve la fameuse « allée des baobabs ».

    Au moment où nous retraversons la Tsiribihina avec notre 4x4, nous sommes à nouveau victimes d'une panne, le moteur du bac s'arrête, et nous commençons à dériver sur la rivière pendant un certain temps. La panne réparée, nous continuons notre route...


    Le lendemain, après avoir flâné dans Morondava une partie de la matinée, nous reprenons la route, en début d’après-midi, pour retourner à Antsirabé. Cette fois-ci, ce sera un taxi-brousse, dans lequel nous sommes bien entassés… 


    La route est longue, les heures passent, la route est en plus en plus mauvaise, conséquence des nombreux cyclones qui balaient l’île. Soudain, au milieu de la nuit, le taxi-brousse s’arrête… nous avons crevé. Nous voilà donc tous assis au bord de la route, au beau milieu de la nuit. C’est un taxi-brousse, venant en sens inverse, qui nous prêtera sa roue de secours…


    Tôt le matin, nous approchons d’Antsirabé. Le froid se fait de plus en plus sentir : Antsirabé se situe à 1 500 mètres d’altitude. C’est la ville la plus froide de l’île…et nous sommes en hiver.

    Après quelques heures de sommeil, nous rencontrons Michel, un ami de Jean-Noël, qui nous propose d’assister à une cérémonie de  « retournement des morts », le lendemain. Nous passons le reste de la journée à visiter la ville.   

    Le jour prévu, non sans appréhension, nous partons donc à cette cérémonie. Afin d’être respectueuses de la famille, et sur les conseils de Michel, nous passons voir les membres de la famille avant, afin de nous présenter, et de les informer que nous allons assister à la cérémonie, ce qu’ils acceptent.

    Partout à Madagascar, l'hommage aux ancêtres est fervent. Tous les cinq à sept ans, au jour le plus favorable déterminé par un medium, entre début juin et fin septembre, les corps sont exhumés et revêtus d'un linceul neuf. Cette cérémonie est joyeuse. Les gens se réjouissent de retrouver leurs proches.

    Toute les amis, ainsi que les voisins de la famille, sont là. Il y a foule. Certains jouent de la musique. Tout le monde se pressent autour des corps exhumés.

    Nous reprenons notre route, en direction d’Ambositra. Nous voulons faire de la randonnée chez les Zafimaniry. Une fois l’hôtel trouvé, nous partons à la recherche de Jean-Pierre, conseillé par Jean-Noël, qui est originaire du pays Zafimaniry.

     Petit groupe de quelques 20 000 personnes, localisé à l’est d’Ambositra, les Zafimaniry sont considérés comme faisant partie du groupe ethnique Betsileo. Leur habitat est resté très traditionnel, construit en bois et en fibres végétales.

    Nous prévoyons de partir le lendemain, avec Jean-Pierre, pour Antoetra, village Zafimaniry le plus accessible par la route, d'où nous débuterons notre randonnée. Nous passons le reste de la journée à déambuler dans la ville ; Ambositra est en effet réputée pour son artisanat, et de nombreuses boutiques proposent des sculptures  ainsi que des articles en marqueterie.

    Départ pour Fianarantsoa, toujours en taxi-brousse. L'occasion pour nous de prendre quelques photos, le long de la route...

     

    Depuis Fianarantsoa, nous désirons, dans un premier temps, nous rendre au parc national Ranomafana. Après un rapide tour de ville, nous nous préoccupons de trouver un véhicule qui va nous permettre de faire l’aller et retour jusqu’au parc, le lendemain dans la journée.

     

    Nous trouvons la visite de ce parc décevante, le temps n’étant déjà pas au beau fixe. Par ailleurs, nous avons vu peu de lémuriens, mais nous ne nous sommes peut-être pas enfoncées assez loin dans la forêt.

    Nous sommes de retour à Fianarantsoa le soir même.

    Dans un second temps, nous prévoyons de faire le trajet Fianarantsoa/Manakara en train.

    163 kms de voie relient Fianarantsoa, située sur les hauts plateaux, à Manakara, ville côtière de Madagascar. Construite entre 1926 et 1936, cette ligne de chemins de fer traverse un des plus beaux paysages de Madagascar sur sa descente des hauts plateaux jusqu’à la mer. Jalonnée de 67 ponts et 48 tunnels, c'est une des lignes de chemins de fer les plus raides du monde.

    Le départ se fait très tôt le lendemain matin. Nous n’avons pas pu avoir de places en 1ère classe. Nous allons donc voyager en seconde. Il y a beaucoup de monde et nous sommes très serrés dans les wagons.

    Une heure après le départ, nous sommes au milieu des plantations de thé. Soudain, le train s’arrête... Nous sommes en panne, et nous allons rester plusieurs heures là, à attendre...

    Le train s’ébranle. Cette fois-ci, nous partons pour de bon. Plus nous perdons de l’altitude, plus la végétation devient luxuriante. Le paysage est vraiment très beau. Les arrêts dans les gares nous permettent d’assister à la vie locale.   

    Nous arrivons très tard à Manakara. Nous sommes passées des hauts plateaux malgaches à la côte. A Manakara, nous projetons d'aller sur le canal des Pangalanes.

    C’est en 1896 que le Général Galliéni décréta la construction du canal pour faciliter le transport des marchandises, et exercer un contrôle administratif et militaire sur toute cette région. Constitué d'une enfilade de rivières natuelles et de lacs artificiels, cet incroyable canal, séparé de l'océan par une étroite bande de terre, s'étire sur 665 km le long de la côte est. 

    Nous trouvons Jean-Marie, qui nous servira de guide. Il nous avait également été recommandé. Nous partons le lendemain avec lui.

    Cette journée en pirogue a vraiment été très agréable. Nous en avons profité pour manger de la langouste. Mais il est temps de reprendre notre route.

    De retour à Fianarantsoa, nous prenons la direction du Parc National d'Isalo.

    Nous logeons à Ranohira, la ville la plus proche du parc, et dès que nous sommes installées, nous nous mettons en quête d'un guide pour visiter le parc et y faire de la randonnée. Ce sera Zerina, trouvé par l'intermédiaire du bureau l'ANGAP. Nous prévoyons  de faire deux « boucles » avec lui, à l'intérieur d'Isalo.

    Le lendemain matin tôt, nous nous mettons en route pour le canyon des Makis (Nous avions trouvé la veille un chauffeur qui, depuis Rahonira, pourrait nous amener et venir nous chercher à proximité du parc). 

     

     

    Le canyon des Makis  est un des lieux les plus visités d'Isalo. Nous pouvons déjà y apercevoir quelques espèces de lémuriens. Nous partons ensuite faire de la randonnée à l'intérieur du parc, et là nous passons la journée dans un paysage splendide, sans un touriste en vue...

    C'est en prenant la direction de la cascade des nymphes que nous les apercevons. Une petite dizaine de lémuriens Sifakas est là, très proche de nous ; nous les photographions à volonté, ils ne bougent pas... puis l'un après l'autre, ils s'en vont, se déplaçant latéralement en dansant... C'est époustouflant... Nous ne regrettons vraiment pas notre petite randonnée...  

    Le lendemain, nous repartons à nouveau dans le parc : la piscine naturelle, piscines bleue et noire, reine d'Isalo, fenêtre d'isalo. Que de beaux paysages...

    C'est à nouveau l'occasion de revoir des lémuriens, mais rien ne vaut la danse des "Sifakas"... Cela rattrape ce que nous n'avons pas vu au Parc Ranomafana.  

     

    Notre voyage se termine... Demain, nous quittons le parc pour rejoindre Antananarivo. Nous avons prévu de prendre un Madabus, ligne de bus nouvellement créée par Amélie.

    Nous arrivons dans le courant de la nuit suivante à destination. Le temps de faire quelques derniers achats, et nous prenons l'avion en direction de la France. 

    Nous gardons un excellent souvenir de ce voyage.  Voyage très riche, qui nous a permis de voir de très beaux paysages, ainsi que de rencontrer des gens très attachants.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vive la retraite
    Samedi 24 Octobre 2009 à 10:06
    Très intéressant votre blog !
    Il complète celui de mon amie SUD DE MADAGASCAR "madagascar-2008.kazeo.com"
    Bonne continuation.
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