• Equateur

       

     

     

     

     

    Compagnie aérienne

     Continental Airlines

     

    Pas de visa 

     Monnaie

    US Dollar

     

     

     

    Le voyage en avion avec la Continental Airlines est sur le point de se terminer. Après un passage à Newark aux Etats Unis, où il nous a fallu récupérer nos bagages avant de pouvoir reprendre le vol suivant..., nous sommes à présent dans le vol Newark/Quito.  

    L'arrivée à Quito se fait tard le soir. Par mesure de sécurité, afin de ne pas déambuler dans les rues de la ville en pleine nuit, nous avons réservé nos premières nuits d'hôtel à Quito, par internet depuis la France. 

    Après notre arrivée à l'hôtel,  une fois installées, fatiguées de notre voyage, nous ne tardons pas à nous endormir.

     La journée du lendemain se passe à prendre nos repères dans la ville. Notre hôtel est bien situé, à mi-chemin entre le Quito Colonial et le Quito Moderne, ce qui nous permet d'aller à l'un ou à l'autre à pied.

    Quito, capitale de l'Equateur, se déploie sur les pentes du volcan  Pichincha, à 2 850 mètres d'altitude. C'est la deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz, en Bolivie.

    Nous commençons notre visite par le Quito Colonial, avec ses nombreuses ruelles étroites, pavées, et tous ses beaux monuments,

     

     

    et la continuons par le Quito Moderne, dont l'artère principale, très commerçante, est l'Avenida Amazonas. Deux mondes bien distincts, d'un côté le centre historique, pauvre, de l'autre les quartiers modernes et bourgeois. 

    Nous profitons de notre passage à Quito pour contacter Manuel et lui confirmer notre date d'arrivée à San Clemente. 

    Pukyu Pamba est une communauté indigène située à San Clemente, au pied du volcan Imbabura, non loin d'Ibarra. C'est là que nous avons prévu d'aller après notre séjour à Quito. 

    Le lendemain, nous allons donc à la gare routière de Quito afin de prendre un bus pour nous rendre à destination.

    Ce qui nous a vraiment surprises en Equateur, c'est la facilité avec laquelle on peut se déplacer en bus. Dans la plupart des cas, à peine arrivées dans les gares routières, nous trouvions toujours un bus en partance pour la destination qui nous intéressait. 

    Après un passage à Ibarra, nous voici en route pour San Clemente. Laura, l'épouse de Manuel, ainsi que sa fille, sont là à nous attendre à notre arrivée. Nous allons séjourner chez eux pendant plusieurs jours.  

     

    Cet endroit est très agréable. La vue sur Ibarra est superbe. Nous passons les jours suivants à visiter les environs, la communauté indigène, la famille de Laura, l'école du village, ainsi qu'à participer aux activités de la maison. 

    Nous organisons également une randonnée au sommet du volcan Imbabura à 4 630 mètres d'altitude en compagnie du fils et du frère de Laura ; première ascension difficile car nous ne sommes pas encore bien acclimatées à l'altitude.

     

    Mais il est temps pour nous de prendre congé de nos hôtes, après ce séjour agréable.

    Notre prochaine étape est Otavalo et son célèbre marché hebdomadaire. Nous avons prévu d'y arriver ce jour là.

    En une heure de bus depuis Ibarra, nous sommes sur place. Le temps de trouver un hôtel, et nous partons nous promener dans la ville. 

    Le marché d'Otavalo, magnifique, est un des marchés les plus réputés d'Equateur, mais c'est également un des plus touristiques. C'est le lieu de rendez-vous de tous les indiens Otavalos, vêtus de superbes costumes.   

     

    Nous passons la journée à déambuler dans les rues de la ville qui sont tout autant des lieux de spectacles pour nous, que la "Place des Ponchos" où se tient une grande partie du marché. 

    Le lendemain, nous reprenons notre route : direction Latacunga. Comme d'habitude, aucun problème, nous trouvons des bus très rapidement. 

    La route qui mène à Latacunga depuis Quito est superbe. Surnommée la "route des volcans", elle traverse une plaine dominée par 6 ou 7 volcans. 

    A notre arrivée à Latacunga, après nous être installées à l'hôtel, nous partons à la recherche de Nestor Cueva, guide de la région, qui nous a été conseillé. Nous le trouvons  chez lui, et décidons donc de partir en sa compagnie  pour le parc national du Cotopaxi. 

    Le Cotopaxi, d'une altitude de 5 900 mètres, est un des volcans les plus actifs d'Equateur. 

    Le lendemain matin, après un solide petit déjeuner pris au domicile de Nestor, nous partons. La route n'est pas très longue pour aller au parc. Nestor en profite pour nous donner toutes sortes d'informations sur la région ainsi que le Cotopaxi.

    Nous sommes désormais dans le parc. Il fait très beau, et nous commençons à avoir de très belles vues sur le Cotopaxi ainsi que sur ses glaciers. Il est vraiment magnifique. Nous ne nous lassons pas de le regarder. 

     

     

    Nous continuons à pied jusqu'au refuge José Ribas, à 4 800 mètres d'altitude. Après nous y être restaurées, nous poursuivons notre marche jusqu'aux glaciers un peu plus haut. C'est une période de l'année où il y a toujours beaucoup de vent, le sol est meuble (sable volcanique), cela ne facilite pas notre progression, déjà difficile compte tenu de l'altitude à laquelle nous sommes. 

    C'est avec regret que nous quittons le Cotopaxi ; encore quelques photos sur le chemin du retour, et nous arrivons à Latacunga. 

    Les environs de Latacunga comptent un autre lieu à voir absolument : la lagune de Quilotoa. Nous prévoyons d'y passer la nuit. 

    Le lendemain, nous préparons un petit "paquetage" (le reste de nos effets personnels restera à l'hôtel de Latacunga), et prenons le bus en direction de Zumbahua. Cette route, serpentant à travers montagnes et patchwork de cultures,  est superbe. Nous pouvons même apercevoir le Chimborazo, le plus haut volcan d'Equateur. 

    Arrivées à Zumbahua, nous trouvons de suite un pick-up pour nous amener à la lagune.

    Encore un endroit magnifique !!! La lagune de Quilotoa est un grand cratère rempli d'une eau turquoise, dont la profondeur n'a encore jamais été mesurée. C'est superbe et très sauvage. Nous restons là à la contempler pendant des heures. Un sentier permet de descendre au fond du cratère, au bord de l'eau.
     

     
    Nous passons la nuit dans les "Cabanas Quilotoa", logements sommaires construits au bord du cratère par les indiens. Auparavant, nous avions passé une très sympathique soirée autour de la table commune de l'auberge toute proche.

    La nuit est très fraîche. Nous avons, heureusement, prévu de quoi dormir au chaud.

    Le lendemain tôt, nous sommes à nouveau au bord du cratère. Il fait toujours aussi beau, et nous passons encore un bon moment à contempler ce superbe paysage.

    Mais il est temps de prendre la route du retour. Nous trouvons un transport pour nous ramener à Zumbahua ; il nous faut encore attendre un bus pour retourner à Latacunga.

    L'arrivée se fait en fin d'après-midi.

    Demain, jeudi, a lieu le marché de Saquisili, un marché réputé un des plus beaux d'Equateur, probablement plus authentique que celui d'Otavalo, car beaucoup moins touristique. Nous nous rendons donc, en bus, à Saquisili, à une trentaine de kilomètres de Latacunga.

    Ce marché, très coloré, est composé de différents petits marchés, dont chacun a une place bien déterminée dans la ville ; le spectacle est partout... là le marché aux bestiaux, là le marché aux légumes ...

     

     

     

     

     

     

     

    Retour à Latacunga le soir même.

    Nous reprenons notre route, direction Riobamba, ou plus exactement "Station Urbina". C'est un refuge appartenant à Rodrigo Donoso, andiniste passionné. Situé à 3 800 m d'altitude,  au pied du Chimborazo, le plus haut volcan d'Equateur, c'est une excellente base d'acclimatation à l'altitude. Nous comptons y rester quelques jours et y faire de la randonnée.

    Nous convenons avec le chauffeur du bus de nous laisser sur la route principale, le plus près possible du refuge. Nous effectuons le reste du trajet à pied.

    "Station Urbina" est une ancienne gare transformée en refuge par Rodrigo. C'est un point de départ afin d'effectuer l'ascension du Chimborazo, à 6 310 mètres d'altitude. Pour ce qui nous concerne, nous prévoyons d'aller jusqu'aux glaciers, et demandons à Rodrigo de nous procurer un guide.

    Par malchance, durant tout notre séjour à la "station", le Chimborazo ne se "découvrira" pas. Nous effectuons tout de même notre randonnée jusqu'aux glaciers aux environs de 4800 mètres d'altitude. 

    Il nous faut, à nouveau, continuer notre chemin. Nous voilà au bord de la route à attendre qu'un bus s'arrête pour nous amener à Riobamba, voire Cuenca, ce qui serait mieux. Nous n'attendons pas bien longtemps... Il suffit d'un petit signe, dès qu'un bus s'approche, pour que celui-ci s'arrête...

    Nous arrivons à Riobamba rapidement. Le temps de descendre du bus, et nous trouvons de suite un autre bus qui nous amène à Cuenca, dans le sud du pays.

    Cuenca est une ville coloniale agréable. Nichée dans une belle vallée, on sent que le niveau de vie est plus élevé qu'ailleurs.

    Cuenca a un riche passé culturel et intellectuel. Ses nombreux monuments, des 16ème et 17ème siècles, sont particulièrement bien conservés. Elle a été déclarée Patrimoine Mondial de l'humanité, par l'UNESCO, en 1999.

    Nous passons les deux jours suivants dans cette ville agréable, à nous promener dans les quartiers coloniaux, visiter les musées intéressants de la ville, ainsi qu'une fabrique de "Panamas".

     

     

     

     

     

     

    Nous nous dirigeons désormais vers Banos, station thermale réputée, aux portes de l'Amazonie.

    C'est petite ville calme est nichée dans un cadre montagneux verdoyant, mais sur les hauteurs, le volcan Tungurahua, en activité permanente, crache des nuages de cendres et menace de recouvrir la ville de lave.

    A notre arrivée, nous nous installons dans un petit hôtel familial, non loin de la gare routière.

    Banos est une ville qui dispose de plusieurs "bains" dont l'eau, aux propriétés curatives, provient d'une source du volcan Tungurahua. C'est également une ville dans laquelle il est agréable de flâner.

    Nous louons des VTT pour nous rendre à Rio Verde, à environ 20 kilomètres de Banos. La route, très belle, serpentant à flanc de montagne, est ponctuée de nombreuses chutes d'eau. Nous en profitons également, en cours de route, pour faire un petit tour de "tarabita".

    La tarabita est une nacelle qui sert, à l'aide d'un câble, à traverser des vallées ; ce système existait déjà à l'époque des Incas.

     
     
     
     
     
     
     
     
    A Rio Verde, nous laissons nos VTT pour aller faire une balade à pied jusqu'au "Chaudron du diable".
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

    A Banos, située à 1 800 mètres d'altitude, nous avons déjà commencé notre descente sur l'"Oriente". Nous reprenons un bus, le lendemain, afin de nous rendre à Tena en Amazonie. La végétation devient de plus en plus luxuriante...

    Nous avons l'intention d'aller plusieurs jours dans la "Selva", par l'intermédiaire d'une communauté indigène, "Ricancie". Une fois installées à Tena, nous nous préoccupons de trouver les indiens "Quichua" appartenant à la communauté indigène.

    Notre départ est finalement prévu le lendemain. Comme d'habitude, nous préparons quelques affaires, et laissons le reste à Tena jusqu'à notre retour. Après avoir effectué tous les achats de nourriture nécessaires à notre  séjour, nous partons avec 3 indiens en direction de "Chuva Urcu", en pleine forêt primaire, tout d'abord en véhicule, ensuite en pirogue, et pour finir à pied dans la forêt.

    Nous passons les 3 jours suivants dans la forêt, séjour bien agréable au bord d'une petite rivière où il est possible de se baigner, de pêcher, mais également de chercher de l'or ; promenades dans la forêt à la découverte de la végétation, mais aussi de tous les animaux et insectes qui la peuplent.... Nous organisons également une randonnée jusqu'au "Mirador" depuis lequel il est possible d'avoir une vue sur toute la forêt environnante.

     

     

     

     

     

     

     

    Notre voyage commence à toucher à sa fin. De retour sur Tena, nous reprenons un bus pour rejoindre Quito. Voyage un peu long ; le bus est arrêté par la police sur la route, et les bagages fouillés à la recherche de drogue...

    Le temps de faire nos derniers achats à Quito, et nous reprenons l'avion en direction de Paris.

    L'Equateur, encore un pays qui nous a beaucoup plu... Paysages andins splendides, marchés hauts en couleurs, mais également vallées luxuriantes... sans oublier nos bons contacts avec les équatoriens.

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