• Le Mali

     

     



     

    Compagnie aérienne 

    La Royal Air Maroc 


    Visa

    A prendre, avant le départ, en ambassade 

     


     Monnaie
    Le Franc CFA

     




     

     

    Nous sommes arrivées à Bamako fin juillet. Mariam nous attendait depuis un bon moment car l'avion avait du retard. 

    Mariam est une jeune femme "Peule" dont nous avons eu les coordonnées par une connaissance.

    Les "Peuls" constituent une ethnie présente dans environ 15 pays africains.    Au Mali, les "Peuls" sont principalement implantés dans la région de Mopti. Ils sont traditionnellement nomades et semi-nomades. 

    Nous passons donc notre première nuit au Mali, à son domicile à Bamako, et en profitons pour visiter la ville avec elle. 

    Le lendemain, nous prenons un bus en direction de Mopti, tout en ayant convenu avec elle de nous retrouver plus tard, durant notre voyage.

    Arrivée tôt le matin à Mopti. La ville dort encore... Nous souhaitons négocier des places sur une pinasse, afin de nous rendre à Tombouctou par le Niger.

    Nous trouvons finalement une pinasse de commerce qui doit partir dans la journée, et qui accepte de nous prendre à son bord moyennant une participation financière.

    Entre temps, les marchés se sont ouverts. Nous partons donc faire quelques achats en prévision de notre séjour de plusieurs jours sur la pinasse (nourriture, ustensiles de cuisine, nattes pour dormir).

    Nous apprendrons finalement que la pinasse ne pourra pas partir le jour même pour des raisons de moteur, et que notre départ est remis au lendement matin. Nous passons donc la nuit à quai, à bord de la pinasse. 

    Le départ se fait sans problème le lendemain matin. Les journées suivantes se passent donc tranquillement à bord de la pinasse à regarder le paysage, boire le thé en compagnie d'un jeune couple ainsi que d'Ali un jeune malien qui nous fait beaucoup rire...  


     

    Nous arrivons finalement à proximité de Tombouctou en pleine nuit, après plusieurs jours de navigation.

     


    Nous avons principalement logé chez l'habitant au Mali. 

    A Tombouctou, nous avons passé nos nuits, à la belle étoile, sur la terrasse de la famille  qui nous hébergeait. 

    "Tombouctou, la ville des 333 Saints", "Tombouctou, la mystérieuse", ce nom fait rêver... et nous avons hâte de voir cette ville.

    La légende raconte que Tombouctou s'est construite autour du puit d'une femme nommée "Bouctou". Les nombreux échanges entre le Maghreb et le Sahel africain firent sa prospérité. Cette dernière déclina quand la voie maritime entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire fut ouverte. 

     Les jours suivants se passent à déambuler dans ses ruelles, tout en visitant les principales curiosités. 

      

    Nous reprenons notre route à destination de Gao, la cité des Askias. Tout d'abord en 4x4, ensuite en bus.   

    Nous roulons depuis un certain temps déjà, quand soudain, au milieu de la nuit, le bus s'arrête... Tout le monde descend, sort des nattes et s'endort dans le désert. Surprises, nous faisons de même.... 

    Au petit matin, le bus repart. Peu de temps après, nous arrivons au bord du Niger où le bus doit prendre le premier bac de la journée. Gao est maintenant toute proche.  

    A Gao, nous sommes à nouveau logées dans une famille. Fidèles à nos habitudes, nous dormons à la belle étoile. C'est bien plus agréable qu'une maison en "banco" dans laquelle la chaleur est étouffante. Mais nous souffrons tout de même de plus en plus de la chaleur. 


    Gao est l'ancienne capitale de l'empire Songhaï. Le tombeau des Askias, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, a été construit en 1495 par Askia Mohamed, empereur du Songhaï.

    Visite de la ville, du tombeau des Askias et balade en pirogue jusqu'à la dune rose sont nos principales activités des jours suivants.  

     

    Départ pour Hombori en bus. C'est une très belle région. On se croirait au Far West...

    Nous allons en profiter pour faire un peu de randonnée.

    Nous trouvons, à nouveau, à nous loger chez l'habitant, et dormons à la belle étoile. On sent bien que, dans cette région, la température est bien plus agréable qu'à Tombouctou ou Gao, et avec un petit air frais, la nuit est très agréable. 

    Le lendemain matin, accompagnées d'un guide, nous partons faire de la randonnée aux alentours d'Hombori. Tôt le matin, la température est presque fraîche ce qui nous convient parfaitement...

    En début d'après-midi, nous allons jusqu'à la Main de Fatima, impressionnante paroi rocheuse, aux alentours de laquelle il est également possible de faire de la randonnée.
       

     

    Nous voici à nouveau sur la route, à destination de Mopti. C'est là que nous avons convenu de nous rencontrer avec Mariam. Nous avons prévu d'aller au pays Dogon ensemble. 

    Nous la retrouvons le lendemain matin. Elle est arrivée, par le bus, dans la nuit, à l'hôtel où nous avions rendez-vous. 

    Le temps de préparer quelques affaires pour les quelques jours que durera le trek, et nous partons pour Bandiagara.
    Le plus gros de notre sac à dos va rester à l'hôtel à Mopti. 

    Les Dogons, peuple du Mali, habitent une région montagneuse appelée "Falaise de Bandiagara". Ce sont, avant tout, des agriculteurs : mil, sorgho et riz. L'intérêt que présentent les Dogons tient à la grande richesse de leurs mythes et de leurs rites.

    Nous avons choisi de faire notre trek de Dourou à Kani Kombolé.

    Dourou se situe sur la falaise de Bandiagara. Nous partons donc à pied, en compagnie de Mariam, nous arrêtant dans les villages Dogon sur notre trajet. La randonnée est agréable et pas difficile du tout, d'autant plus que nous ne marchons pas aux heures les plus chaudes de la journée. Quelques heures après notre départ, nous commençons à descendre de la falaise pour aller visiter les villages de la plaine, Ende et Teli, entre autre. 

    Le soir, nous nous arrêtons dans des "campements" et y trouvons hébergement et restauration. 

       

    A la fin de notre trek, après être repassées à Mopti récupérer le restant de nos effets personnels, nous prenons la direction de Djenné. Cela tombe vraiment bien, nous allons arriver à Djenné la veille de jour du marché.   

    Djenné est construite entre deux bras du Bani, affluent du Niger, sur une île de 88 hectares. Pour la rejoindre, il faut emprunter un bac.

    Nous trouvons un hébergement à proximité de la place du marché et de la mosquée.  

    Le jour du marché, nous sommes de suite sur place, et assistons dès le début de la matinée à la mise en place de tous les étals. C'est un marché très coloré, et ce jour là tous les habitants de la région affluent vers Djenné. En milieu de journée, le marché est noir de monde.

     


    La grande mosquée de Djenné, plus grand monument de la ville, est vraiment superbe. C'est le plus grand édifice du monde construit en "banco". Mais hélas, elle n'est pas accessible aux non-musulmans. Il nous faut donc nous contenter de la contempler de l'extérieur

    Notre voyage commence à toucher à sa fin.  

    Nous reprenons la route, et après un court passage à Ségou, nous sommes de retour à Bamako.  

    Nous séjournons de nouveau chez Mariam. Quelques derniers achats dans les marchés de la ville, et nous nous envolons vers la France.  


    Nous garderons un bon souvenir de notre voyage au Mali, en premier lieu par la façon dont nous avons voyagé. 

    L'autre point important de notre voyage fut d'avoir fait la connaissance de Mariam que nous avons beaucoup appréciée. 
      

     

     

     

     

     

     ACCES AUX INFOS PRATIQUES

     
    ACCES A LA GALERIE PHOTOS
     
     
     

     

     

     

     

     

      


  • Commentaires

    1
    Vive la retraite
    Samedi 24 Octobre 2009 à 10:48
    A Saint-Jorioz en Haute-Savoie, nous avons une association "Mali Intiatives" très active
    (http://jazz.o.lac.free.fr/cadre_ami.htm)
    Bon continuation.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :